(Minghui.org) Quand on fête le Nouvel An ou d'autres occasions festives les gens dans le monde entier aiment utiliser des guirlandes de lumières colorées pour ajouter à l'atmosphère festive. Mais, le plupart des gens ne savent pas sans doute dans quelles conditions ces objets amusants sont produits. Beaucoup sont fabriqués à la main par des détenus du centre de détention de Taiyuan dans le province du Shanxi où des pratiquants de Falun Gong et d'autres personnes sont assujettis journellement à du travail d'esclave.
Travail d'esclave
Au début de l'année 2013, le centre de détention de Taiyuan a mis au point un plan de longue durée avec plusieurs soi-disant « hommes d'affaires » venus du sud de la Chine. Ils ont obligé les détenus, dont les pratiquants de Falun Gong, à produire des guirlandes de lumières à exporter en Malaisie, Australie et d'autres pays.
Le quota de travail de chacun, qui était de 100 guirlandes par jour, a été majoré à 600. Dans la chaîne d'assemblage il y avait plusieurs étapes, dont, la connexion de filaments, le tirage de fils, l'insertion d'ampoules, la fabrication de prises etc. Avec la majoration des quotas, pratiquement aucun détenu ne pouvait tenir la cadence du travail.
Tous les détenus au centre de détention de Taiyuan devaient de se lever à 6h du matin et commencer le travail aussitôt le petit déjeuner terminé. De nombreuses personnes continuaient de travailler même quand elles étaient dans les toilettes afin de remplir leur quota journalier.
On servait le repas de midi à 11h. Les détenus continuaient le travail pendant qu'ils faisaient la queue pour le repas. Souvent ils n'avaient pas le temps de se laver les mains avant le repas. Certains n'avaient même pas le temps de manger et d'autres continuaient à travailler en mangeant. Ceux qui mangeaient lentement se faisaient disputer parce qu'ils ralentissaient la chaîne de production.
Les détenus n'avaient pas le droit de faire une pause à midi même par la chaleur de l'été. Ils avaient ordre de continuer le travail après le repas du soir et devaient souvent faire leur travail au lit afin de remplir le quota journalier.
Le profit plus important que la santé.
Après plusieurs mois de ce travail, les doigts des détenus se déformaient et étaient couverts de grosses ampoules. Ils avaient souvent des crampes aux doigts et aux bras, et leurs mains étaient engourdies et douloureuses. La douleur les empêchaient fréquemment de s'endormir la nuit.
La vision des détenus a aussi été endommagée à force de connecter des minces filaments pendant de longues périodes sans pause. Ils se sentaient faibles et malades.
Bien que les gens travaillaient dur, la plupart n'arrivaient pas à terminer leur quota. Le résultat était qu'on les disputait, les injuriait, les insultait, les forçait à rester debout, les pénalisait avec du travail supplémentaire et même, on faisait payer des amendes à ceux qui étaient responsables de la production. Pendant qu'ils surveillaient les détenus, les gardes réprimandaient ceux qu'ils considéraient comme des « paresseux » et poussaient constamment tout le monde à travailler d'avantage afin d'augmenter les profits.
Il fallait travailler à chaque instant tant qu'on était vivant.
Le centre de détention a ainsi fait un maximum de profit, en profitant au maximum du travail d'esclave des détenus et en sacrifiant leur santé.
Traduit de l'anglais en France