(Minghui.org) M. Mo Zhikui, 57 ans, a été condamné à 12 ans de prison en septembre 2013 pour sa croyance dans le Falun Gong. En allant lui rendre visite une seule fois, le 8 janvier 2014, la famille a découvert que M. Mo avait contracté la tuberculose et crachait du sang. Cependant, les autorités pénitentiaires de Hulan ont rejeté la demande de sa famille de le libérer pour raison médicale.
À part cette visite, toutes les autres tentatives par la famille de rendre visite à M. Mo ont été refusées par les autorités de la prison de Hulan. Ils ont prétendu que c'était parce que M. Mo refusait de porter l'uniforme des détenus.
M. Mo, un résident du canton de Yilan, province du Heilongjiang, a commencé à pratiquer le Falun Gong en 1997 et gagné l'amélioration de la santé à la suite des exercices et en suivant les principes moraux dans sa vie quotidienne. Il avait souffert d'un œdème pulmonaire et crachait du sang toute la journée. Ces symptômes ont complètement disparu dans les quatre mois de la pratique du Falun Gong.
Avant d'être incarcéré, M. Mo prenais soin de sa mère âgée de 89 ans, d'un fils avec un handicap congénital et d'une petite-fille qui souffrait d'une maladie de la peau.
Droit de visite refusé à la famille
Fin février 2014, l’épouse et la fille de M. Mo ont tenté de lui rendre visite à nouveau. Non seulement les autorités de la prison ont rejeté la demande, mais ils ont aussi essayé de les obliger à faire pression sur lui pour qu'il renonce à sa croyance.
Un mois plus tard, sa famille est retournée à la prison de Hulan pour essayer de lui rendre visite, mais ils ont été envoyés entre les différents départements et bureaux.
M. Mo a dit à sa famille par téléphone que son état avait empiré et l'hôpital de la prison avait effectué trois examens radiographiques. M. Mo a également mentionné que ses jambes étaient engourdies et qu'il tombait souvent en marchant.
Sa famille a ensuite demandé de voir les résultats des trois rayons x, mais le directeur de l'hôpital de la prison leur a dit : « Notre hôpital est très limité en équipements, donc nous avons seulement le diagnostic de la tuberculose, mais nous ne savons pas le degré. Il a besoin d'un diagnostic supplémentaire d’un hôpital à l'extérieur. »
Les autorités carcérales ont dit à la famille que M. Mo pourrait être diagnostiqué à un hôpital d'extérieur à condition qu'ils paient tous les frais et que M. Mo porte l'uniforme de la prison, les menottes et les chaînes au cours de son traitement médical. Il n'aurait pas non plus l'autorisation de parler au cours du processus. M. Mo a refusé ces conditions, alors les autorités pénitentiaires ne lui ont pas permis d’avoir un traitement supplémentaire.
Ci-dessous est une lettre d’appel de la mère de M. Mo adressée aux autorités :
Laisser mon fils rentrer à la maison
Je suis la mère de Mo Zhikui et j'ai 89 ans. Mon fils a été enlevé il y a plus d'un an. Je suis extrêmement préoccupée pour sa sécurité.
Je continue à poser la question : Mon fils n'a rien fait d'illégal, alors pourquoi la police l’a arrêté juste parce qu'il pratique le Falun Gong et essaie d'être une bonne personne ? Il a été condamné à 12 ans et souffre de mauvais traitements à la prison de Hulan.
Depuis que mon fils a été arrêté, notre famille de quatre générations, d'habitude heureuse et joyeuse, n'a pas passé un seul jour de paix et de confort. Les policiers ont saccagé notre maison et continué de demander : « Qui est le propriétaire de la maison ? Quel nom est sur l'acte de propriété ? » Le personnel du Comité du quartier n'a pas arrêté d’appeler pour menacer ma belle-fille. Ils sont aussi allés à l'école maternelle pour questionner ma petite-fille sur où elle vivait. Chaque fois que j'entends frapper à la porte, mon cœur palpite et je tremble de peur.
Mon fils a été arrêté pour un total de huit fois et a subi tellement d'abus. Vous l’avez sauvagement battu et insulté. Maintenant, il a la tuberculose et crache du sang et a des engourdissements dans les deux jambes jusqu’à l'aine. Il s'agit d'une conséquence directe des mauvais traitements en prison.
Les droits de visite ont été refusés cinq fois à ma belle-fille, mon petit-fils, ma petite-fille et mon gendre, après qu'ils soient allés à la prison pour le voir.
Un de mes petits-fils a une déficience congénitale et mon arrière-petite-fille souffre d'une maladie de la peau. Leur traitement est coûteux. Sans mon fils pour nous soutenir, ma famille lutte pour nous s'en sortir. J’attends ardemment chaque jour le retour de mon fils.
Rapport précédent en anglais :
Traduit de l’anglais au Canada