(Minghui.org) Le 26 octobre 2013, Chen Zhikai et ses subalternes de la Division de la sécurité intérieure du district de Chenguan n'ont pas pris la peine de présenter un mandat d'arrêt lorsqu'ils sont entrés de force dans la galerie de He Jianzhong. Personne ne pouvait les identifier comme faisant partie de la police puisqu'ils ne portaient pas d’uniforme.
Les agents de la sécurité en Chine ne pensent à rien d'autre que voler les honnêtes citoyens qui pratiquent le Falun Gong. Chen a pris les clés de la galerie et a volé l’argent — beaucoup d'argent. Les agents ont pris 11 000 yuan de la boîte verrouillée que M. He réservait pour ses paiements de loyer et deux livrets de banque pour un total de 10 000 yuan. Pas satisfaits avec l'argent, ils ont aussi pris les célèbres peintures en attente des clients de He.
Chen n'a pas fait une liste de ce qu'il a volé, même s'il était obligé de le faire par la loi. Quand ils sont entrés de force, un client est venu pour récupérer sa peinture. Chen a menotté les mains de M. He et les a arrêtés tous les deux.
Chen a emmené M. He au centre de lavage de cerveau de Gongjiawan, puis au centre de détention n° 2 à Lanzhou.
En 2003, le tribunal du district de Qitaihe a reconnu la culpabilité de M. He, dans la cinquantaine, sur quelques fausses accusations associées au Falun Gong. M. He est arrivé à sortir après avoir purgé six ans de sa peine illégale de sept ans. Cependant, Chen lui a causé des difficultés supplémentaires en retenant les formalités administratives de sortie.
Jugé et condamné illégalement une seconde fois
Le 26 mars 2014, une fois de plus, M. He a fait face à un procès devant le tribunal de Lanzhou, du district de Qilihe, province du Gansu.
L’État accusait M. He « d’utiliser une secte perverse contre l'application de la loi. »
Le procureur n'a pas identifié la secte, la position de M. He à l'intérieur de la secte, comment il aurait utilisé la secte, qui il aurait dirigé ou quel ordre il aurait envoyé. Le procureur n’a donné aucune preuve du temps ou du lieu où M. He aurait commis ce crime. Le procureur n’a présenté aucune loi que M. He aurait brisée.
L’avocat de M. He a argumenté que son client n’avait violé aucune loi, qu'il devait être libéré et que toutes les accusations devaient être abandonnées.
Cependant, l'état de droit n’a pas régné dans cette cour. Le juge a secrètement condamné M. He à sept ans de prison. Plus tard, la cour l'a notifié à l’avocat de M. He, mais pas à la famille. La famille n'a pas eu l'autorisation de voir le verdict. M. He a fait appel.
Six ans de torture
Reconstitution de la torture : les chaînes
M. He a subi une torture continue au cours de son premier emprisonnement de 2003 à 2008 dans la prison de Lanzhou, également connue comme prison de Dashaping. Il a été gardé en isolement cellulaire pendant un mois en mai 2003 et était contraint de porter des chaînes. Les chaînes pèsent 18 kg et font 4 mètres de long. Enchaîné par les mains et les pieds, il ne pouvait pas s’asseoir droit.
On lui laissait les menottes pendant les repas. On ne lui donnait pas de baguettes, il devait donc s’alimenter avec les mains.
Les muscles de ses pieds se sont atrophiés à cause des chaînes. L'attache lourde sur les chaînes aurait pu causer une fracture osseuse.
M. He a fait une grève de la faim pendant sept jours pour protester contre la portée des fers.
Au bout d'un mois, il est sorti du cachot. Dans un premier temps, il ne pouvait pas marcher sans aide. Longtemps après, il utilisait encore une canne pour se déplacer.
M. He n'a pas accès à ses documents judiciaires, que Chen refuse de lui transmettre ou de transmettre à sa famille. Ils sont nécessaires pour son appel.
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Traduit de l’anglais au Canada