(Minghui.org) Le tribunal municipal de Xuanwei dans la province du Yunnan a jugé les pratiquants de Falun Gong, Mme Pu Meie (浦 梅 娥) et M. Gao Zemeng (高 泽孟), le 26 novembre 2014. Leurs avocats ont plaidé non coupables en leur nom, et les deux défendeurs ont dit au juge comment ils avaient bénéficié de la pratique du Falun Gong.
Mme Pu Meie : Dépasser les préjugés pour apprendre le Falun Gong
Mme Pu Meie avait 45 ans et possédait une entreprise de couture. Elle a dit au juge qu'elle avait commencé à pratiquer le Falun Gong au cours d'une détention précédente. Elle avait été emprisonnée en 2000 pour un crime qu'elle a commis.
Quand elle a rencontré une pratiquante de Falun Gong, elle a d'abord eu peur, parce qu'elle croyait la propagande haineuse du régime communiste utilisée pour appuyer sa campagne de persécution contre le Falun Gong. Au fil du temps, elle a observé que cette pratiquante était toujours de bonne humeur malgré ses circonstances. Elle ne se mettait pas en colère, peu importe comment elle était maltraitée. Mme Pu a décidé de faire sa connaissance et a commencé à pratiquer le Falun Gong elle-même.
Mme Pu a rapporté devenir en forme et en santé en pratiquant le Falun Gong. Elle a dit avoir également été transformée en une personne bienveillante. Quand elle a commencé à partager son expérience personnelle avec les autres, elle a été arrêtée. Elle a expliqué à tout le monde dans la salle d'audience comment elle a été torturée par des chocs électriques, le « banc du tigre » et l'isolement.
M. Gao Zemeng : Arrêté pour avoir partagé un trésor nouvellement découvert
M. Gao Zemeng, 38 ans, travaillait comme gardien de sécurité d'hôtel. Il a dit au juge comment il était venu à pratiquer le Falun Gong. En 2009, il a vu une copie du Zhuan Falun dans une librairie et l'a achetée par curiosité. Il pensait que c'était une excellente pratique et a commencé à suivre les enseignements. Il a connu de grands bénéfices et a voulu partager avec d'autres. Il a été arrêté quand il l'a fait.
Les avocats signalent l'interférence policière lors de la rencontre avec leurs clients
Les avocats défendant Mme Pu et M. Gao ont souligné lors de l'audience que la police n'avait aucune preuve pour prouver que les pratiquants avaient commis un crime. Lorsque les procureurs ont prétendu que le Falun Gong était une secte, les avocats ont noté qu'il n'y avait pas de loi à cet effet.
Les avocats ont également fait valoir que la police n'avait pas suivi les procédures juridiques, qu'ils avaient procédé à l'arrestation avant d'avoir des preuves d'un crime. Lorsque leur cas a été transféré au Parquet, les policiers n'ont pas permis aux avocats de rencontrer les pratiquants, affirmant que l'affaire était de nature politique. Lorsque le cas est allé au tribunal, les policiers ont dit aux avocats qu'ils devaient obtenir l'autorisation du Bureau 610 pour voir leurs clients.
Les avocats ont affirmé que leurs clients n'avaient rien fait d'illégal et ont demandé au juge de se conformer à la loi et d'effacer les accusations contre les pratiquants.
Traduit de l'anglais au Canada