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J'ai acquis une nouvelle vie après avoir connu le Fa en prison

19 juillet 2014 |   Écrit par une pratiquante de la province du Hebei en Chine

(Minghui.org) Je suis âgée de 70 ans, et j'ai été à tort condamnée en 2001 à une peine de dix ans de prison. Alors que j'étais là-bas, j'ai rencontré en 2005 une pratiquante de Falun Dafa. J'étais perdue et le Maître m'a sauvée en réveillant ma conscience. Je suis maintenant baignée dans la lumière de Bouddha. Je fais les trois choses chaque jour avec joie. Je me sens tellement bénie !

J'ai acquis une nouvelle vie parce que j'ai obtenu le Fa en prison

Avant que j'aie été emprisonnée, mon deuxième fils et moi avions ouvert un petit hôtel. Les affaires n'allaient pas bien, mais les policiers du poste de police nous jalousaient quand même. Ils ont essayé de faire tourner mon fils et moi l'un contre l'autre. Je ne les ai pas écoutés, mais mon fils l'a fait. Ils ont incité mon fils à me battre, et il a pris tout l'argent que nous avions fait dans notre entreprise.

J'étais inquiète pour notre commerce qui n'allait pas bien. Le gérant d'un hôtel à proximité m'a présenté deux filles qu'il estimait pouvoir nous aider au sein des relations publiques. Le directeur du poste de police local m'a alors demandé de l'argent. J'étais malade à l'époque et je devais couvrir mes dépenses médicales, donc je ne lui ai pas donné d'argent. Il m'a alors arrêtée et m'a emprisonnée. J'ai dû alors purger une peine de dix ans.

Chaque fois, qu'on me demandait pourquoi j'étais en prison, je devenais très en colère et je maudissais la police qui m'avait emprisonnée. J'étais toujours en colère et je souffrais de nombreux maux. Je n'étais pas en mesure de prendre soin de moi. Au lit, je songeais à des façons de me venger contre ceux qui m'avaient mise là. J'ai pensé que peut-être après ma libération, je les poursuivrais en justice. Si cela ne fonctionnait pas, je vendrais mon appartement et embaucherais quelqu'un pour les tuer, puis je me suiciderais. Chaque jour, mes pensées ruminaient la haine et la vengeance.

Dong, une pratiquante de Falun Gong, a été transférée dans ma cellule au printemps 2005. Elle m'a parlé du Falun Gong et a dit que si je l'apprenais, je pouvais récupérer de tous mes malaises et être heureuse.

Elle nous a montré à moi et à d'autres détenus comment faire les exercices. Elle nous a appris à réciter Lunyu dans le livre du Zhuan Falun. Elle nous a demandé de copier à la main le contenu du livre sur des morceaux de papier, de les rassembler et de lire souvent le livre. Chaque phrase du livre me touchait le cœur. Je le chérissais et le cachais à l'intérieur de ma couverture. Parce que je ne pouvais pas me lever et faire les exercices, je lisais le livre autant que possible. Je suis devenue plus calme et ma haine s'est apaisée un peu.

Le Maître m'a retirée de mon chemin perdu et m'a donné une seconde vie. Je remercie le Maître et Dafa.

Dafa m'a aidé à comprendre la cause et l'effet. Le Maître a dit :

« Au cours de la cultivation et de la pratique, quand vous êtes face à des conflits bien réels ou que les autres vous traitent mal, cela peut correspondre à deux situations. La première, c’est que vous avez peut-être maltraité les autres dans une existence antérieure ; au fond de vous-même vous vous sentez indigné : « Comment peut-il me faire ça ? » Mais vous, pourquoi lui avez-vous fait la même chose autrefois ? Vous direz qu’à ce moment-là vous ne saviez pas et que dans cette vie on ne va pas s’occuper de ce qui s’est passé dans une autre vie. Mais ça ne marche pas comme cela ! »(Zhuan Falun)

« Pourquoi rencontrez-vous ces problèmes ?Tout cela est dû au karma » (Zhuan Falun)

Quand j'ai relu cette conférence encore et encore, mon esprit et mon cœur se sont ouverts, et je ne nourrissais plus aucune haine. D'une façon ou d'une autre, je tenais à remercier les personnes qui m'avaient mise en prison.

J'ai été transférée à la prison pour femmes de Shijiazhuang peu de temps après, en août 2005. J'ai obtenu une libération conditionnelle pour traitement médical en février 2006, parce que je n'étais pas capable de prendre soin de moi.

La première chose que j'ai faite quand je suis rentrée a été d'obtenir une copie du Zhuan Falun des pratiquants dans ma ville natale. J'ai lu le Fa jour et nuit tous les jours chez moi. Le Maître a constamment purifié mon corps. Quand j'ai été capable de bouger, j'ai pratiqué les séries d'exercices. J'ai récupéré de l'hypertension artérielle, des maladies cardiaques, du rhumatisme, d'une hernie discale lombaire et de la sciatique. J'ai été en mesure de prendre soin de moi-même et je n'ai pas pris de médicaments. J'ai même été en mesure de monter et descendre les escaliers. Nul mot ne peut décrire ma gratitude envers le Maître.

Après ma sortie de prison, mon fils est venu me voir. Il avait peur que je cherche vengeance car il n'avait pas été gentil. Je lui ai dit que je pratiquais le Falun Dafa maintenant, je ne voulais pas me comporter comme lui. Quand il a vu que j'étais sincère, il était heureux et a convenu que le Falun Dafa était vraiment bon. Il est maintenant bon envers moi et regrette son comportement antérieur. Chaque jour, il dit : « Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon ! »

Clarifier la vérité et sauver les êtres tous les jours

Je sors pour clarifier la vérité et sauver les êtres chaque matin, et l'après-midi j'étudie le Fa. La première fois que j'ai clarifié la vérité, personne n'a démissionné du Parti. J'ai partagé mon expérience avec d'autres pratiquants. Le lendemain, une compagne de pratique est sortie avec moi. Elle parlait aux gens, et chacun d'eux démissionnait. Elle était bien informée et parlait avec sensibilité.

Je suis sortie avec elle pendant deux jours. Elle m'a dit qu'il y avait des articles publiés sur l'Hebdomadaire Minghui sur la façon de clarifier la vérité aux gens face à face. Je les ai lus, les ai mémorisés et répétés à la maison. J'apportais des brochures et des amulettes avec moi et les donnais après avoir clarifié les faits sur le Falun Dafa aux gens. Je n'avais pas peur. Plus je parlais aux gens, plus je devenais apte à clarifier la vérité. Un jour, plus de 20 personnes ont démissionné du Parti et de ses organisations affiliées après m'avoir écoutée. La même chose s'est produite au cours des jours qui ont suivi.

J'ai parlé à trois hommes au mois de mai, qui se sont avérés être des policiers en civil. Ils m'ont emmenée au poste de police local et ensuite au centre de détention. J'ai pensé que, peu importe où je me trouvais, je sauverais les êtres. Ils m'ont laissée avec un fonctionnaire, et je lui ai clarifié la vérité. Il a dit : « J'en sais plus que toi. J'ai lu le Zhuan Falun. » Je lui ai demandé de démissionner du Parti communiste chinois (PCC). Il a dit qu'il l'avait déjà fait, parce que les pratiquants l'avaient aidé. Un autre policier lui a demandé si on devait me traiter bien ou mal. Il a répondu : « Bien ! » Le policier a demandé pourquoi. Il a répondu : « Quel crime a-t-elle commis ? Aucun ! »

Il y avait six pratiquants dans le centre de détention. Nous avons émis la pensée droite tous les jours et clarifié la vérité aux gens chaque fois que nous en avions l'occasion. Quarante-six personnes ont démissionné du Parti. J'ai été libérée 15 jours plus tard.

Un jour, j'ai commencé à parler à un homme d'âge moyen au marché local, pour clarifier les faits. Il a sorti sa carte d'identité et a dit qu'il était du Bureau 610. Je lui ai dit que tout ce qu'il avait fait n'avait pas d'importance, car j'étais là pour lui sauver la vie. Il voulait en savoir davantage, alors nous avons trouvé un endroit tranquille sur le côté de la route pour arrêter et discuter. Je lui ai parlé du lien de causalité entre les catastrophes naturelles et les catastrophes causées par l'homme, des prophéties, de la corruption du PCC, comment le PCC persécutait les pratiquants de Falun Dafa et pourquoi les gens devaient démissionner du Parti. Je lui ai aussi conseillé de ne pas participer à la persécution des pratiquants, pour qu'il puisse être béni. Il a dit qu'il comprenait et a demandé mon aide pour démissionner du PCC.

J'ai ensuite rencontré un juge. Je lui ai clarifié la vérité et lui ai demandé de démissionner du PCC. Il a refusé, et ne voulait plus m'écouter, affirmant qu'il ne croyait rien de ce que je disais. Un mois plus tard, il est venu chez moi. J'ai essayé de lui donner une copie des Neuf commentaires , mais il a dit qu'il l'avait déjà lu. Je lui ai demandé de démissionner du PCC, et il a accepté en demandant si je pouvais aider sa famille à démissionner également. Je lui ai dit que sa famille devait être d'accord, et il a dit qu'il allait leur parler en rentrant chez lui. J'ai été agréablement surprise qu'il ait un changement de cœur aussi vite. Je lui ai demandé de se rappeler : « Falun Dafa est bon, Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon. » Il m'a assuré qu'il le ferait et dirait à sa famille de s'en rappeler également.

Une dame dans la quarantaine était assise dans un stand de riz tous les jours à un marché dans le quartier résidentiel où j'habite. Ses mains étaient partiellement engourdies et lui faisaient mal. Elle n'était pas en mesure de tenir quoi que ce soit. Je lui ai clarifié la vérité, elle y a cru totalement et a fait les trois démissions. Je l'ai laissée emprunter une copie des Neuf commentaires et du Zhuan Falun. Je lui ai dit que quand elle aurait fini de lire les deux livres et y croyait dans son cœur, elle se remettrait de ses maux. Elle a lu les livres et a complètement récupéré. Elle a maintenant sa propre entreprise, et raconte à tout le monde comment elle a guéri parce qu'elle a lu le Zhuan Falun et les Neuf commentaires.

Je traîne peut-être derrière certains pratiquants diligents et n'ai pas rempli toutes les exigences du Maître, mais je vais rattraper. Je vais étudier davantage le Fa, être plus diligente en faisant les trois choses pour sauver plus d'êtres et essayer d'être digne de la grâce miséricordieuse du Maître.

Merci Maître ! Merci aux compagnons de pratique !

Traduit de l'anglais au Canada