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Fahui de Minghui | L'histoire d'une jeune pratiquante de Dafa qui a traversé de nombreuses épreuves

23 novembre 2014

(Minghui.org) Bonjour Maître ! Salutations, compagnons de pratique !

Je suis une pratiquante de Dafa de 15 ans. Sous le regard du Maître, de la naissance à maintenant, j'ai été en très bonne santé, et, autant que je me souvienne, je n'ai dû prendre des médicaments qu'une fois ou deux fois. Même pendant la période de la grippe aviaire hautement transmissible, quand presque tous mes camarades de classe étaient malades ou en quarantaine et que l'école a dû fermer, je ne suis pas tombée malade. Une fois, en traversant la rue, j'ai été touchée par une moto et éjectée. Pourtant, je n'ai pas été blessée. Le Maître m'a toujours protégée du danger !

1. Où mes parents sont-ils partis ?

Le Parti communiste chinois (PCC) pervers persécute Dafa, persécute les pratiquants de Dafa et a détruit ma famille ! Quand j'étais petite, mon père a perdu son emploi parce qu'il n'avait pas renoncé au Falun Dafa. Le Parti pervers a envoyé la police pour piller ma maison, ma famille, a volé nos objets de valeur, et a même volé les alliances en or de mes parents.

Mon père a été détenu et persécuté quatre fois, et ma mère a aussi disparu. J'ai perdu mes deux parents, et avec eux ma source de subsistance. Les gens me regardent souvent et disent : « Pauvre enfant ! Quel gâchis ! »

J'avais sept ans la nuit où les policiers sont venus pour piller notre maison. Je dormais alors. Quand je me suis réveillée, je me suis retrouvée dans la maison de mes grands-parents.

Depuis ce jour, quand j'ouvrais les yeux le matin, je ne pouvais ni voir ni trouver mes parents. J'étais trop jeune à l'époque, donc je me plaignais souvent à mes grands-parents et demandais : « Où est mon père ? Où est ma mère ? Je veux rentrer chez moi ! Pourquoi ne me laissez-vous pas rentrer à la maison ? »

Mes grands-parents me disaient des mensonges pour me consoler.

Mais j'ai vite entendu des conversations d'adultes, et j'ai appris que mon père avait été condamné à cinq ans de prison alors que ma mère avait été forcée de quitter la maison et était portée disparue.

Depuis la première année à l'école primaire, ce sont mes grands-parents qui m'ont emmenée à l'école et sont allés me chercher après l'école. Les autres élèves étaient déposés et repris par leurs parents.

Une fois, quelques jours avant le Nouvel An, mon grand-père a dû sortir de la ville et m'a laissée à la maison avec ma grand-mère. Ce jour-là, j'ai finalement craqué et j'ai dit à ma grand-mère : « Grand-mère, mon père et ma mère me manquent... » Ma grand-mère m'a regardée avec de la tristesse dans les yeux.

Je savais que Grand-mère était très triste. De temps en temps, elle cherchait un endroit où elle pensait que personne ne la verrait et pleurait. Je savais que ma grand-mère ne voulait pas que je le vois.

Ce jour-là, nous nous sommes enlacées toutes les deux et avons pleuré sans retenue... Je sentais que j'étais l'enfant la plus malheureuse sur terre.

Cela a duré deux ans... Peu à peu, je ne pouvais même pas me rappeler comment étaient mes parents. Je n'avais que de vagues souvenirs qui entraient et sortaient de ma conscience.

Une fois, un oncle, un bon ami de mes parents, est venu chez mes grand- parents en disant qu'il voulait m'emmener au parc pour prendre quelques photos.

Nous sommes allés au parc et avons vu un autre oncle avec un appareil photos. Cet oncle m'a emmenée acheter un grand sac de snacks délicieux. Quand nous sommes retournés au parc, une tante attendait là. L'oncle m'a dit que la tante était une collaboratrice. La tante voulait prendre quelques photos de moi.

Au début, je me suis assise à côté de la tante pour quelques photos, et puis je me suis assise sur ses genoux pour faire plus de photos. Finalement, la tante m'a serrée dans ses bras pour faire encore davantage de photos. J'observais le sourire de la tante et chacun de ses mouvements, je sentais sa chaleur et sa proximité. Tout était à la fois familier et étrange.

Peu à peu, mes sourires pour l'appareil photo sont devenus solennels. Je commençais à me demander : la tante qui m'a tenue dans ses bras n'est pas une collègue de mon oncle, la tante n'est pas une tante, mais ma mère !

Mais, il y avait beaucoup de gens autour de nous, de sorte que je n'a pas osé dire quoi que ce soit, de peur que si elle était ma mère, et que je l'appelais Maman, elle aurait été expulsée par les méchants. Je devais tout garder à l'intérieur de moi.

L'oncle a remarqué les changements dans mon expression, il a donc décidé de mettre fin à la session de photo et de me ramener chez mes grands-parents.

Je suis allée avec mon oncle à sa voiture. La tante m'a suivie des yeux. Je l'ai regardée et je sentais mon cœur si triste, si triste...

Plus tard, j'ai appelé l'oncle à plusieurs reprises, pour lui demander d'amener la tante pour une visite. Il trouvait toujours une excuse pour refuser. Il m'amadouait, mais n'a jamais fait ce que je demandais.

Quelques années plus tard, la tante est finalement venue me voir. Tout le monde m'a demandé : « Qui est cette dame ? La reconnais-tu ? » J'étais perdue. Je regardais la tante et ne savais pas qui elle était.

Grand-mère a dit : « C'est ta mère. » J'ai soudain réalisé, et quelques vagues souvenirs me sont revenus. La tante est vraiment ma mère. La tante a également confirmé qu'elle était ma mère. Je sanglotais.

Alors, j'ai compris. Je manquais à ma mère, mais elle ne pouvait que me rencontrer comme elle l'avait fait il y avait tant d'années : me voir mais ne pas se faire reconnaître, à cause de la persécution en cours…

2. Un miracle ! Mon père s'est réveillé

Un jour, deux ans plus tard, Grand-mère a dit qu'elle allait m'emmener voir mon père. J'étais ravie !

Mais quand j'ai vu mon père, j'ai été sidérée.

Père était couvert d'ecchymoses. Il était très maigre, et à peine conscient. Il n'entendait pas. Il ne reconnaissait pas ses propres parents - mes grands-parents. Il ne m'a même pas reconnue. Il donnait l'impression qu'il pouvait rendre son dernier souffle à tout instant.

On nous a dit que Père était un « malade mental » qui n'avait pas parlé depuis deux ans, et que sa « maladie mentale » avait été officiellement diagnostiquée par un psychiatre à l'hôpital psychiatrique !

Le père dont je me rappelait était une personne normale et en bonne santé. Qu'est-ce que la prison lui avait fait ? Comme les tortures ont dû être terribles. Mon cœur s'est brisé. Mon cœur a vraiment éclaté. J'ai eu la sensation d'être tombée dans une glacière. Je me sentais glacée jusqu'aux os. Je frissonnais involontairement.

Je ne pouvais pas comprendre. Père n'est pas une mauvaise personne. Il suit le principe de Authenticité-Bienveillance-Tolérance pour être une bonne personne. Il n'a commis aucun crime, alors pourquoi avait-il été arrêté maintes et maintes fois, et jeté en prison ? Pourquoi avait-il été torturé si brutalement qu'il était maintenant réduit à un état végétatif ? Il n'a été renvoyé à la maison que lorsque même les médecins ne pouvaient plus le sauver. Comme ce PCC est pervers ! Comment il est vraiment cruel ! Vraiment impitoyable ! Des larmes incontrôlables coulaient sur mon visage…

Beaucoup de tantes et oncles pratiquants ont lu tous les jours les livres de Dafa à Père. Ils ont émis des pensées droites pour lui. Bien qu'il ne pouvait pas entendre ce qu'ils disaient, les tantes et oncles ont cru qu'il pouvait entendre. Ils l'ont constamment encouragé.

Un jour, Père est tombé dans le coma. J'ai remarqué qu'il s'éteignait doucement. Il n'y avait pas de pratiquant autour. Grand-mère ne pouvait rien faire d'autre que de verser des larmes. Donc, je me suis assise sur le lit et, avec des larmes coulant sur mon visage, j'ai répété à haute voix la formule pour émettre des pensées droites.

Père avait des convulsions et de la difficulté à reprendre son souffle. Je continuais à réciter à haute voix la formule de l'émission des pensées droites pour détruire toute la perversité. J'ai également imploré le Maître de tout mon cœur pour sauver mon père.

Soudain, Père s'est réveillé !

Je me suis rendu compte que le Vénérable Maître avait sauvé mon père ! Le Maître est vraiment formidable !

Jour après jour, sous la protection du Maître, Père est allé de mieux en mieux. Il a progressivement retrouvé la pleine conscience, et a rapidement récupéré !

Merci Maître !

3. Remettre un DVD à une petite vieille dame

Il y avait une petite pratiquante que j'appelais Petite Sœur. Nous étudiions le Fa ensemble. Quand je lui ai dit que je voulais aller distribuer des DVD de Shen Yun, Petite Sœur a voulu aussi venir.

En vérité, nous étions toutes les deux très timides. Lorsque nous avons parlé de la distribution des DVD de Shen Yun, nous avions vraiment très peur toutes les deux. Pour mieux nous préparer, le soir avant de nous décider, nous nous sommes engagées à nous rappeler notre « plan » et avons fait un jeu de rôle. J'ai agi en tant que pratiquante et Petite Sœur comme une personne âgée non-pratiquante. Nous avons pratiqué notre jeu de rôle pendant longtemps.

Le lendemain, nous sommes allées au parc comme prévu, agir pour de vrai selon notre jeu de rôle. Nous avons décidé qu'on se sentirait plus en confiance en allant vers un groupe de l'âge de nos grands-parents. Cependant, lorsque nous avons trouvé une personne du genre typique de grand-mère et que nous sommes allées vers elle, nous avons perdu notre sang-froid et étions intimidées.

Afin de ne pas décevoir le Maître, pour le bien de sauver les êtres, nous avons finalement donné le premier DVD à une petite vieille dame frêle, malade et handicapée. Nous lui avons dit de se rappeler : « Falun Dafa est bon, le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon. »

Après cela, nous nous sommes senties heureuses, plus encouragées et vraiment motivées.

Et donc, nous avons distribué les DVD et clarifié la vérité conformément à ce que nous avions prévu de faire la première fois. Nous avons réussi à donner, l'un après l'autre, le deuxième, le troisième, puis le quatrième DVD. Certaines personnes ont effectivement demandé à avoir plus de DVD afin de pouvoir en donner à leurs bons amis !

Depuis ce jour, nous avons continué à aller au parc pour distribuer les DVD de Shen Yun. Nous étions si souvent là-bas qu'une grand-mère a fait notre connaissance. Elle est venue pour prendre soin de nous. Elle nous demandait si nous avions froid et elle nous a même donné à toutes les deux des chapeaux. Elle nous a remerciées et nous a dit qu'elle avait vraiment apprécié le DVD que nous lui avions donné.

Nous sentions que nous faisions de mieux en mieux et les choses devenaient plus faciles. Nous avons commencé au petit parc, puis nous sommes allées dans les rues, continuant à clarifier la vérité et à distribuer des DVD de Shen Yun.

Au début, nous n'osions cibler que les personnes âgées, mais plus tard, nous avons commencé à aborder toutes sortes de gens, peu importe leur âge. De cette façon, nous avons réussi à donner beaucoup de DVD de Shen Yun. Nous étions très heureuses, parce que nous étions en mesure de sauver les gens et d'aider le Maître à rectifier le Fa !

Quand je regarde les nombreuses années de ma jeune vie orageuse, je ne peux pas m'empêcher de penser combien je suis bénie d'avoir été réincarnée dans ma famille !

Comme enfant, j'étais trop jeune et ignorante. Parce que mes parents ont été persécutés, je suis devenu laxiste dans ma pratique et me plaignais souvent de ci et de ça. J'ai déçu le Maître plusieurs fois et de bien des façons, mais le Maître veille encore sur moi !

Je sais que je suis venue dans le monde pour obtenir le Fa et cultiver. Je ne laisserai jamais tomber le Maître ! Je vais toujours suivre le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance et mesurer chacune de mes pensées et actions selon ces principes. Je remercie le Maître de me donner autant d'occasions de cultiver, je vais travailler dur pour me débarrasser de tous mes attachements et sauver de plus en plus de gens, de sorte que, le moment venu, je rentrerai à la maison avec le Maître.

(Onzième conférence de partage d’expériences par Internet de Minghui pour les disciples de Dafa de Chine continentale)

Traduit de l'anglais en Suisse