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Tirer une leçon du décès d’une compagne de pratique (1re partie)

4 mars 2014 |   Écrit par une pratiquante en Chine

(Minghui.org) La cultivation est très sérieuse. Lorsqu'une compagne de pratique est décédée, j'ai été très triste et j'ai éprouvé du regret.

Mme Qiu et moi étions dans le même groupe de clarification de la vérité. Elle sortait presque tous les après-midi avec d'autres pratiquants pour aider les gens à faire les trois démissions, clarifier la vérité, distribuer des documents clarifiant la vérité et aider d'autres projets. Même si elle faisait ces choses de tout son cœur, elle a été arrêtée deux fois et condamnée aux travaux forcés. Elle a beaucoup enduré.

Malheureusement, Mme Qiu ne comprenait pas la nécessité de se cultiver, elle n'a donc pas réussi à parcourir les dernières étapes de la cultivation. Cette année, j'ai vu quatre pratiquants décéder et un autre échapper de justesse à la mort. Après avoir pensé à tous ces incidents, j'ai découvert que ces pratiquants avaient deux problèmes principaux.

1. L’incapacité de différencier les conceptions humaines et de comprendre le Fa

Certains pratiquants utilisent souvent des conceptions humaines pour regarder les choses dans la cultivation. Ils parlent des règles des gens ordinaires avec des conceptions humaines et des compréhensions de gens ordinaires. S’ils sont incapables d'identifier les conceptions humaines, celles-ci les bloqueront et les empêcheront de comprendre le Fa.

Le Maître a un jour utilisé l'exemple que lorsqu'un maître taoïste a sauté dans un récipient de vin, son nouveau disciple l’a suivi et a aussi sauté dedans. Le disciple n'avait aucune conception.

Si vous étiez ce disciple, pourriez-vous aussi faire cela sans conception ? Beaucoup de gens pensent peut-être que le récipient de vin était trop petit pour sauter dedans, mais il s'agit d'une conception humaine. Le premier paragraphe de « Lunyu » (Zhuan Falun) nous conseille de changer nos conceptions humaines ! Je pense que changer nos conceptions humaines est la chose la plus difficile à faire. Lorsque nous ne sommes pas vigilants, nous pouvons tomber dans la mentalité des gens ordinaires.

Mme Qiu a commencé à avoir des problèmes à se mouvoir au printemps 2013. Je suis allée lui rendre visite et lui ai demandé comment elle allait. Elle a dit : « Ma jambe est engourdie et difficile à bouger. » Je lui ai demandé si elle était vraiment engourdie. Elle a dit : « C'est vraiment engourdi et c’est froid aussi. » Elle considérait ses symptômes comme la réalité et elle ne pouvait pas voir au-delà de son état d'esprit humain pour chercher son attachement.

Je lui ai dit qu'un pratiquant ne devrait pas utiliser l'état d'esprit d’une personne ordinaire pour regarder les choses. Je lui ai aussi parlé de mes expériences concernant l’élimination du « karma de maladie ». Elle a senti que ce que je disais était juste, mais elle ne pouvait pas l’accepter ou le comprendre.

Que sont les conceptions humaines ? Selon ma compréhension, c'est ce qu'une personne voit, entend ou connaît personnellement au cours de sa vie. Ces choses créent un certain état d'esprit. Alors, quand une personne traverse des tribulations, on utilisera cet état d'esprit pour penser aux problèmes. Si la personne est mal à l'aise et considère cela comme une « maladie », elle pensera immédiatement à aller à l'hôpital pour la faire soigner.

Pour briser cet état d'esprit et changer nos conceptions, nous ne devrions pas utiliser les méthodes des gens ordinaires pour examiner le problème. Bien sûr, c'est très difficile de le faire, donc nous devons laisser nos parties conscientes, les parties de nous qui s'accordent au Fa, désintégrer nos pensées humaines. Nous ne devons pas laisser nos conceptions humaines contrôler nos pensées.

Dans le Zhuan Falun, le Maître a dit que les pratiquants doivent utiliser les principes élevés pour examiner la question de la maladie. Beaucoup de pratiquants comprennent cela de la surface extérieure et croient que ne pas prendre de médicaments ou d'injections est tout ce qu'ils doivent faire. Je ne crois pas que ce soit aussi simple. Nous devons renverser nos conceptions humaines et utiliser la mentalité d'une divinité pour considérer cette question afin de réussir. Nous devons éliminer complètement ce concept de maladie.

Ce n'est pas seulement envers la question de la « maladie » que nous devrions éviter d’utiliser des conceptions humaines. Nous devons examiner tous les problèmes en utilisant l'état d'esprit d'une divinité. C’est ça, éliminer vraiment les conceptions humaines. Utiliser ses conceptions humaines n'est pas correct du point de vue d'un niveau supérieur, car une divinité examinerait tous les problèmes sans les conceptions.

La pratiquante Mme Zhang a souffert du karma de la maladie en juillet 2012. Alors que j'étais chez elle pour étudier le Fa, elle a dû mouvoir son corps pour sortir du lit et prendre un verre d'eau. Les pratiquants qui l’aidaient à se tenir debout étaient inquiets et lui ont dit : « Ne te lève plus, si tu as besoin de quelque chose, il suffit d'appeler et nous t’aiderons. Ce n'est pas facile pour toi de te lever, alors reste au lit. »

À première vue, ces paroles peuvent sembler obligeantes, mais elles proviennent de conceptions humaines et considèrent la pratiquante comme une personne ordinaire. Mme Zhang a dit : « Merci », ce qui signifie qu'elle a accepté ces conceptions humaines. Si elle ne s’était pas considérée comme une personne malade et avait regardé ses difficultés plutôt comme un moyen d'élever son xinxing et comprendre le Fa, les symptômes de la maladie auraient disparu étant donné que les divinités n'ont pas de maladie.

Pour éliminer le karma de maladie, nous devons tout d'abord atteindre l’état d’esprit d'une divinité et nous comporter inconditionnellement selon les critères de Dafa. Qu’il s’agisse d'un problème de cultivation personnelle ou de la persécution des forces anciennes, si nous pouvons traiter tous les problèmes avec des pensées droites, le problème principal sera résolu.

Quand j'ai vu Mme Zhang dans cet état, j'ai souvent voulu dire quelques mots, mais je n'avais pas le courage de dire quoi que ce soit.

Deux mois plus tard, quand elle est décédée, j'ai regretté profondément de n’avoir pas parlé. En tant que compagne de pratique, n'étais-je pas responsable envers elle ? Peut-être quelques mots de moi auraient pu l'aider.

(À suivre)

Traduit de l’anglais au Canada