(Minghui.org) Ren Changxia a été reconnue comme un « modèle national » par le Parti communiste chinois (PCC) pour avoir persécuté le Falun Gong au cours de sa carrière de cheffe de police dans la ville de Dengfeng, province du Henan. Le 13 avril 2004, elle a été tuée dans un accident de voiture à l'âge de 40 ans. Bien qu'elle fut assise en sécurité dans un siège à l'arrière, elle est morte alors que personne d'autre dans le véhicule n'a été blessé.
Les collègues de Ren et ses connaissances ont été étonnés de sa mort étrange. Pour ceux qui connaissaient son rôle actif dans la persécution des pratiquants de Falun Gong, beaucoup liaient cela à un proverbe chinois connu : « Les bonnes actions seront récompensées, alors que les actes pervers rencontreront la rétribution karmique. »
La jeune sœur de Ren, malgré sa tristesse, a dit plus explicitement : « Je ne croyais pas dans la rétribution ; maintenant je sais que c'est réel. »
Pendant un long moment après l'accident, peu de cas de persécution ont eu lieu dans cette ville.
Les conséquences de commettre des mauvaises actions
Il y a eu de nombreux cas comme celui de Ren ces dernières années.
On pense que la persécution du Falun Gong a commencé avec l'arrestation d'un groupe de pratiquants par la police de la ville de Tianjin en avril 1999. Song Pingshun, puis le chef de police de Tianjin, ainsi que le chef du comité des affaires politiques et juridiques (CALP), ont joué un rôle important dans le processus. Song s'est suicidé en juin 2007 après avoir été la cible de recherches de la part du PCC. Sa mort a choqué de nombreuses personnes, parce qu'il était le premier suicide rapporté du niveau ministériel depuis la Révolution culturelle.
Considérée comme la diffamation la plus mortelle et largement publiée contre le Falun Gong, l'auto-immolation complotée de la place Tiananmen début 2001 est arrivée à un moment critique. À ce moment-là, la persécution longue de 18 mois avait échoué à éradiquer le Falun Gong, contrairement à ce que Jiang Zemin, qui était le chef du PCC, avait planifié. À la place, l'atrocité et l'illégitimité ont mené à une grande insatisfaction parmi le public en général.
La fausse auto-immolation a rapidement changé la situation, amenant une nouvelle vague de propagande de haine et poussant la « répression » à l'échelle nationale à de nouveaux niveaux. Chen Meng, producteur de la propagande diffusée constamment par la télévision étatique, est mort d'un cancer de l'estomac à l'âge de 47 ans.
Un autre exemple est Luo Jing, un présentateur d'informations connu à la Télévision centrale chinoise (CCTV), le porte-parole principal du PCC. Depuis le début de la persécution du Falun Gong en juillet 1999, il a diffusé des dizaines de nouvelles diffamant le Falun Gong aux téléspectateurs de la nation.
Luo est mort à l'âge de 48 ans, également à cause d'un cancer. Selon une infirmière travaillant à l'hôpital, la bouche de Luo était complètement détériorée de l'intérieur et il pouvait difficilement manger ou prendre des médicaments. Il a même demandé d'arrêter son traitement à cause de la douleur.
Minghui a rapporté au moins 433 cas de personnes qui avaient rencontré de terribles conséquences après avoir persécuté le Falun Gong. Parmi elles, 194 sont mortes de maladies ou d'accidents. Soixante-douze ont été hospitalisées à cause de maladies fatales, et 57 ont été poursuivies pour corruption et emprisonnement. Soixante-douze membres de famille ont été affectés et sont morts. À cause de la censure et du blocage de l'information, le nombre réel de cas est beaucoup plus élevé que ce qui a été publié sur Minghui.
Parmi les diverses agences impliquées, le comité des affaires politique et juridiques (CALP), un comité qui a directement supervisé la persécution du Falun Gong avec le Bureau 610, était le plus dur.
Dans les trois mois après le 18e congrès du PCC, au moins 400 personnes à des niveaux différents de l'organisation ont été recherchées ou arrêtées. Douze officiers hautement gradués se sont suicidés.
La liste des officiers du PCC qui ont échoué comprend des gens de haut profil tels que Wang Lijun (ancien chef de police de la ville de Chongqing, arrêté et condamné), Bo Xilai (ancien membre du Politburo central et secrétaire du Parti communiste de la ville de Chongqing, arrêté et condamné), Li Dongsheng (chef du Bureau 610, arrêté), et Zhou Yongkang (ancien chef du CALP et membre du Comité assistant du Politburo, on dit qu'il est en maison d'arrêt).
Des professions normales et respectueuses deviennent effrayantes et dangereuses
Bien que venant de milieux variés, toutes les personnes mentionnées ci-dessus ont une chose en commun : participer activement à la persécution du Falun Gong.
Quand la persécution a commencé en 1999, un groupe d'agences clés du gouvernement a commencé à collaborer, formant un noyau de réseau pour la persécution massive contre le Falun Gong. Cela comprend : la police (espionnant et arrêtant les pratiquants), le bureau du tribunal (amenant les pratiquants en justice), la cour (condamnation illégale), le bureau de la justice (originellement une agence de vérification, maintenant un outil pour sécuriser la persécution).
Le directeur du Bureau de la justice de la ville de Shenyang, Han Guangsheng, a une fois raconté aux journalistes étrangers que ces quatre agences sont les composantes principales du réseau de persécution dirigé par le Bureau 610. Ce réseau a une autorité spéciale qui supervise d'autres agences du gouvernement – souvent au-dessus de la loi, menant une persécution plus profonde et plus large à l'échelle nationale.
Dans une société normale, ces professions, avec les personnes qui y travaillent, sont hautement respectées pour leur rôle de maintien de l'ordre social et de la justice. Malheureusement, le même système, une fois manipulé, peut être transformé en une machine puissante qui blesse des citoyens innocents, causant des dommages de grande ampleur aux individus ainsi qu'à la nation toute entière.
De nombreux reportages récents de Minghui ont éclairé comment ces départements travaillent ensemble pour maximaliser leurs effets dans la répression du Falun Gong. La détention physique est seulement un aspect de la persécution. En mettant à sac les domiciles des pratiquants et en leur confisquant leurs biens personnels, ces agences approfondissent les blessures de la souffrance physique par une persécution mentale et financière. Pendant qu'ils sont détenus et torturés, les pratiquants sont aussi forcés de regarder des vidéos de rééducation et de faire des travaux forcés. Cela crée un environnement dans lequel l'abandon de sa croyance est la seule issue ; toutes les autres options sont la mort et même une revanche impitoyable.
Très souvent, les hôpitaux des prisons et les hôpitaux psychiatriques sont aussi impliqués, suivis par la propagande des médias d'information. Après avoir amené les pratiquants à l'effondrement mental après l'utilisation de drogues endommageant le système nerveux, ils fabriquent des histoires pour diffamer le Falun Gong, affirmant que ces pratiquants étaient fous à cause de leur croyance.
Les auteurs sont aussi victimes de la persécution
Bien que les pratiquants aient immensément souffert au cours de la persécution, ceux qui en sont responsables souffriront des conséquences. Trompés et manipulés en donnant leurs vies, ils sont les victimes les plus pitoyables du PCC.
Adolf Eichmann, un des criminels majeur au cours de l'Holocauste, a supervisé la déportation et le meurtre de masse des juifs hongrois. Bien qu'il fut responsable de la mort de millions de juifs, il semblait pourtant ordinaire. Avec 15 charges criminelles, il a été condamné à mort et exécuté en mai 1962.
Le chasseur nazi Simon Wiesenthal a dit : « Le monde comprend maintenant le concept de 'assassin masqué'. Nous savons qu'il n'est pas nécessaire d'être fanatique, sadique ou mentalement malade pour tuer des millions de gens ; il suffit d'être un partisan loyal, avide de faire les corvées de quelqu'un. »
Des choses semblables se passent maintenant en Chine comme des dizaines de millions de gens sont forcés à abandonner la pratique qui leur donne la santé et le bien-être spirituel. La perte physique, mentale et financière-pour eux et leurs familles est sans description.
Quand Chen Meng a visité les États-Unis en 2001, la même année qu'il a produit le programme diffamant de l'auto-immolation sur la place Tiananmen, il a dit lors d'une conférence : « Je travaillerai pour quiconque me paie de l'argent, je mourrais même pour lui. »
Malheureusement, beaucoup de gens en Chine suivent les pas d'Adolf Eichmann et de Chen Meng. En accord avec les lois célestes, leurs actions aussi seront comptabilisées et ils feront face à de sérieuses conséquences.
Traduit de l'anglais en Belgique