(Minghui.org) La cour du district de Jinchun, ville de Jinchang, a mis en scène un procès le mercredi 16 avril 2014, avec seulement six ou sept personnes comme spectateurs. Les responsables de la sécurité publique ont mis Mme Li Dexiang, qui pratique le Falun Gong, en jugement après avoir fabriqué des accusations contre elle et l’avoir gardée pendant près de huit mois.
L'audience a été fixée à 9 h. Une variété de véhicules était garée à proximité de l'entrée de la cour du district de Jinchuan et alentour. Deux ou trois personnes étaient assises à l'intérieur de chaque véhicule. Seulement trois membres de la famille de Mme Li étaient autorisés à entrer dans la cour comme observateurs.
Un garde judiciaire a coincé l'entrée de la cour une demi-heure avant le procès. Les policiers du département de police de la ville de Jinchang et des postes de police du district ont entouré la cour. Les policiers portaient tous des vêtements civils, à l'exception de plusieurs gardes de la cour qui étaient en uniforme.
La famille de Mme Li Dexiang et plusieurs pratiquants de Falun Gong sont arrivés à proximité du palais de justice. Les policiers en civil se sont mêlés secrètement avec eux, avec l'intention de les espionner.
Un jeune homme en civil s’est avancé vers les pratiquants de Falun Gong et les a ouvertement photographiés. On a observé que trois ou quatre personnes dans un fourgon ont enregistré sur bande vidéo les gens à l'extérieur du palais de justice, même s’ils ont essayé de le faire secrètement. Le fourgon a encerclé l’endroit deux fois. Selon un témoin oculaire, Dai Baoji qui est impliqué dans la persécution était assis à l'intérieur du fourgon.
Beaucoup de policiers ont été envoyés pour ce procès. Plus de 30 véhicules gouvernementaux ont entouré le bâtiment de la cour et 60 à 70 policiers ont entouré la cour. Zhang Yongsheng, directeur adjoint du département de police de la ville, Li Yujun et Li Yongshen du poste de police de la succursale de la route de Guangzhou et les directeurs des autres postes de police des autres succursales ont été identifiés par le témoin oculaire.
Mme Li arrêtée il y a huit mois
Mme Li Dexiang a été suivie et arrêtée après qu'elle a rencontré le pratiquant de Falun Gong M. Duan Zhihu à 20 h le 28 août 2013. Son mari (qui est un malade mental) et le fils (qui a également des symptômes de maladie mentale) ont été aussi arrêtés.
La police a tenté de tromper et menacer pour obtenir ce que l'on appelle des « aveux ». Par exemple, la police leur a demandé : « Avez-vous une imprimante ? » Quand ils ont nié, les policiers les ont interrogés avec des questions supplémentaires : « Non ? Nous savons que vous avez une imprimante dans votre maison. Dites-moi si vous avez l'imprimante ou non. Si vous l'avez, où est-elle maintenant ? Où est-elle allée ? »
Mme Li avant les arrestations et la persécution
Avant de pratiquer le Falun Gong, Mme Li a souffert de toutes sortes de maladies, y compris d'asthme, de cholécystite et d'une hémiplégie légère. Avec deux jeunes fils et un mari qui souffrait de maladie mentale, elle menait une vie instable. En particulier au moment du développement de la maladie de son mari, il a quitté la maison jour et nuit. Elle devait s'occuper de ses deux enfants et en même temps suivre son mari. Après qu’elle a commencé à pratiquer le Falun Gong en 1995, Mme Li a enfin compris les raisons de ses difficultés dans la vie et elle est devenue en bonne santé. Même l'état de son mari s'est amélioré.
Mme Li a été illégalement arrêtée neuf fois par la police de la ville de Jingchang et son domicile a été pillé plusieurs fois depuis le début de la persécution. Elle a été détenue au camp de travail pendant dix-huit mois, puis condamnée à l'emprisonnement pendant cinq ans.
Mme Li a été détenue dans des centres de détention, des centres de réadaptation pour drogués, dans des camps de travail et dans des prisons, pour un total de sept ans, et a souvent enduré la torture. Elle a souffert sévèrement tant mentalement que physiquement, et sa famille a également souffert sous la pression énorme de la persécution. Sa mère de 80 ans presque aveugle est souvent inquiète pour elle et pleure souvent. Son vieux père n'a pas pu voir Mme Li avant son décès, puisqu'elle était incarcérée au moment de sa mort.
Article associé en anglais :
Ms. Li Dexiang’s Personal Account of the Persecution
Ms. Li Dexiang from Gansu Province Facing Trial