(Minghui.org) Suite de la 3e partie
12. L'éventail en plumes de Kongming
Zhuge Liang, également connu sous le nom de Kongming, choisit une femme pour épouse qui n'aurait jamais pu être appelée une beauté. L’anecdote s’est transmise de génération en génération, et les gens aiment encore à l’entendre. Il y a de nombreuses légendes plaisantes concernant Zhuge Liang, et celle de son éventail en plumes est l’une d’entre elles.
Enfant, Zhuge Liang avait un excellent professeur qui lui enseignait l’art de la guerre et les changements au ciel et sur la terre. Alors qu’il était en excursion dans les montagnes, il remarqua une hutte. Tout à coup, une jolie jeune femme sortit sur le pas de sa porte. Elle fit signe à Zhuge et l’invita à venir prendre une tasse de thé et à jouer aux échecs.
Elle dit : « Revenez à votre convenance et nous ferons une bonne partie d’échecs. » Zhuge lui rendit visite tous les jours et passa toujours de bons moments. Cependant, il cessa d'être un élève attentif et ne pouvait plus retenir ce qu’il lisait dans ses livres, même après avoir lu un passage plusieurs fois. Son professeur n’était pas dupe.
Il dit : « Il est facile de détruire un arbre, mais difficile d’en planter un ! Sa beauté t’a ébloui et tu as été attiré par elle. Sais-tu que c'est une grue divine venant des cieux ? Et elle vient souvent dans ce monde pour séduire les mortels ? »
Zhuge se sentit honteux et demanda conseil à son professeur. Ce dernier lui tendit son bâton de marche et dit : « Chaque jour, elle prend un bain dans le lac. C’est le moment opportun pour cacher ses vêtements. Elle te cherchera pour se venger quand elle ne trouvera pas ses vêtements. Alors utilise ce bâton pour la frapper ! »
Étant un élève obéissant, Zhuge suivit le conseil. Quand la grue ne put pas trouver ses vêtements, elle reprit sa vraie forme et essaya de becqueter les yeux de Zhuge. Il l’esquiva, attrapa sa queue et frappa la grue avec le bâton.
Quand la grue blanche réalisa qu’elle n’avait plus le contrôle de la situation, elle se débattit pour se libérer et s'envola. Mais Zhuge tenait encore les plumes de sa queue dans ses mains, afin qu'elle ne puisse jamais revenir dans ce monde. Pour se souvenir de sa folie de jeunesse, Zhuge fabriqua un éventail avec les plumes de la queue en guise de rappel constant.
Encore aujourd’hui les gens le considère comme étant « sage au-delà des mots, avec une haute moralité, un esprit tranquille et ayant vécu une vie simple sans recherche. De manière avisée, il choisit pour épouse une femme laide. Il fût révéré pendant des générations, et de nombreuses légendes à son sujet se sont transmises de génération en génération. »
13. Ruan Shi – une femme laide
Mo Mu, l’épouse de l’Empereur Jaune ; Zhong Lichun, l’épouse du Roi Xuan de la Dynastie Qi ; Meng Guang, l’épouse de Liang Hong ; et Ruan Shi, l’épouse de Xu Yun, étaient souvent mentionnées comme étant les « quatre antiques femmes laides », mais elles étaient également réputées pour leur vertu.
Xu Yun était célèbre dans le Royaume de Cao et dans le Royaume de Wei durant la période des Trois Royaumes. Xu Yun épousa la fille de Ruan Dewei. La nuit de leurs noces, Xu Yun voyant que la fille de Ruan était laide, sortit de la chambre en courant, et refusa d’y retourner.
Hun Fan, l’ami de Xu Yun, vint le voir et dit : « Il doit y avoir une raison pour que la famille Ruan t’ait donné en mariage leur fille laide. Tu devrais essayer de découvrir pourquoi. »
Xu retourna dans la chambre, mais voulut partir aussitôt qu’il vit sa laide épouse, alors elle l’agrippa. Il se débattit pour se libérer, et lui demanda : « Les femmes ont ‘quatre vertus’. Combien en as-tu ? »
Son épouse dit : « À l’exception de la beauté, j’ai toutes les trois autres. Les érudits ont ‘une centaine de prescriptions’ à suivre. Combien es-tu capable d’en appliquer comme règle de vie ? »
Xu di : « Je remplis les critères pour chacune des cent prescriptions. »
Sa femme répondit : « Des cent critères, la vertu est numéro un. Tu as choisi l’apparence par-dessus la vertu. Comment peux-tu dire que tu réponds à toutes les exigences ? »
Xu tomba de haut. Depuis lors, tous les deux se sont respectés et aimés et ont vécu ensemble en harmonie.
Bien longtemps après on disait encore à leur sujet : « Un homme de bien a une centaine de prescriptions à suivre, et s’en tenir à la vertu en est la clé. Xu Yun ne put répondre quand Ruan Shi lui indiqua son omission. Une bonne épouse aime et aide son mari. Le couple a vécu ensemble en harmonie pendant de nombreuses années. »
14. Yuchi Jingde
Yuchi Gong, également connu sous le nom de Jingde, était un brillant général durant la Dynastie Tang. C'était l’un des vingt-quatre héros qui avaient leurs portraits dans Lingyange.
L’histoire tel un Miroir garde trace d’une conversation entre l’Empereur Taizhong et Yuchi Gong. L’Empereur demanda à Yuchi Gong : « Je veux que tu épouses ma fille. Qu’en penses-tu ? »
Yuchi Gong s’inclina devant Taizhong et refusa poliment : « Ma femme, quoique d’origine modeste, a partagé prospérité et mauvaise fortune avec moi pendant de nombreuses années. Je suis de talent modeste et d’un savoir peu étendu, mais j’ai entendu dire que quand un ancien devenait riche, il ne choisissait pas une autre épouse. Je ne souhaite pas épouser la princesse. »
(À suivre)
Traduit de l'anglais en Europe