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Deux pratiquants de Falun Gong en procès dans la province du Shandong pour leurs efforts de dénoncer la persécution

11 mai 2014 |   Écrit par un correspondant de Minghui dans la province du Shandong

(Minghui.org) Un tribunal de district de la ville de Qingdao a jugé les pratiquants de Falun Gong Mme Cui Luning et M. Li Hao le 10 avril 2014. Le crime reproché était d'avoir « divulgué des secrets d’État ».

Mme Cui et M. Li ont été arrêtés avec une dizaine de pratiquants le 2 mai 2013 alors qu’ils photographiaient les méthodes de torture utilisées contre les pratiquants. Environ 70 policiers ont participé aux arrestations soudaines.

Les médias du Parti communiste chinois (PCC) ont commencé à publier au sujet de cet événement un mois plus tard, prétendant que les pratiquants fabriquaient des photos de méthodes de torture et « sabotaient l’application de la loi ». Plus tard, la police a modifié les accusations en « divulgation de secrets d’État ». Tous les pratiquants arrêtés durant l’opération policière ont été torturés pendant leur interrogatoire.

Le 10 avril 2014, jour du procès, le centre de détention a mis en place des mesures de sécurité renforcées. Seuls quatre membres de la famille et trois avocats ont été autorisés à entrer dans la salle d'audience qui était située à l’intérieur du centre de détention.

Mme Cui et M. Li ont tous deux plaidé non coupables. Leurs trois avocats ont fortement défait les allégations du Procureur du Parquet Zhang Zhiyong. Les avocats de la défense ont mentionné que la pratique du Falun Gong est légale et qu’appeler le Falun Gong de « secte hérétique » est une violation de la loi. Ils ont argumenté que la reconstitution des tortures par les pratiquants était un effort visant à stopper la torture.

Les avocats ont également soulevé les sérieuses violations légales des documents de la cour et les notes prises pour les défendeurs et les témoins. La signature des interrogateurs manquait, les notes avaient été modifiées en de nombreux endroits, la police n’avait pas montré de mandats d’arrêts lors de l’arrestation des pratiquants, les policiers ne portaient pas d'uniformes de la police, la police n’avait pas montré de mandat de perquisition lors de la fouille du domicile des pratiquants, les fouilles avaient eu lieu quand les pratiquants et les membres de leurs familles étaient absents et les pratiquants n’avaient pas pu identifier leurs effets personnels ni vérifier la liste des articles confisqués.

Au lieu de s’occuper des questions des avocats, le Procureur a sorti un document préparé et a commencé à le lire. Le deuxième procureur est resté silencieux et a refusé de dire quoi que ce soit.

Les avocats de la défense ont demandé que la cour déclare Mme Cui Luning et M. Li Hao innocents et les libère immédiatement. Le juge Wang Qiang a interrompu la défense des avocats plusieurs fois et n’a pas permis que la foi des pratiquants soit mentionnée. À 14 h, le juge a ajourné la session de la cour et a dit que les condamnations seraient prononcées un autre jour.

Après le procès, l'épouse de M. Li Hao a demandé à la cour de permettre à M. Li Hao de voir sa fille de 10 mois pour la première fois, mais la cour a refusé sa demande.

Avant le procès du 10 avril, l’avocat de Mme Cui, Tang Tianhao, a annulé son contrat avec le mari de Mme Cui en raison des pressions du régime.

Précédents articles :

En français : Province du Shandong : Un pratiquant a été arrêté pour avoir pris des photos de reconstitution de torture, sa famille et son avocat ont été menacés

M. Li Hao de Qingdao emprisonné ; son épouse et son nouveau-né sans abri, sans un sou et harcelés

En anglais :

Traduit de l’anglais au Canada