(Minghui.org) En tant que pratiquants de la période de la rectification de Fa, notre mission est d'aider le Maître à sauver les êtres. Nous n'avons pas besoin d'endurer ou de supporter aucune sorte de persécution.
En entendant que nos compagnons de pratique avaient été illégalement condamnés, détenus dans un centre de lavage de cerveau, ou étaient torturés en prison, je me suis senti amer et triste. Je sais que les pratiquants doivent nier une telle persécution avec des pensées droites et désintégrer les forces anciennes qui contrôlent la brutalité perpétrée là-bas.
Je voudrais partager notre expérience en matière de coopération comme un seul corps, dénonçant la persécution et obtenant à la fin la fermeture du centre de lavage de cerveau.
Le centre de lavage de cerveau
Les autorités dans notre région ont implanté un centre de lavage de cerveau en 2009 et, là-bas, ont eu recours à une multitude de méthodes pour torturer les pratiquants. Nos pratiquants ont travaillé ensemble pour dénoncer la persécution auprès de la population locale. Après quatre ans d'efforts incessants, au cours de l'automne 2013, nous avons finalement obtenu la fermeture de ce centre.
Une pratiquante qui avait été persécutée dans un centre de désintoxication pendant un an et qui devait être libérée a été la première à être transférée au centre de lavage de cerveau.
Le Maître a dit :
« Exposer les policiers malveillants et les mauvais individus et rendre public les méfaits qu’ils ont commis joue un très grand rôle pour secouer et restreindre ces individus malveillants dépourvus de rationalité, en même temps en clarifiant la vérité à la population locale on expose directement la persécution perverse en générant une prise de conscience, c’est aussi un bon moyen pour sauver les gens empoisonnés et dupés par les mensonges. J’espère que tous les disciples de Dafa et les nouveaux élèves en Chine continentale vont faire cela et bien le faire. » (« Commentaire » daté du 15 novembre 2003 dans Points essentiels pour un avancement diligent Volume III)
Sécuriser l'information pour faire connaître la persécution
Après avoir étudié le Fa, nous avons réalisé que nous devrions commencer par révéler la persécution. Cependant, nous n'étions pas informé de ce qui se passait à l'intérieur du centre de lavage de cerveau et n'avions pas de liste des gardiens ou de la police. Nous avons décidé d'émettre de fortes pensées droites en groupe à des heures précises. Les résultats n'ont pas été aussi bons que nous l'avions espéré.
La pratiquante a été relâchée après 40 jours et nous avons eu finalement l'occasion d'avoir des informations sur ce qui se passait intra-muros. Elle avait été privée de sommeil, frappée au visage, forcée à rester debout de longues périodes, avait les mains menottées dans le dos, et on l'avait forcée à regarder des vidéos calomniant le Falun Dafa.
C'est alors que deux autres pratiquants ont été arrêtés et emmenés au centre de lavage de cerveau. Ils ont tous deux été torturés plus durement que la première. Les gardiens ont dénudé le pratiquant et l'ont électrocuté avec des matraques électriques. La pratiquante a été battue par un officier qui était assis sur elle. Elle a aussi été électrocutée avec des matraques électriques.
On nous a informés que plusieurs pratiquants d'une autre ville avaient également été transférés au centre de lavage de cerveau et étaient torturés.
Coopérer comme un seul corps
Nous avons rassemblé plus d'information sur les activités illégales qui se déroulaient dans le centre de lavage de cerveau et avons établi une liste de ceux qui étaient impliqués. Nous avons imprimé toutes ces informations sur des prospectus et les avons distribués dans toute la région.
Aucun pratiquant n'a été conduit au centre de lavage de cerveau après cela pendant un certain temps. Nous étions contents et pensions que le centre avait fermé ses portes.
Pourtant, deux pratiquants qui avaient purgé des peines de 10 ans de prison ont été arrêtés et emmenés là bas. Nous avons réalisé que nous devions continuer à dénoncer la persécution, donc nous avons fait plus d'affiches et de prospectus. Cette fois-ci nous y avons inclus la localisation du centre, une liste des auteurs, et les méthodes de torture pratiquées. Pour faire sortir l'information discrètement, nous avons utilisé des billets de banque avec des messages imprimés dessus pour informer le public sur la persécution du Falun Gong.
Nous avons entendu dire qu'un ami de la personne en charge du centre de lavage de cerveau avait vu, écrit sur un billet, le nom du fonctionnaire responsable et l'en avait informé. Après cela, ce fonctionnaire a été beaucoup moins actif dans l'exercice de la persécution.
Le harcèlement se poursuit
Le centre de lavage de cerveau a été fermé pendant un certain temps. Néanmoins, la police continuait à harceler les pratiquants, tout particulièrement ceux qui y avaient été détenus. Un jour, des policiers sont allés chez un pratiquant et ont enregistré leur conversation. Ils cherchaient à savoir si le pratiquant avait révélé ce qui était arrivé sur le site Internet Minghui.
Quelques pratiquants ont été conduits au centre de lavage de cerveau au cours de l'été 2014. Le chef du centre de lavage de cerveau leur a crié dessus : « Mettre mon nom sur des billets de banque ne me fait pas peur ! » Il a même battu des proches de pratiquants détenus qui étaient venus leurs rendre visite.
Trouver les moyens de dévoiler la persécution
Après en avoir discuté à plusieurs reprises, nous sommes arrivés à la conclusion que ce centre de lavage de cerveau ne devrait même pas exister. Puisque les pratiquants et les membres de leurs familles étaient persécutés là-bas, il devait être fermé dès que possible. Nous avons coopéré comme un corps uni, décidant d'une seule pensée dans tous nos esprits : « désintégrer le centre ». Nous avons bien coopéré. Des pratiquants ont étudié le droit, prenant acte des activités illégales se déroulant au centre, et documentant les violations de l'actuelle législation chinoise.
Nous avons fait connaître leur inconduite au public. Certains pratiquants ont envoyé au responsable du centre et à la police des SMS contenant les informations que nous avions recueillies. Nous avons également informé l'Organisation mondiale d'investigation sur la persécution du Falun Gong et leur avons demandé d'envoyer un message vocal au chef du centre de lavage de cerveau.
D'autres pratiquants surveillaient les activités du centre de lavage de cerveau depuis un immeuble de l'autre côté de la rue. Ils prenaient des photos, particulièrement du responsable du centre, et ont mis les numéros de téléphone, les adresses personnelles, et les détails des membres des familles des employés du centre sur des affiches et des dépliants.
Nous avons placardé l'information partout, spécialement dans les zones où ces personnes vivaient. Quand les affiches étaient arrachées, nous en remettions, pour que les gens puissent apprendre la vérité.
D'après des pratiquants détenus dans le centre, les auteurs avaient très peur d'être photographiés. Finalement, tous les pratiquants détenus ont été relâchés. Comme Maître dit :
« La puissance de la Loi dans les pensées droites
Détruit les tanières des démons »
(« Encercler et exterminer » dans Hong Yin Vol. II)
Tant que nous agissons en accord avec ce que demande le Maître « …un seul juste terrasse cent mauvais. » (Troisième leçon du Zhuan Falun) Nous avons le pouvoir de refuser et détruire n'importe quel arrangement des forces anciennes. En conséquence, le centre de lavage de cerveau ne devrait pas exister.
Bien que la police nous ait dit « Nous reviendrons pour ouvrir à nouveau le centre » nous n'avons pas été émus. Nous avons pensé que le centre de lavage de cerveau ne devait pas exister et qu'il devait être complètement désintégré car le Maître ne le reconnaît pas.
Traduit de l'anglais en France