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Le Canada soulève la question des prélèvements d’organes au Conseil des droits de l’homme des Nations Unies

18 mars 2014 |   Écrit par Xin Zi, correspondant de Minghui à Ottawa, Canada

(Minghui.org) Le gouvernement du Canada a soulevé la question des prélèvements d'organes autorisés par l'État en Chine le 12 mars 2014, lors de la 25e session ordinaire du Conseil des droits de l'homme des Nations Unies.

Mme Anne-Tamara Lorre (à droite), représentant le Canada à l’ONU, a soulevé la question du prélèvement d'organes et de la persécution du Falun Gong.

Mme Anne-Tamara Lorre, la représentante du Canada à l'ONU, a expliqué que la promotion et la protection de la liberté religieuse est une priorité de la politique étrangère du Canada.

Le communiqué de presse officiel quotidien du Conseil des droits de l'homme a relaté son discours du 12 mars : « Le Canada reste profondément préoccupé par le sort des communautés religieuses persécutées dans différentes parties du monde où, soit en raison de restrictions gouvernementales ou hostilités sociales extrêmes, les individus sont ciblés en raison de leur foi. Il reste également préoccupé que les pratiquants de Falun Gong et d'autres fidèles religieux en Chine fassent face à la persécution ; de plus, des rapports que des transplantations d'organes ont eu lieu sans consentement libre et éclairé du donneur étaient troublants. »

L'utilisation de prisonniers condamnés à mort n'explique pas entièrement la source des organes

Comme d'habitude, les responsables du Parti communiste chinois (PCC) ont nié les prélèvements d'organes forcés. Cependant, ils ne pouvaient pas expliquer le grand nombre d'organes disponibles pour la transplantation en Chine.

Selon un reportage du 12 mars du Ming Pao, un quotidien de Hong Kong, Huang Jiefu, ancien ministre de la santé, a vérifié que les condamnés à mort font encore le « don » d'organes sans leur propre consentement ou celui de leurs familles. Il a également déclaré que ces « dons » impliquaient un cercle très proche de médecins, les tribunaux et la police armée, et seraient difficiles à illustrer.

Alors que les prisonniers exécutés peuvent en effet être une source des organes utilisés dans les transplantations, le nombre de prisonniers exécutés ne représente pas le grand nombre de transplantations d'organes.

Des enquêteurs indépendants, David Kilgour, un ancien diplomate canadien et procureur de la Couronne, et le célèbre avocat international des droits de l'homme David Matas, ont conclu que 41 500 greffes à partir de sources non identifiées ont eu lieu en 2001 et 2005. Compte tenu d'autres données connexes, ils ont déclaré que la source des 41 500 organes ne pouvait s'expliquer que par le nombre équivalent de pratiquants de Falun Gong emprisonnés, utilisés comme une banque d'organes vivants.

Un élan international condamnant le prélèvement d’organes

Le soutien pour mettre fin aux prélèvements d'organes en Chine est à la hausse, les pays du monde entier prennent des mesures pour condamner cette atrocité et empêcher ses citoyens de devenir des complices inconscients.

La Commission des droits de l'homme du Sénat italien a adopté à l'unanimité une résolution le 5 mars 2014, exhortant le gouvernement italien à lancer une enquête approfondie sur les prélèvements d'organes en Chine par la voie diplomatique et autres. La résolution invite également le Parti communiste chinois (PCC) à libérer immédiatement les prisonniers d'opinion, y compris les pratiquants de Falun Gong.

La Chambre des représentants de l'Illinois a adopté une résolution le 26 février 2014, exhortant « le gouvernement des États-Unis et le président des États-Unis d’enquêter sur les transplantations d'organes en Chine et de prendre toutes les mesures raisonnables pour mettre un terme à la pratique révoltante de prélèvements d'organes sur les pratiquants de Falun gong encore vivants. »

Le Parlement de l’Union européenne a adopté une résolution « exprimant sa profonde inquiétude » sur « des rapports crédibles de prélèvements d'organes systématiques autorisés par l'État sur des prisonniers de conscience non-consentants », le 12 décembre 2013. Il a été proposé conjointement par 56 membres de quatre partis politiques du Parlement européen.

La résolution demande à l'UE et à ses États membres à condamner publiquement les violations de greffes d'organes dans la République populaire de Chine (RPC), et de sensibiliser le public à la question des citoyens voyageant en RPC. Il demande également à l'UE de mener une enquête complète et transparente sur les pratiques de transplantations d'organes en République populaire de Chine.

Le Parlement n'a pas manqué de dire que le plan de la Chine pour éliminer les prélèvements d'organes sur des prisonniers « seulement en 2015 » n'est pas acceptable, et invite la Chine à « mettre fin immédiatement à la pratique de prélèvement d'organes sur des prisonniers de conscience et des membres des groupes de minorités religieuses et ethniques. »

Irwin Cotler, député libéral (MP) et ancien ministre de la Justice du Canada, le 28 février 2014, a demandé l'exclusion de la Chine du Conseil des droits de l'homme en raison de l'implication du régime chinois dans des violations généralisées et systématiques des droits de l'homme, y compris les prélèvements d'organes des pratiquants de Falun Gong encore vivants.

La Voix de la Russie a fait un reportage sur la condamnation globale des prélèvements d'organes dans un article du 10 janvier 2014 : « Plus d'un million de personnes ont signé la pétition contre les prélèvements illégaux d'organes en Chine. »

Il y a aussi une résolution en attente au Congrès américain, condamnant le prélèvement d'organes à grande échelle de prisonniers d'opinion non-consentants, principalement les pratiquants de Falun Gong.

Historique

Le Parti communiste chinois (PCC) a lancé la persécution du Falun Gong le 20 juillet 1999. Dans sa tentative désespérée pour écraser le Falun Gong, Jiang Zemin alors chef du PCC a émis une série d'ordres secrets, dont « ruinez leur réputation, ruinez-les financièrement et détruisez-les physiquement », « battez-les à mort et comptez ces décès comme un suicide » et « incinérez-les sans vérifier leurs identités. »

3 746 décès ont été confirmés. Les décès sont survenus dans plus de 30 provinces, municipalités directement contrôlées et préfectures autonomes.

Les prélèvements d'organes des pratiquants de Falun Gong encore vivants ont été signalés pour la première fois en 2006. Le crime n'est pas encore pleinement révélé.

Traduit de l’anglais au Canada