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La prison pour femmes du Heilongjiang est tristement célèbre pour la torture infligée aux pratiquantes de Falun Gong

27 décembre 2014 |   Écrit par un correspondant de Minghui dans la province du Heilongjiang

(Minghui.org) La prison pour femmes du Heilongjiang, dans la ville de Harbin, est une des plus tristement célèbres prisons de la Chine. À l’intérieur des murs, le régime chinois fait des efforts pour forcer les pratiquantes de Falun Gong à renoncer à leur croyance en les torturant. Le quartier n° 11 est connu comme étant le lieu de torture des pratiquantes.

Les principaux auteurs des atrocités commises contre les pratiquantes de Falun Gong sont le chef de division Wang Xiaoli (王晓丽), le chef adjoint de la division Ge Xuehong (戈雪红). Les deux ont ordonné aux détenues criminelles de torturer les pratiquantes et d’assigner des détenues pour surveiller les pratiquantes.

Si les pratiquantes protestent contre la détention illégale et refusent de se plier aux demandes des gardes, les détenues en assignation sont obligées de s’occuper de la charge de travail des pratiquantes, en plus de leur propre lourde charge de travail. Cela crée de la haine envers les pratiquantes et intensifie souvent les mauvais traitements perpétrés contre elles.

La prison assigne les pratiquantes à un des deux groupes : le « groupe d’attaque » dont le chef est la détenue criminelle Wang Keke (王可可), ou le « groupe de renforcement » qui comprend des sessions de lavage de cerveau. Le « groupe d’attaque » comprend les détenues les plus brutales de la prison. N’importe quelle pratiquante qui proteste contre la persécution en refusant de travailler est emmenée au « groupe d’attaque », où elle fait face à une torture de plus en plus brutale.

Torture du « petit tabouret »

Les pratiquantes emmenées au quartier n° 11 sont assujetties à la torture du « petit tabouret ». Cette torture exige que la victime s’asseye tout droit pendant de longues heures sur un petit tabouret, les genoux pliés, les mains sur les genoux et les pieds ensemble, les yeux ouverts en tout temps.

Reconstitution de torture : s’asseoir sur un petit tabouret

pendant une période prolongée

La pratiquante Mme Wang Jianhui (王建辉), est une ancienne employée de l’hôpital général du champ de pétrole de Daqing, qui purgeait une peine de six ans parce qu’elle pratique le Falun Gong lorsque Wang Xiaoli était chef de division du quartier n° 11.

Wang a forcé Mme Wang à s’asseoir sur le petit tabouret de 5 h à 21 h chaque jour. Cette torture a causé des blessures suppurantes, et finalement, Mme Wang a refusé de continuer de s’asseoir sur le tabouret bien qu’elle ait été battue.

Torturée par des chaînes au sol

Les chaînes au sol sont une autre méthode de torture employée au quartier n° 11. La victime est détenue dans une cellule d’isolement, avec les mains et pieds enchaînés à un anneau au sol.

Reconstitution de torture : verrou des chaînes au sol

Pour avoir refusé de s’asseoir sur le petit tabouret, Ge Xuehong a transféré Mme Wang Jianhui dans une cellule d’isolement, où ses mains et pieds ont été enchaînés à un anneau au sol. Elle a été confinée dans cette position douloureuse pendant 15 jours consécutifs. Elle devait manger, dormir et se soulager en étant enchaînée à l’anneau.

Tabassage

Quand les deux autres méthodes de torture n’arrivent pas à forcer une pratiquante à céder aux demandes des gardes, ils ont recours au tabassage.

Reconstitution de torture : tabassage

Mme Wang Jianhui a continué à résister aux demandes des gardes, en refusant de s’asseoir sur un petit tabouret, en refusant de répondre à l’appel et en refusant de faire des travaux forcés.

Wang Xiaoli et Ge Xuehong ont ordonné à cinq détenues, y compris Wang Keke, de donner des coups de pieds dans les jambes de Mme Wang jusqu’à ce qu’elle tombe par terre. Le tabassage a été infligé chaque jour du 9 juillet au 9 septembre 2014. Quand cette agression ne l’a pas fait céder, ils ont tiré Mme Wang Jianhui dans un endroit sans caméra où ils lui ont donné des coups de pied sur la poitrine et entre les jambes et lui ont tiré les cheveux. Ils ont mis un chiffon dans sa bouche et lui ont enveloppé la tête d'un ruban adhésif en toile pour l’empêcher de crier au cours du tabassage.

Malgré la torture et les mauvais traitements, Mme Wang est restée inébranlable dans sa croyance.

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Traduit de l’anglais au Canada