(Minghui.org) Suite des première et deuxième parties.
Tortures en prison
Liu Chengjun a été jeté dans la première brigade de la seconde prison de la province du Jilin (connue aussi sous le nom de prison de Jilin). Le gardien Li Qiang, le gardien adjoint Liu Changjiang, Zhao Jing, chef de la première brigade, et son adjoint Wang Jiankong ont incité les détenus à torturer Liu Chengjun.
Liu a été traîné dans la salle où l'on chauffait l'eau. Il a été tellement battu que les bâtons en bois et les planches utilisés par les gardes se sont cassés. Ses fesses étaient très enflées et ses blessures se sont infectées et suintaient tellement qu'il était impossible de lui enlever ses sous-vêtements. Les gardes l'ont frappé au visage, surtout aux yeux, et avec des coups tellement durs qu'une des boucles des ceintures a volé en éclats. Un détenu qui a été témoin de la torture a dit avec admiration « Liu Chengjun est un homme résistant. Il n'a pas émis un son quand on l'a battu. »
Liu a été transféré à la cinquième brigade à la fin du mois d'août 2003. Zhao Jing était promu au rang de chef de la cinquième brigade. Son chef adjoint était Lin Zhibin. Ils ont travaillé avec le détenu Guo Shutie pour maltraiter les pratiquants du Falun Gong. Liu a toujours refusé de faire du travail d'esclave dans tout camp de travail ou prison. Dans sa brigade c'est lui qui a reçu le plus de punitions. Il a lancé une grève de la faim pour protester.
Il a donné sa carte destinée aux achats en prison à d'autres pratiquants pour qu'ils s'en servent. Il leur a dit d'acheter quelque chose de nourrissant pour les pratiquants qui avaient le plus besoin de nutriments et pour ceux qui étaient en cellule. Il a même aidé un compagnon de pratique à raccommoder un trou dans sa chemise, tout en chantant un chant nommé « Bénédictions ». Il s'agit d'une chanson écrite par des pratiquants de Falun Gong emprisonnés pour s'encourager les uns les autres à demeurer ferme sur le chemin de la rectification.
Liu n'a rien mangé ni bu pendant dix jours. Il était émacié et pouvait à peine parler. Il a été envoyé à la prison de l'hôpital où on lui a diagnostiqué une urémie. Il a été transféré à l'hôpital de la police et ensuite à l'hôpital central de Jilin. Les deux hôpitaux ont déclaré que sa vie était en danger.
La prison a avisé la famille de Liu de son état le 21 octobre. Il s'est trouvé que c'était le lendemain du jour où sa sœur aînée, Lin, était libérée d'un camp de travail. Sa famille s'est dépêchée de se rendre près de lui à l'hôpital central de Jilin et a trouvé Liu au seuil de la mort. Il n'avait plus que la peau sur les os. Tout son corps était couvert de blessures. Ses yeux étaient enfoncés au fond des orbites. Sa vision était floue. Il avait une infection sévère à la gorge (des suites du gavage forcé) et son cœur et ses reins étaient à bout de souffle.
En pleurs, Liu Lin a tenu les mains de Liu Chengjun en disant « Je te ferai sortir pour soins médicaux Nous te ramènerons vite à la maison. » Avec beaucoup de mal Liu Chengjun a répondu « N'aie aucun attachement. » Voyant le chagrin de sa sœur, Liu Chengjun a essayé de l'encourager en tant que compagnon de pratique. Il a récité le poème de Maître Li, mot-à-mot :
« Les grands Éveillés ne craignent pas les épreuves
La volonté taillée dans le diamant
Aucun attachement à la vie ou à la mort
Franc et sans obstacle, le chemin de la rectification de la Loi » (Hong Yin II « Pensée droite, comportement droit »)
La famille de Chengjun a pleuré
La prison a accepté que la famille de M. Liu le fasse sortir pour raison médicale. Mais le Bureau 610 du canton de Nong'an, la ville d'origine de Chengjun, a refusé la permission. Liu Chengjun a été renvoyé en prison en isolement cellulaire début décembre. Il était en si mauvais état qu'il ne pouvait pas tenir debout seul et avait perdu le contrôle de ses intestins.
Le 24 décembre Liu a été envoyé à l'hôpital de l'Union Chine-Japon. C'était la veille de Noël et presque tout le monde dehors baignait dans une atmosphère de vacances. Liu Chengjun a demandé qu'on lui donne un stylo et du papier et il a écrit ses derniers mots « Falun Dafa est bon ».
Quand sa famille est arrivée le lendemain, ils ont été bouleversés de voir son état. Il saignait de la bouche, du nez et des oreilles. Des vaisseaux sanguins des jambes semblaient avoir été cisaillés. Il avait du sang partout sur le corps. Avec tous ses organes qui ne fonctionnaient presque plus et des blessures partout, Liu pouvait à peine parler. Mais il a rassemblé ses forces pour parler en montrant du doigt le détenu qui s'occupait de lui à l'hôpital, disant « Il... m'a aidé...à nettoyer l'urine... et les matières fécales... Il faut que vous... preniez soin... de lui... quand je serai mort. Offrez lui le salut. » Tous ceux qui l'ont entendu ont éclaté en sanglots.
Après vingt-et-un mois de souffrance, Liu Chengjun nous a quittés le 26 décembre 2003, vers 4 heures du matin. Il n'avait que 32 ans. Le même jour, la prison a rassemblé un grand nombre de policiers, a passé outre les objections de la famille et ils ont envoyé de force le corps de Liu pour incinération sans qu'on ait pu faire une autopsie.
Le voyant mourir, sa mère a tellement pleuré qu'elle s'est évanouie. Son père Liu Changtai a eu aussitôt une boule dans la gorge grosse comme un œuf et a failli mourir suffoqué. Il a dit « Je dois chercher justice pour mon fils. Ma vie serait perdue si je ne le faisais pas. Je ne comprend pas pourquoi quelqu'un qui recherche la bienveillance peut être tué comme ça. Où sont les lois et la vérité ? Où est la droiture dans le monde ? De quelle manière ont-ils torturé mon pauvre fils ? Il saignait partout du nez, des oreilles et des jambes. Pourquoi ? »
Après la mort de Liu, le Bureau 610 a continué à harceler sa famille et à les surveiller. Liu Lin a de nouveau été arrêtée le 17 décembre 2004, et jetée dans un centre de détention pour une année. Le père de Liu, submergé par le chagrin, est décédé le 28 mars 2005.
Un cœur loyal qui brille dans les pages de l'histoire
L'après-midi du 5 septembre 2007, la Fondation pour les droits de l'homme de l'Asie-Pacifique en Australie a tenu la cérémonie des Prix des droits de l'homme pour 2007 à la Maison du Parlement de la Nouvelle-Galles du Sud. M. Liu Chengjun, pratiquant de Falun Gong tué par le Parti communiste chinois (PCC) pour avoir intercepté le réseau câblé pour diffuser les faits sur le Falun Gong, était le récipiendaire du Fidelity Vindicator Award.
Traduit directement du chinois, le nom de ce prix veut dire « Un cœur loyal qui brille dans les pages de l'histoire ». Il vient d'un poème connu d'un héros national chinois, Wen Tianxiang. Le poème dit « Chacun doit mourir. Qu'il me soit permis seulement de laisser un cœur loyal brillant dans les pages de l'histoire. »
La Fondation pour les droits de l'homme de l'Asie-Pacifique a honoré Monsieur Liu Chengjun pour avoir révélé la vérité à des millions de spectateurs de la télévision et d'avoir donné un formidable exemple pour les mouvements non-gouvernementaux de défense des droits. Il mérite le prix du Fidelity Vindicator Award. L'acte qu'il a fait pour la défense des droits de l'homme sera connu dans l'histoire. Dans son discours, Gordon Moyes, membre du Conseil législatif a décrit le prix donné à Liu Chengjun comme un témoignage de l'histoire.
Mr. Zhang Erping, porte-parole pour le Falun Gong, a dit qu'il était honoré de recevoir ce prix pour le compte de Liu Chengjun. Il a déclaré que l'entreprise héroïque de M. Liu et de ses compagnons de pratique avait secoué la conscience du monde et que, grâce à leurs efforts tenaces, la vérité a été portée à la connaissance de plus en plus de Chinois. M. Zhang a dit que le prix rappelait aux gens les crimes abominables contre l'humanité qui continuent encore derrière l'apparence d'une économie chinoise prospère. Il a appelé tous à se rassembler pour défendre la justice et pour mettre fin à la persécution, aussi bien pour nous mêmes que pour que le pays ait un avenir radieux.
Les décès des innovateurs
Plus de cinq mille pratiquants de Falun Gong ont été arrêtés à Changchun lors des arrestations massives qui ont suivi l'émission de télévision. Quinze ont été condamnés à des peines de prison. D'autres ont été jetés dans des camps de travaux forcés. Parmi eux, sept ont été torturés à mort. Yun Qingbin a perdu la raison des suites de la torture. Sun Changjun a été battu jusqu'à avoir les côtes cassées. Il a eu des cavités dans les poumons, des épanchements des poumons et des épanchements de la plèvre. Sa vie était en danger. Néanmoins, les autorités n'ont pas arrêté leurs représailles, et les mauvais traitements ont continué à escalader.
Lei Ming est décédé après sa libération pour raison médicale
Lei Ming a été condamné à 17 ans de prison. Comme pour Liu Chengjun, il a été assujetti à diverses formes de tortures à la prison de Jilin, y compris des passages à tabac sévères, des coups dans les yeux, des pincements des testicules, la torture sur le lit d'étirement et la torture du lit de la mort. Après deux années de torture soutenue, sa vie était en danger. En 2004, il a été libéré pour recevoir un traitement médical
Quand Lei Ming a été enfin libéré, il était handicapé et sa vie ne tenait qu'à un fil. Auparavant il pesait 65 kg. Maintenant il ne pesait plus que 35 kg. Ses parents n'avaient pas des salaires réguliers. Leurs économies étaient à peine suffisantes pour acheter une alimentation nourrissante pour leur fils. La prison, le poste de police et le comité du quartier résidentiel local ont continué à exercer des pressions sur les parents de Lei Ming leur disant que Lei Ming serait ramené en prison dès qu'il irait mieux. Afin d'éviter d'être renvoyé en prison, Lei Ming a dû quitter chez lui dès qu'il a pu marcher.
À cause des blessures causées par la torture, Lei Ming est décédé le 6 août 2006 à l'âge de 30 ans alors qu'il était caché. Ses parents ont été accablés de chagrin.
Ming avant et après emprisonnement
Wei Xiushan, l'un des membres du groupe d'interception, avait été jeté dans un camp de travail pour un an pour avoir fait appel pour le Falun Gong en 1999. Au camp de travail de Weigouzi, il a refusé de confesser un crime ni même de porter l'uniforme du camp. Les gardes l'ont frappé avec des matraques électriques, mais il a continué à refuser de coopérer. D'autres détenus l'ont admiré pour sa fermeté. Wei Xiushan a raconté aux détenus la vraie histoire du Falun Gong. Après avoir découvert les mensonges du PCC et l'innocence du Falun Gong, plusieurs détenus ont dit qu'ils voudraient apprendre le Falun Gong une fois libérés.
Comme Wei Xiushan était déterminé à persister dans sa croyance, le camp a rallongé sa condamnation de onze mois. Au moment de sa libération, M. Wei a écrit sur le formulaire de libération « Je continuerai à pratiquer et à valider le Falun Dafa après ma libération. Le Falun Dafa est une science extraordinaire et une grande pratique de cultivation qui offre le salut aux gens. »
Wei Xiushan a été condamné à 12 ans de prison pour être intervenu sur le réseau câblé en octobre 2002. Il était pratiquement mourant des suites de la torture et il a été envoyé à l'hôpital en octobre 2003. Depuis cette date, on a perdu toute trace de M. Wei.
Comme il a été expliqué dans la première partie de ce rapport, M. Liang Zhenxing, le principal organisateur de l'équipe d'interception, a été arrêté quelques jours avant l'intervention dans le réseau TV pour diffuser la vérité sur le Falun Gong. Il a été soumis à des interrogatoires sous la torture et il a refusé de se soumettre. Sa souffrance a gagné un temps précieux pour son équipe. Après la diffusion, la police s'est rendu compte que M. Liang leur avait caché des renseignements importants et ils l'ont soumis à un interrogatoire de grand envergure. Après chaque session, le corps recouvert de nouvelles blessures, il était porté jusqu'à sa cellule.
À gauche :Liang Zhenxing avant la persécution. À droite : image de Liang Zhenxing, en détention, montré sur les média du gouvernement chinois.
Liang Zhenxing a enfin vu les membres de son équipe au procès. Ils ont échangé des regards d'encouragement entre eux. Il était très heureux de découvrir, à travers l'argumentaire de la Cour que leur mission avait réussi. Quand Liang Zhenxing et Liu Chengjun ont exposé les mensonges du gouvernement lors du procès, l'agent debout derrière M. Liang l'a saisi par la gorge. Liang a essayé de se libérer et l'agent était tellement épuisé qu'un autre policier a dû prendre la relève. Liang a été battu et frappé avec une matraque électrique après le procès. Il a fallu le porter jusqu'au centre de détention.
Liang Zhenxing a été condamné à 19 ans de prison et jeté dans la deuxième prison de la province du Jilin en novembre 2002. La prison était tristement connue pour sa persécution des pratiquants du Falun Gong. Il y a eu au moins 20 pratiquants tués dans la prison. Des douzaines de pratiquants ont été rendu handicapés ou ont souffert d'effondrement mental. Le gardien Wei Xianghui a donné l'ordre suivant « Il ne faut pas que nous soyons indulgents avec le Falun Gong. »
Tabassages, coups à l'aide de matraques électriques, lit d'étirement, lit de mort, cachot, coups répétés entre les côtes, frapper les globes oculaires, pincer les testicules, percer les doigts avec des punaises, brûler à l'aide d'un fer chaud... on a épuisé toutes les méthodes de torture. Quand rien n'avait réussi à le forcer à renoncer au Falun Gong et que Liang était proche de la mort, il a été transféré dans une autre prison pour subir d'autres mauvais traitements.
Méthodes de tortures : Lit d'étirement et Lit de mort.
Le 29 mars 2005, Liang a été transféré à la prison Tiebei de Changchun. Il a été assujetti à des tortures tellement effrayantes que tous les pratiquants de Falun Gong dans la prison ont démarré collectivement une grève de la faim. La prison s'est dépêchée d'envoyer Liang dans une autre prison afin de déplacer la responsabilité.
Peu importe là où on l'envoyait, peu importe la torture à laquelle il était soumis, il ne s'est jamais arrêté de clarifier la vérité sur le Falun Gong. Les détenus le plaignaient et l'admiraient. Les prisons ont dû assigner les détenus les plus inhumains pour le torturer.
Liang Zhenxing a de nouveau été transféré à la prison tristement célèbre de Shiling à Siping en août 2005. Le gardien Yin Shoudong, les surveillants Yang Tiejun, Wu Tie, Zhang Yejun et des détenus l'ont battu tous en même temps avec des matraques électriques. Des marques de brûlures recouvraient son corps. Ils ont même brûlé ses mamelons et ses organes génitaux. Un mamelon s'est détaché. Quand sa famille lui a rendu visite le 5 juin 2006, il l'ont trouvé portant un manteau de coton matelassé mais ayant toujours froid. Il y avait un tube destiné au gavage forcé inséré dans son nez. Le frère aîné de Liang voulait enlever le manteau pour vérifier, mais les gardes se sont dépêchés de l'emporter. Proche de la mort, il a de nouveau été transféré. Avant de partir, il a dit aux détenus qui l'avaient torturé : « Souvenez-vous. Le Falun Dafa est bon. Je vous souhaite un avenir radieux. »
Liang a été transféré à la prison de Gongzhuling vers le Nouvel an 2010. Quand sa famille l'a vu le 12 avril, ils ont vu qu'il était émacié, il avait du mal à marcher et sa voix était rauque. Le 25 avril on a avisé sa famille de venir lui rendre visite à l'hôpital central de la ville de Gongzhuling. Liang était aux urgences. Il ne lui restait que la peau sur les os. Il avait presque totalement perdu la vue de l’œil droit. Ses poumons étaient gravement infectés. Ses pieds étaient terriblement enflés. Des douleurs aiguës lui faisait grincer des dents. Le matin du 1er mai, M. Liang Zhenxing, le pratiquant de Falun Gong incroyablement inébranlable, est décédé, âgé de 46 ans.
Les média occidentaux ont écrit « L'homme dont l'ingéniosité avait poussé en avant le travail du groupe pour obtenir la liberté de l'internet est décédé en Chine. » Comme pour d'autres pratiquants de Falun Gong, l'histoire de Liang Zhenxing brille dans l'histoire de la Chine.
Dans les dernières années de sa vie, Liang Zhenxing a été emprisonné et isolé du monde. Il est dommage qu'il n'ait pas su que lui et son équipe avaient été les pionniers d'une toute nouvelle ère dans la façon de faire connaître l'information sur le Falun Gong. Leur interception réussie du réseau TV de l’État avait cassé le rideau de fer de la propagande du PCC. D'autres diffusions via l'interception du réseau câblé ont été faites dans d'autres villes en Chine. Entre temps, son effet puissant a conduit à mettre au point des logiciels pour briser le blocus internet, ce qui a fait de la censure du PCC et du projet de surveillance « Bouclier d'or », une cause perdue.
La liberté n'est pas gratuite.
La lumière de la vérité radieuse pour toujours
L'incroyable succès de l'interception du réseau TV à Changchun a prouvé que les mensonges et le blocus de l'information ne peuvent pas empêcher la vérité de se répandre et les courageux ne céderont pas à la persécution violente. Cela a inspiré d'autres personnes dans d'autres villes de suivre son exemple. Des interceptions des programmes se sont produits les uns après les autres en Chine depuis lors.
Selon un rapport RFA, « Le 17 août 2002, des adeptes du Falun Gong ont encore une fois intercepté une station de la télé chinoise locale avec des programmes dont le but est de contrer les rapports officiels et négatifs sur le mouvement spirituel interdit. Selon des habitants de la ville de Baiyin dans la province du nord-ouest de la Chine, Canal 5 de la télévision officielle CCTV a diffusé des images du Falun Gong aux habitants de la localité pendant 10 à 20 minutes. À peu près cent mille personnes ont pu voir le programme par le réseau câblé de Baiyin.
Le 19 octobre, deux heures de programme sur le Falun Gong ont été diffusées dans une ville du sud-ouest de la Chine
Le 23 janvier 2003, un quartier résidentiel d'une ville au nord-ouest de la Chine a reçu un programme TV pendant plus d'une demi-heure à propos de la mise en scène des auto-immolations Place Tianenmen.
Au mois d'août 2003, des centaines de milliers de téléspectateurs du sud de la Chine ont vu, à l'aide d'antennes, des programmes d'information sur le Falun Gong pendant plus d'une demi-heure.
En janvier 2010, la Secrétaire d’État Clinton a dit dans un discours que les États-Unis ferait l'effort de préserver la capacité pour tout le monde de se connecter et de transférer des informations gratuitement par Internet. Elle a promis 55 millions de dollars à des groupes qui développent « de nouveaux outils qui permettent aux citoyens d'exercer leurs droits de liberté d'expression en contournant la censure d'ordre politique. »
Le 27 novembre de la même année, le rapport du journal The Weekly Standard dont le titre est : « Des ondes qui se volatilisent » a déclaré « Le seul groupe qui a effectivement réussi à faire ceci se nomme le Falun Gong. » « C'est aussi un fait qu'au ministère des Affaires étrangères, on lit le New York Times qui a concédé que c'est le Consortium pour la liberté globale de l'internet - en fait un groupe d'ingénieurs informaticiens du Falun Gong – qui a créé des systèmes internet révolutionnaires qui ont, non seulement permis à des millions de chinois de surfer au-delà du grand mur pare-feu, mais ont aussi fourni une plate-forme pour la plus grand partie des reportages faits par les citoyens qui sont arrivés en Occident lors de la Révolution verte avortée en Iran. »
L'idée de passer à travers le blocus de l'Internet a été fortement encouragée par Liang Zhenxing et son équipe d'interception qui sont rentrés dans le réseau câblé pour briser le blocus de l'information à Changchun le 5 mars 2002. Son immense succès a inspiré le groupe du Falun Gong à développer un nouveau moyen de toucher un plus grand nombre de chinois, en passant par l'internet.
Le droit de savoir
Le journaliste américain Ethan Gutmann a écrit : « Il a fallu des pratiquants de Falun Gong en Occident - une élite, très éduquée, épatante - pour prendre conscience que la télévision chinoise, et même la propagande et la contre-propagande, n'étaient en fait que des contreforts. La montagne avait bougé. Avec des noms comme Free Gate, UltraSurf, et Dynaweb, des petites cellules de pratiquants qui opéraient à partir de bureaux au nord de la Californie et de salles-à-manger en Caroline du Nord, ont démarré le processus de passer par-dessus le grand mur pare-feu chinois et de forger une connexion permanente Internet vers la Chine depuis l'Occident... et tout cela a commencé dans la ville de Changchun avec un homme nommé Liang Zhenxing. Mais bien qu'il n'ait jamais gagné de Prix Nobel, l'homme qui est mort était bien réel.
Les mensonges ont déformé la conscience des chinois et leur sens de la justice et ont incité à la haine envers un groupe d'individus qui cherchent à vivre Authenticité-Bienveillance-Tolérance. Mais la vérité dissout tout cela et redonne aux gens le droit de savoir. De nombreuses personnes qui ont appris la vérité ont choisi de se tenir du côté de la droiture. Le lendemain du jour où on a diffusé la vérité sur le Falun Gong à Changchun, des citoyens de la ville ont pris l'initiative d'aller au tribunal pour condamner le PCC et pour montrer leur soutien au Falun Gong.
Grâce aux pionniers et à ceux qui les ont suivis, la vraie histoire du Falun Gong a été diffusée dans le monde entier. On pratique le Falun Gong dans plus de 100 pays. Plus de cent millions de chinois ont démissionné du PCC et de ses organisations affiliées.
M. Zhang Zhongyu, ancien éditeur en chef adjoint du magazine Lantaineiwai, journal de la province du Jilin, s'est enfui de Chine à cause de la persécution du Falun Gong. Il a dit à un journaliste « La terreur et une politique autoritaire ne peuvent pas empêcher les gens de désirer connaître la vérité. Les mensonges et la violence ne peuvent pas changer les cœurs des gens. Quatorze années de persécution sanguinaire ont détruit un nombre incalculable de personnes et ont cassé des milliers et des milliers de familles. Mais la persécution d'une croyance droite n'a jamais réussi dans l'histoire. Alors que le PCC va vers sa ruine, le Falun Dafa s'est étendu à plus de 100 pays, et a apporté espoir et lumière au monde. »
Le courage et le sacrifice de l'équipe d'interception à Changchun a allumé l'espoir pendant une période sombre de la Chine sous le PCC. Des pratiquants de Falun Gong en Chine et autour du monde ont payé le prix fort pour avoir la liberté de la presse, de la parole et de la foi.
Traduit de l'anglais en France