(Minghui.org) Suite de la 1ère partie
4. Ma guérison d’une maladie osseuse invalidante a convaincu les gens du pouvoir de guérison du Falun Gong
J'ai été dévastée le 20 juillet 1999, quand une pratique aussi fantastique qui m'a sauvé la vie a été la cible d'une campagne de persécution brutale. J’ai décidé de dire à chacun comment le Falun Gong m'avait ramenée à la vie d'une maladie osseuse invalidante.
Médecins et patients étonnés de me voir marcher si bien
Une copie du diagnostic de Mme Ma Zhongbo de l’Institut de recherche de la nécrose du Nord.
J'ai visité l'Institut de recherche de la nécrose du Nord de Harbin à nouveau en mars 2000 pour reprendre mon dossier médical et une copie de mon scanner. Le directeur de l'institut, le Dr Zhang, a été stupéfait de me voir : « N'es-tu pas celle qui rampait sur le sol ? » J'ai dit : « Oui. »
Il était encore plus surpris : « Tu peux marcher maintenant ? » J'ai répondu : « Ne suis-je pas juste entrée en marchant ? » Je suis ensuite fait des allées et venues dans la salle et lui ai dit que j'étais maintenant une personne valide qui pouvait tout faire.
Après avoir découvert que je n'avais pas commandé de prescriptions depuis ma dernière visite en février 1999, le Dr Zhang était désireux de découvrir mon secret : « Ta guérison ne doit pas être le résultat de la médecine. Dis-moi comment ? »
Je lui ai répondu : « Je me suis rétablie parce que je pratique le Falun Gong ! » Immédiatement, j'ai été poussée par un policier visitant l'hôpital. Il a dit :« Venez avec moi. Comment osez-vous parler de Falun Gong ? »
J’ai dit : « Et alors ? Ce que j’ai dit est vrai ! »
Dr Zhang était d’accord : « C’est vrai. Nous ne pouvons pas le nier. C'est vraiment un miracle ! » Le policier est devenu silencieux.
J'ai d'abord refusé la suggestion du Dr Zhang de faire un autre scanner de mes os, mais j'ai changé d'avis quand il a offert de le faire gratuitement.
Plusieurs autres patients de l'institut ont entendu mon histoire et ne pouvaient pas attendre de voir les résultats du scanner.
À la surprise de tout le monde, le nouveau scanner était exactement comme le précédent. Dr Zhang était dérouté : « Eh bien, tu n’es pas rétablie ! Regarde, tes os ressemblent encore à des pommes de terre pourries. » Cependant, j'étais capable de marcher et de m’accroupir sans aucun symptôme de la nécrose.
S'il n'y avait pas eu Dr Zhang et le scanner, toutes les personnes présentes auraient probablement facilement discrédité mon histoire de guérison.
Un médecin a conclu : « Le Falun Gong peut vraiment guérir les maladies. » Un autre a répondu : « Bien sûr. Sinon, pourquoi tant de gens le pratiqueraient-ils ? » Un troisième a renchéri : « Puisque le Falun Gong vous a apporté un tel miracle, je n'ai aucun doute que ce que le régime a fabriqué contre la pratique est faux. Pourquoi ne dites-vous pas à tout le monde comment le Falun Gong vous a aidé ? »
J’ai dit : « Bien sûr, je vais le faire. »
La police m’a libérée après que les villageois aient témoigné de mon incroyable guérison
J'ai visité le bureau des appels locaux pour dire au personnel comment le Falun Gong m'avait permis de marcher à nouveau, malgré le fait qu'on m'ait diagnostiqué une maladie osseuse invalidante, ainsi que les résultats du scanner.
Quand je leur ai demandé pourquoi le régime mentait à propos du Falun Gong, ils ont, à la place, appelé le Bureau 610.
Après avoir été amenée au poste de police d'Acheng, la police a appelé mon village pour vérifier mon identité. Tout ceux qu’ils ont contacté ne pouvaient pas attendre pour partager mon histoire étonnante de guérison : « Cette femme souffrait de nécrose et était complètement paralysée. Mais maintenant, elle va tout à fait bien, tout cela grâce à sa pratique du Falun Gong. »
Les policiers n'étaient plus soupçonneux vis-à-vis de mon histoire, mais ils n’étaient pas sûrs de quoi faire ensuite.
Un policier a concédé : « Son histoire est vraiment vraie. Je ne peux pas me résoudre à l'envoyer dans un centre de détention. Je ne veux pas obtenir un mauvais karma. » Il sait que le Falun Gong est bon.
Après une réunion de deux heures pour discuter de mon sort, la police m'a libérée.
5. À la suite de mes deux appels à Pékin, j’ai été détenue et torturée
En apprenant mon projet de me rendre à Pékin pour faire appel pour le Falun Gong, mon père était très favorable : « Tu dois y aller même si personne d'autre ne le fait ! Le Falun Gong t'a sauvé la vie. » Ma famille a emprunté de l'argent pour mes dépenses de voyage.
Le gavage m’a occasionné des douleurs atroces
Après ma visite au Bureau national d'appel le 5 juin 2000, j'ai été arrêtée et bientôt transférée au Centre de détention n°2 dans la ville d'Acheng.
Au cours de ma détention, j'ai fait une grève de la faim pour exiger ma libération. En réponse, les gardiens ont obtenu que des médecins de l'hôpital d'Acheng me gavent. Plusieurs fois, le tube a été inséré dans ma narine et sortait par ma bouche. Une fois, le tube a été inséré sept fois de suite.
Le gavage m'a causé une douleur atroce et du mucus et des larmes me venaient à chaque fois. Les gardiens ont ajouté intentionnellement du sel et de l'alcool dans le liquide de gavage pour rendre ma vie encore plus misérable. Le sel me donnait soif et ils ont ajouté de l'alcool parce qu'ils savent que les pratiquants de Falun Gong ne boivent pas d'alcool.
J'ai été libérée deux mois plus tard, mais ma famille n'a pas été autorisée à venir me chercher jusqu'à ce qu'ils soient obligés de payer 500 yuan aux gardiens.
Mourir d’un cancer du sein
Je me suis rendue à Pékin une deuxième fois en octobre 2000 pour faire appel pour le Falun Gong, pour être de nouveau arrêtée. Après avoir été incarcérée au centre de détention n°1 du district d'Acheng, j'ai été transférée au notoire camp de travail de Wanjia pour une peine d'un an.
Dans le but d'humilier les pratiquantes qui refusaient de renoncer à leur croyance envers le Falun Gong, le camp de travaux forcés les déplaçaient vers les cellules des détenus de sexe masculin et les laissaient là jour et nuit. J’ai été soumise à deux reprises à une telle humiliation.
Le jour des au camp de travail de Wanjia, les gardiens ont rassemblé chacune de celle qu’ils considéraient comme des pratiquantes « pures et dures » dans le champ de la piste.
Shi Yingbai, directeur adjoint du camp de travail, a montré son nez et a dit : « Qui est la loi ? Je suis la loi une fois que la porte du camp de travail est fermée ! »
Sous la directive de Shi, les gardiens ont été divisés en groupes de cinq personnes, chaque groupe se liguait contre une pratiquante. Tant que nous refusions d'aller vers les cellules des détenus de sexe masculin, nous étions brutalement battues.
Quand une gardienne m'a demandé pourquoi je ne bougeais pas, j'ai tourné le dos : « Pourquoi ? Vous ne voyez pas que je suis une femme ? Où allez-vous nous traîner ? »
Elle a répondu : « Les cellules des hommes. » Je lui ai dit que j'avais déjà été là une fois et je savais ce que c'est. En fait, mon cœur tremblait encore de penser à comment une autre pratiquante est devenue folle après y avoir été violée.
La gardienne a attrapé mes cheveux et a commencé à me traîner vers l'avant sur le sol sablonneux. En peu de temps, mon dos et mes talons ont commencé à saigner et mes chaussures sont tombées.
Je lui ai demandé : « Pourquoi êtes-vous si brutale ? Vous n'agissez pas comme une femme ! N'avez-vous pas une fille dans votre famille ? Pourquoi êtes-vous si brutale avec d'autres femmes ! »
Elle a fermé les yeux à la place.
J'ai essayé de mon mieux de résister, mais ils m’ont soulevée et m’ont transportée de force à la cellule des détenus de sexe masculin.
Après avoir été accroupi pendant deux nuits et un jour, j'ai vu mon pied droit suppurer et il est devenu si enflé qu'il ne pouvait plus tenir dans ma chaussure.
Les gardiens ne m'ont pas laissé me lever même si je ne pouvais plus m'accroupir. Au lieu de cela, ils m'ont suspendue par les bras au niveau supérieur d'un lit superposé et ne m’ont pas libérée jusqu'à ce que je me sois évanouie de douleur. Après que je sois revenue à moi, ils m'ont forcée à m'accroupir à nouveau.
Ils m'ont aussi forcée à m'asseoir sur un petit tabouret pendant plusieurs jours et nuits. Mon derrière s'est infecté par la suite et le pus a collé à mon pantalon. J'ai été privée de sommeil et je ne pouvais pas prendre de douche non plus.
Après neuf jours de cette torture, j'ai été renvoyée à la cellule des femmes détenues. À ce moment là, je ne pouvais plus marcher et j'avais une forte fièvre. Après plusieurs jours la fièvre est tombée, mais je sentais une bosse sur mon sein droit et ça me faisait vraiment mal.
Environ 20 jours plus tard, une nuit, j'ai été stupéfaite de voir du sang noir et pourpre et du pus jaillir de mon sein droit enflé. Ma compagne de cellule, aussi une pratiquante, a essayé d'arrêter le fluide avec le papier de toilette, mais cela n'a pas fonctionné. Elle a ensuite tenu une cuvette sur ma poitrine pour récupérer le fluide.
Quand une gardienne est venue pour vérifier ce qui se passait, elle a été horrifiée par ce qu'elle a vu et s'est enfuie tout de suite. Plusieurs gardiennes sont venues. Chaque fois qu'elles touchaient accidentellement ma poitrine, le sang et le pus se répandaient. Il semblait qu’il restait seulement de la peau à mon sein droit.
J'ai été envoyée à l'hôpital, mais le médecin m'a dit après un examen rapide : « La totalité du sein est creux. Il n'est pas nécessaire de faire une opération. Il ne reste plus rien. » À cette époque, je ne pesais que 32kg (70 livres) en raison de la forte fièvre et de la torture.
Je dois vivre
J'ai été renvoyée à la maison le 6 juillet 2001, après huit mois de détention. Les employés du Bureau 610 et la police locale ont sans vergogne médiatisé que je mourrais d'un cancer du sein en raison de ma pratique du Falun Gong. Ils n'ont ménagé aucun effort pour répandre ce mensonge dans la communauté.
J'étais si faible que je ne pouvais même pas ouvrir les yeux. Au lieu de se montrer préoccuper pour moi, mon mari m'a traitée comme une étrangère. Il a refusé de cuisiner pour moi, encore moins de s'occuper de moi pour mes autres besoins. Chaque jour, je ressentais une douleur immense et j’ai souvent perdu conscience en conséquence.
Mon cœur était brisé et j’avais presque envie d'abandonner. Pourtant, la pensée que j'avais encore le Maître m'a permis de tenir.
Vers le dixième jour, j'ai senti que j'allais mourir et je me demandais : « Que dois-je faire ? »
J'ai essayé de me rappeler le jour où je suis rentrée chez moi. Les rumeurs fusaient que j'avais développé un cancer du sein en raison de ma pratique du Falun Gong. Certains ont même dit avec des arrière-pensées : « Allez voir Bo [mon nom]. Elle va mourir. Même le Falun Gong ne peut pas la sauver cette fois. »
Un ami est venu me voir et a dit : « Nous avions pensé faire une levée de fonds de 10 000 yuans pour votre traitement à l'hôpital, mais nous sommes inquiets de la possible rechute de votre nécrose sans votre pratique du Falun Gong. Le cancer du sein est une autre maladie mortelle. Tout ce que vous pouvez faire est de demander à votre Maître de l'aide. Si vous pouvez guérir de ce cancer du sein, l'ensemble de notre village va pratiquer le Falun Gong. S'il vous plaît, faites vos exercices ! »
J'ai tout de suite compris que mon destin, ma vie ou ma mort, affecterait directement l'attitude des gens envers le Falun Gong.
Bien que je sois très faible, j’ai raffermi ma pensée : « Je suis une pratiquante de Falun Gong. Je ne vais pas mourir. Peu importe la difficulté, je vais continuer à vivre de telle sorte que je ne serai pas utilisée pour diffamer le Falun Gong. »
Je dois vivre.
Avec cette pensée, la douleur dans tout mon corps a diminué et ma tête n’était plus désorientée.
J’avais une pensée ferme et claire que j’étais une pratiquante et que mon Maître prendrait soin de moi.
(À suivre)
Traduit de l’anglais au Canada