(Minghui.org) Avant mon quarantième anniversaire, j'avais deux souhaits. L'un était de recouvrer la santé et l'autre de vivre aussi loin que possible de ma mère.
J'ai cinq frères et sœurs et je suis la quatrième. Depuis mon enfance, je souffrais de nombreux problèmes de santé très graves. J'avais du rachitisme et mon état de santé m'apportait tellement de souffrances que je ne souriais jamais. Ma mère me surnommait « malchance ».
Ma mère me méprisait. Elle sortait souvent avec mes sœurs et me forçait à rester chez nous pour laver la vaisselle, nettoyer le plancher et accomplir les tâches ménagères. Je me sentais toujours frustrée et triste. Ma rancœur grandissait chaque jour et je me disputais souvent avec ma mère. Elle me battait alors sans pitié. Un jour, elle a même cassé le balais en me battant. Les voisins ne pouvaient plus supporter de la voir me battre avec tant de violence et lui ont demandé : « Pourquoi la traites-tu ainsi ? Lorsque tu seras vieille, ne t'attends pas à ce qu'elle s'occupe de toi ! » Elle a dit : « Je ne pourrai jamais compter sur elle. Même si elle me donnait de l'or ou de l'argent, ça ne m'intéresserait pas. » Cela a profondément brisé mon cœur de jeune fille.
Par rancœur, j'écrivais souvent de gros mots sur les murs ou dans les coins en insultant ma mère. À l'époque, je sentais que je ne lui pardonnerais jamais. Après mon mariage, j'allais rarement chez elle. Même lorsque j'y retournais, je lui parlais très peu. Je ne pouvais abandonner la rancœur et la souffrance.
Avec le temps, ma santé s'est empirée. Je me sentais faible et je souffrais d'une maladie cardiaque. Lorsque je dormais la nuit, je me réveillais souvent en suffoquant. Je vivais au septième étage et je devais m'arrêter à trois ou quatre reprises en montant et descendant les escaliers.
La pression du quotidien, ma mauvaise santé et le ressentiment dans mon cœur me laissait entendre que vivre n'était que souffrances. Je ne savais pas comment abandonner ces mauvaises sensations. J'avais seulement 40 ans. Combien de jours et nuits aurais-je encore à traverser dans la souffrance ? Chaque matin, j'entrevoyais une autre journée remplie de souffrances plutôt que d'espoir.
Découvrir le Falun Gong et pratiquer en respectant ses principes
Un jour d'octobre 1999, un collègue m'a dit que le Falun Gong était très bien et aidait à améliorer la santé. Comme je souffrais beaucoup et que je voulais me débarrasser de mes maladies, j'ai commencé à pratiquer le Falun Gong. Après avoir terminé de lire le Zhuan Falun, j'ai finalement compris beaucoup de principes, comme les raisons pour lesquelles les gens tombaient malade et souffraient. J'ai aussi compris que pour être en bonne santé, on doit d'abord respecter le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance et cultiver son xinxing.
Je travaillais dans un entrepôt à l'époque et j'avais souvent des relations d'affaires avec d'autres entreprises. Avant de commencer à cultiver et pratiquer, je recevais parfois de l'argent ou des cadeaux des clients. Je m'estimais chanceuse d'avoir un aussi bon emploi. Après avoir lu le Zhuan Falun, j'ai tout à coup réalisé que même si je le faisais secrètement et que personne n'en était au courant, il y avait des êtres spirituels qui observaient. J'utilisais simplement ma propre vertu en échange de bénéfices et d'argent. Après avoir perdu toute ma vertu, j'aurais dû tout repayer. Suite à cela, chaque fois qu'on m'offrait des pots-de-vin, je refusais et je maintenais un haut critère moral. Je respectais le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance. Je me suis disciplinée et je ne me suis pas laissé emporter par les principes corrompus de la société.
Lorsque mes clients m'ont plus tard offert des présents, j'ai décliné leur offre en les remerciant et je leur ai dit : « Je pratique le Falun Gong et le Maître m'enseigne à être une bonne personne. Si je continuais à faire ainsi, cela irait à l'encontre du principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance. Soyez certains que je ne vous créerai aucun ennui même si je ne reçois pas vos commissions. » Mes clients étaient tous profondément touchés : « Le Falun Gong est si bon. Si les dirigeants pratiquaient tous le Falun Gong, ils ne seraient pas corrompus. »
Un de mes clients a été témoin des changements en moi et était très surpris. Il avait hâte de lire le Zhuan Falun et de comprendre ce qui m'avait rendue si noble. Après qu'il ait terminé de lire, son épouse a continué et a même commencé à pratiquer le Falun Gong. Ses maladies ont toutes disparu et elle est aujourd'hui en très bonne santé.
Après avoir commencé à pratiquer le Falun Gong, je me suis mise à respecter les critères d'un pratiquant et je pensais d'abord aux autres. Je cherchais à l'intérieur lorsque je rencontrais des conflits. Mes maladies ont disparu. Mes jambes ne me font plus souffrir et mon cœur est redevenu normal. Je me sentais vraiment bien. Sans ces maladies, j'étais si heureuse !
Abandonner la rancœur envers ma mère
Les principes de Dafa m'ont aussi aidée à abandonner le ressentiment et la colère que j'avais envers ma mère. Je n'aurais jamais cru cela possible.
Le Maître a dit :
« Bien sûr, comme nous cultivons et pratiquons dans la société humaine ordinaire, nous devons respecter nos parents, éduquer nos enfants ; en toutes circonstances, nous devons être bons avec les autres, traiter les gens avec bienveillance ; à plus forte raison vous devez le faire pour les membres de votre famille. Il faut bien traiter tout le monde, ses parents comme ses enfants, il faut penser aux autres en toute occasion ; un tel cœur n’est plus égoïste, c’est un cœur charitable, c’est de la compassion. » (Sixième leçon dans le Zhuan Falun)
Lorsque j'ai réfléchi aux enseignements de Fa du Maître et que j'ai examiné mon propre comportement, j'avais honte. Je me rappelais souvent que je devais bien traiter les autres, sans parler de bien traiter ma propre mère. En continuant d'étudier le Fa, j'ai abandonné mon ressentiment accumulé au fil des années et j'ai utilisé le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance pour ajuster mon comportement.
Progressivement, je suis devenue en meilleure santé que mes frères et sœurs. Comme j'avais éliminé la rancœur envers ma mère, j'allais souvent lui rendre visite et je m'occupais de plus en plus de tâches ménagères. Ma mère était maintenant âgée et je m'occupais d'elle sans réserve. Les changements en moi ont étonné mes frères et sœurs et mes voisins. Ma mère disait : « Si ma fille ne pratiquait pas le Falun Gong, elle ne me traiterait pas ainsi. Ça l'a changée. C'est ma fille qui pratique, mais j'en ai grandement bénéficié ! »
Lorsque ma mère avait plus de 80 ans et était dans un état critique, j'étais la seule de tous mes frères et sœurs à m'occuper d'elle jour et nuit. Même lorsqu'ils étaient avec elle, ma mère disait : « Aucun d'entre-vous ne s'occupe aussi bien de moi qu'elle. » Un jour, lorsque ma sœur aînée était avec elle, ma mère s'est soudainement mise à pleurer et a dit : « Je l'ai tellement mal traitée (en parlant de moi) dans le passé. Pourtant, elle s'occupe si bien de moi. Elle m'a tant donné. Je me sens vraiment mal. La nuit, lorsque je tousse, elle me demande comment je vais et se charge de mes besoins. »
Avant son décès, ma mère a fait une chose qui m'a profondément touchée. Ma mère n'avait jamais travaillé et elle n'avait pas de pension. Les autorités lui donnaient 300 yuan et ses enfants lui donnaient aussi de l'argent. Elle a économisé 1000 yuan au total et l'a divisé pour montrer à quel point elle estimait chaque enfant. Elle m'a donné le plus grand montant, 500 yuan. Les autres ont obtenu 300 ou 200 yuan, certain n'ont rien reçu. Ma sœur la plus âgée a reçu 300 yuan. Elle a dit : « Mère, tu as été très juste. Il y a une différence. Même si tu lui avais tout donné, je n'aurais aucune raison de me plaindre. » Mes autres frères et sœurs ont tous acquiescé.
Ma mère souffrait d'un cancer des poumons, ce qui est très douloureux. Lorsque je m'occupais d'elle, je lui disais souvent à quel point le Falun Gong était merveilleux et que le Maître nous enseignait à être de meilleures personnes. Ma mère aimait m'écouter. Elle ne souffrait pas autant que les autres patients atteints du cancer des poumons. Elle est décédée paisiblement dans son sommeil. Elle a dû aller dans un bon endroit, parce qu'elle comprenait que le Falun Dafa est bon.
Après avoir commencé à pratiquer le Falun Gong, j'ai complètement changé physiquement et spirituellement. Je suis en bonne santé et heureuse. Je suis si reconnaissante envers le Maître et Dafa pour tout ce qu'ils m'ont apporté !
Traduit de l'anglais au Canada