(Minghui.org) Le but de la cultivation est d'améliorer son caractère et de développer sa sagesse. À mon avis, s'il n'y avait pas de persécution en Chine, tous les pratiquants de Falun Dafa feraient bien dans leurs professions. Leurs vies seraient complètement différentes des descriptions diffamatoires diffusées par le Parti communiste chinois (PCC ).

La persécution a brisé les familles des pratiquants et causé des souffrances inhumaines indescriptibles. J'ai connu la persécution, mais malgré un traitement injuste, j'ai pu cultiver et bien faire dans ma profession. Pour moi, cette expérience personnelle est le reflet de la grande puissance du Falun Dafa.

Expulsée d'une agence

Je travaillais dans le département des ressources humaines d'une institution militaire. Le travail n'était pas difficile et le salaire était bon. Mon patron était satisfait de mon rendement et était prêt à me promouvoir à un poste administratif plus élevé.

Mais la persécution du Falun Dafa qui a commencé le 20 juillet 1999, a été le point tournant dans ma vie professionnelle. Je n'étais pas certaine de ce qu'il fallait faire. J'ai finalement décidé d'en parler à mes supérieurs. Je leur ai dit que je pratiquais le Falun Dafa et que je n'y renoncerais pas. Le résultat était inévitable. Même si j'avais la préférence personnelle de mes supérieurs, ils ont dû me congédier. Ils m'étaient reconnaissants de leur rendre la tâche facile.

L'un d'eux voulait savoir pourquoi je ne pouvais pas simplement pratiquer à la maison et n'en parler à personne. Je lui ai dit que l'authenticité est un principe que tous les pratiquants doivent suivre. Il a dit que s'il était le directeur d'une entreprise privée, il embaucherait assurément une exceptionnellement bonne personne comme moi. Il m'a ensuite exprimé son inquiétude que toutes les chances seraient contre moi sous le régime communiste et que j'aurais de la difficulté à gagner ma vie. Dans mon esprit, je savais que je pourrais surmonter toutes les difficultés en m'assimilant au Fa et avec l'aide du Maître.

Quand je suis partie, mes collègues ont dit : « Tu es vraiment une bonne personne. Tu vas nous manquer. » Un collègue, qui pouvait sentir la bonté et la bienveillance affichée dans ma cultivation, a déclaré : « La personne la plus gentille au sein de notre agence a été expulsée. Il n'y a pas de justice dans cette société. »

Cultiver sans regrets

Après avoir quitté mon travail, je suis allée faire appel à Pékin pour le droit de pratiquer le Falun Dafa. Les policiers m'ont battue, mais je ne les déteste pas. Ils font pitié parce qu'ils ne connaissent pas la vérité sur le Falun Dafa.

De retour chez moi, j'étais convaincue que je pourrais trouver un emploi. En effet, peu de temps après, une entreprise privée m'a embauchée comme chef de bureau. Il y a une grande différence entre une organisation publique et une entreprise privée en termes d'avantages et de rémunération. Cependant, pour une pratiquante, la renommée et les avantages n'ont pas d'importance. Je me concentrais sur la cultivation.

Malgré ma position, je faisais tout ce qui était nécessaire pour améliorer l'entreprise au point de déplacer toute seule toutes les choses dans l'entrepôt de la compagnie. Mon patron était surpris, mais je sais qu'une pratiquante devrait toujours être utile. Être considérée comme une personne exceptionnellement bonne en fait partie.

Mon patron était convaincu qu'il pouvait me faire confiance, il m'assignait des tâches importantes et me donnait des augmentation de salaire.

J'ai établi un petit centre de clarification de la vérité sur le Falun Dafa à la maison. Quand j'allais en dehors de la ville pour affaires, je distribuais des documents.

Réussir à faire face aux épreuves

Même si j'avais perdu mon emploi au gouvernement, ma vie familiale était heureuse. Mon mari n'était pas un pratiquant. Il travaillait dans une agence gouvernementale, mais il soutenait ma décision de cultiver. Il voyait la nature perverse du PCC et s'inquiétait pour ma sécurité.

En 2006, mon mari vivait sous une grande pression tandis qu'il s'occupait de choses familiales. Il faisait face à plusieurs problèmes et cette pression a entraîné sa mort. La charge de ma famille m'est donc revenue et j'ai dû quitter mon emploi. À 37 ans, j'ai perdu mon mari et j'ai fait face à une montagne de dettes, j'étais mal comprise par mes parents et amis.

J'étais certaine que j'étais persécutée par la perversité et je restais droite parce que je savais qu'en tant que pratiquante avec une grande bienveillance et tolérante, rien ne pouvait m'arrêter. Je m'occupais de ma fille et de mes parents. La vie était très difficile, mais je continuais à croire qu'en vivant selon les principes d'Authenticité-Bienveillance-Tolérance dissiperaient l'obscurité qui m'entourait.

J'ai travaillé pour plusieurs entreprises entre 2006 et 2009. Mes patrons m'ont souvent dit que j'étais exceptionnellement bonne et pas une femme ordinaire. Je continuais à dire aux gens les faits sur le Falun Dafa et travaillais fort pour améliorer mes compétences professionnelles.

En 2009, j'ai été embauchée par une excellente entreprise. J'ai été embauchée même si l'emploi était destiné à une personne plus jeune.

Le directeur était impressionné par mes compétences en communication et quand j'ai demandé un salaire un peu plus élevé que celui qui était offert, il a convaincu son patron de m'accorder ce que je demandais. Ils étaient tellement impressionnés par mon rendement le premier mois, qu'ils m'ont proposé un poste permanent. Au bout de six mois, j'ai été promue au poste de directrice d'un département et payée un salaire encore plus élevé.

En tant que professionnelle en ressources humaines, je suis responsable d’interviewer les employés potentiels.

Un jour, un candidat a amené un enfant retardé mentalement à l'entrevue. Après m'être renseignée sur la situation de l'enfant, je lui ai dit de réciter « Falun Dafa est bon, Authenticité-Bienveillance-Tolérance sont bons » à la maison et lui ai dit qu'il en recevrait des bienfaits. Il a senti ma bienveillance, et à son retour chez lui, il m'a téléphoné et m'a dit : « Grâce à vous, je veux travailler dans votre entreprise pour que nous puissions être collègues. Je ne peux pas perdre cette occasion de vous avoir comme collègue. »

La pratique de Dafa m'a rendue beaucoup plus aimable. Trouver le bon employé est difficile, mais j'ai pu embaucher les gens dont mon entreprise avait besoin. Mon directeur a dit : « Vous êtes prédestinée à être recruteur. Vous trouvez toujours les gens dont notre entreprise a besoin. »

Je crois que ce que les autres disent à mon propos est vrai. Je suis bienveillante et les gens aiment travailler avec moi. Mais, si je ne pratiquais pas Dafa, d'où viendrait ma bienveillance ? J'étais une enfant timide. Sans la cultivation, je doute que j'aurais pu surmonter les épreuves que j'ai rencontrées.

Grâce à la cultivation, j'ai appris que le vrai but dans la vie est de retourner à mon véritable foyer céleste. Je ne suis pas intéressée aux avantages et à la renommée dans ce monde, mais ça ne veut pas dire que je ne peux pas en avoir. Lorsque nous nous efforçons à faire un bon travail sans attentes en retour, nous devenons des employés précieux.

La cultivation du Falun Gong m'a apporté tout ce que j'ai. Plus de dix années d'épreuves m'ont rendue plus mature et avec une meilleure compréhension de la cultivation.

Traduit de l'anglais au Canada