(Minghui.org) Les Parkers se trouvent parmi les milliers de familles qui célèbrent la Journée mondiale du Falun Dafa et qui vont rejoindre la Conférence de partages d'expérience de Falun Dafa à New York cette semaine. Comme ils viennent de célébrer le week-end dernier cet événement à Toronto, Canada, Christine Parker a trouvé l'ampleur des événements à New York bien différente.
« Ici, il y a des gens d'Europe, de Taïwan, du monde entier. Chaque personne a célébré l'événement dans sa propre région de différentes façons. Mais, là, on est tous ensemble. » Elle est enthousiaste à l'idée des activités du reste de la semaine : « Un défilé est une de mes activités préférées, car peu importe à quel projet les gens participent, les pratiquants se retrouvent tous pour le défilé. »
Christine et sa famille à la commémoration de la Journée mondiale du Falun Dafa à la place Nathan Phillips en face du City Hall à Toronto, Canada, le 11 mai 2014.
De gauche à droite au premier rang : Lillian, Adam, Katie Parker.
Dernier rang : Christine et Drew Parker
À l'âge de 18 ans, Mme Parker était la première de la famille à faire connaissance avec le Falun Dafa, une méthode authentique de méditation et pratique, basée sur les principes d'Authenticité-Bienveillance-Tolérance. Avec son frère jumeau Jason, ils étaient tous les deux au lycée à l'époque quand ils ont visité une foire de la santé dans leur ville natale, Barrie à Ontario, Canada. En tant que jeunes gens cherchant des solutions de santé naturelles, ils ont visité chaque stand et ont pris de la documentation, jusqu'au moment où ils sont arrivés au stand du Falun Dafa.
« J'ai été immédiatement attirée par le comportement des pratiquants. Nous avons entendu la musique et nous avons remarqué l'aspect paisible des pratiquants. Ils portaient des costumes jaunes », se souvient Christine. « Tout de suite nous avons dit : 'N'allons plus visiter les autres stands, allons directement à celui-là. Qu'est-ce que c'est ?' Nous sommes simplement tout de suite allés là-bas. »
« J'ai été tellement étonnée qu'ils aient conduit une heure depuis Toronto pour assister à cet événement dans ma ville. Ils voulaient simplement partager le Falun Dafa au cas où quelqu'un aimerait l'apprendre. Cela m'a vraiment touchée, car tous les autres étaient là pour vendre quelque chose. Tu sais que les pratiquants sont sincères. C'est sans pareil.
« Nous étions très intéressés à apprendre les exercices. Ils nous ont dit que c'était gratuit. Quand on voit le stand, la table, tout ce qui a été mis en place, et en plus, c'est gratuit. On comprend qu'ils ne sont pas payés pour tout cela. Alors on sait que tout vient simplement du cœur. Tout ce qu'ils veulent, c'est partager la pratique avec autrui. »
Avant la rencontre avec les pratiquants de Falun Dafa à la foire de la santé, deux choses se sont passées en un mois qui ont fait réfléchir Christine au sens de la vie.
Le décès de l'oncle
Un jour, l'oncle de Christine ne s'est pas montré à son travail. Sa famille a reçu un appel téléphonique à la maison parce qu'il ne répondait pas au téléphone. La mère de Christine et son frère sont immédiatement partis pour voir ce qui se passait avec lui.
Ce soir-là, Christine avait des cours à suivre. Elle a supposé qu'il allait bien, que peut-être il ne se sentait tout simplement pas bien. Elle avait 18 ans et elle n'avait pas de voiture. Sa mère et son frère jumeau Jason étaient partis pour un moment. Ils n'avaient pas de téléphones portables alors, donc elle ne savait pas ce qui se passait et elle a commencé à s'inquiéter.
Finalement, elle a appelé une amie qui avait une voiture. Celle-ci a conduit Christine chez son oncle et là, elles ont constaté que son oncle était décédé chez lui.
« Je me sentais vraiment mal du fait que je m'étais fait tellement peu de souci à son égard. Je me souciais davantage de tout ce que j'avais à faire. Je me suis sentie vraiment mal après cela ; ce n'est pas ainsi que les gens devraient être, » a dit Christine.
Le feu de camp
Environ un mois plus tard, des amis ont obtenu leur diplôme du lycée. Christine et Jason était en 12e classe. à Ontario après avoir achevé la 12e année de formation ces jours-là. Des étudiants ont obtenu leur diplôme dans l'Ontario après avoir terminé la 13e classe. Jason et Christine étaient des jumeaux, donc ils avaient les mêmes amis.
Les adolescents sont montés dans des canoës et ont ramé vers une île. Ils ont campé dehors pendant le week-end, une dernière rencontre avant que tous aillent entamer des chemins différents.
Quand ils se sont assis autour du feu de camp cette nuit-là, des étincelles se sont envolées du feu vers les pieds d'une amie. Tout de suite, Jason s'est mis debout pour la protéger. Il ne pensait pas du tout à lui-même. Il a sauté debout et lui a couvert les pieds.
Christine a été profondément émue : « Quand j'ai vu cela, j'ai pleuré. Cela m'a vraiment frappée : il ne se souciait pas de lui-même. Il a sauté sur ses pieds pour aider quelqu'un. Tout le monde a pensé que je pleurais à cause de mon oncle. Jason est venu vers moi et m'a prise dans les bras. Je lui ai murmuré : 'C'est ce que les gens sont supposés être ! On n'est pas supposé penser à soi-même. On est simplement supposé faire quelque chose pour les autres gens sans prendre en considération de l'effet que ça a sur soi-même.'
« Toutes ces choses se passaient, et nous avons commencé à changer la façon de considérer les choses : simplement vouloir être de bonnes personnes. »
« C'est bien d'être une bonne personne »
Comme adolescent, Christine a subi beaucoup de pression du groupe. Elle a senti qu'il n'y avait pas beaucoup de sens dans les choses qu'elle et ses amis faisaient – ils faisaient les mêmes choses tous les jours. En général, c'était simplement la socialisation, traîner partout ou aller à des soirées.
« Il n'est pas évident de trouver la sincérité actuellement. Quand j'ai réfléchi à mes années de lycée, je ne pensais pas que c'était une période très heureuse de ma vie. Quand je suis allée au stand de Falun Dafa, j'ai pu discerner que c'étaient des personnes gentilles en qui je pouvais avoir confiance. » La sincérité des pratiquants de Falun Gong ont fortement impressionné Christine.
« Quand nous avons exprimé notre intérêt à apprendre les exercices, ils ont expliqué que beaucoup de gens dans notre ville voulaient les apprendre, alors ils ont décidé de créer un site de pratique. Nous avons décidé d'y assister tout de suite. Les pratiquants venaient en voiture de Toronto à Barrie chaque week-end. Certains sont venus toute une année, chaque weekend et nous ont aidés à démarrer un groupe à Barrie.
« J'ai senti un poids énorme tomber de mes épaules. J'ai senti qu'il ne fallait plus que je me fasse autant de soucis sur ce que les gens pensent de moi, ou de toutes ces jeux intellectuels et toute la pression que les adolescents se mettent les uns sur les autres. Les adolescents peuvent parfois signifier beaucoup les uns pour les autres.
« Le Falun Dafa m'a aidée à ajuster les choses dans mon cœur et mon esprit. Si quelqu'un me maltraitait, c'était OK, je pouvais laisser aller. Parfois, je me sentais parfois très tendue. Parfois, je regardais en bas et je voyais que je me pinçais la main sans m'en rendre compte. J'avais simplement ce genre de tension tout le temps.
« J'ai réalisé que c'était bien d'être une bonne personne. C'est quelque chose avec lequel je luttais souvent au lycée, parce que, parfois, je ne voulais pas faire une chose de faux, mais on me plaisantait vraiment : 'Oh, quel modèle de vertu.' C'était bien de faire les choses justes, mais on me disait toujours raconté que ce n'était pas bien.
« Une pensée que je me souviens avoir eue après avoir lu le livre Zhuan Falun était : 'C'est bien d'être une bonne personne ! Oh, bien, c'est correct. Tout le monde m'a dit que ce n'était pas bien. Mais non, c'est juste ! C'est bien. » Je me sentais tellement soulagée : la vérité est bonne. »
Christine s'est souvenue du point de vue de sa mère sur ses années d'adolescence : « Ma mère disait toujours que quand Jason et moi étions adolescents, elle était capable de dire que nous ne voulions pas faire partie des mauvaises choses qui nous entouraient, mais que c'était simplement des choses qui se passaient autour de nous. Et nous pensions simplement que la vie consistait uniquement en cela. Nous étions d'accord avec cela, nous allions faire ceci et cela. Mais elle a dit que nous ne nous étions jamais senti bien dans ce genre de situations. Nous n'avons jamais senti que nous étions heureux de faire partie de tout cela, mais c'était ce que tous les autres faisaient. »
Les bienfaits continuent toujours
Quand Christine et Jason ont commencé à pratiquer le Falun Gong, leur père a pensé que cela allait probablement être un essai, comme une nouvelle sorte de sport ou d'activité. Mais après tant d'années, il lui a récemment dit : « Je suppose que ce n'est pas quelque chose que tu as simplement essayé. »
« Rien n'a changé. Quand tu trouves quelque chose d'aussi bon, cela ne va pas changer. Ce n'est pas quelque chose de temporaire », a dit Christine avec un sourire.
Chritine est mariée depuis environ 11 ans et elle a trois enfants, Lilly, Katie et Adam. « Quand j'ai commencé à pratiquer, ma santé a changé. Mais à l'intérieur, j'ai aussi changé. Je suis devenue une personne meilleure. Cela continue encore. Quand je rencontre des choses dans ma vie que je ne suis pas sûre de comment les traiter, ou si je deviens stressée pour quelque chose, je trouve que faire les exercices et lire a le même effet qu'il y a 16 ans maintenant. J'arrive à me calmer et essayer de penser selon le point de vue de l'autre personne ou trouver un domaine dans lequel je peux m'améliorer. Cela ne changera jamais. »
Traduit de l'anglais en Belgique