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Les péripéties du voyage d’une vieille dame à Pékin

21 juillet 2014

(Minghui.org) Voici le récit personnel d’une nouvelle pratiquante de Falun Gong de la Région autonome du Xinjiang, enregistré par une compagne de pratique.


Après que ma fille a quitté la maison, j’ai été déprimée. Mais après avoir commencé à parler avec des pratiquants de Falun Gong, je comprends à présent que rien n’arrive sans raison. Je ne suis plus remplie de ressentiment; mais je suis au contraire devenue optimiste, tolérante et mon cœur s’est apaisé.


Ma fille a déménagé à Pékin, alors au mois de mai de cette année, j’ai pris l’avion depuis la province du Xinjiang pour Pékin parce qu’elle me manquait. Je lui ai dit quand j’allais arriver, mais une fois arrivée, je n’ai pas pu la trouver parce qu’elle avait éteint son téléphone portable. J’étais abattue. Il n’y avait aucun vol de retour ce soir-là pour le Xinjiang, donc je devais trouver un endroit où passer la nuit jusqu’au lendemain matin.


Il était assez tard, presque 22 heures. Après les quatre heures de vol, j’avais faim et soif. Je suis entrée dans un hôtel pour chercher d’une chambre. La réceptionniste a appelé le poste de police dès qu’elle a vérifié ma carte d’identité. Je ne pouvais pas entendre ce que la police lui disait, mais elle n’arrêtait pas d’acquiescer de la tête. Après avoir raccroché, elle a dit : « La police a dit : ‘Personne en provenance du Xinjiang n’est autorisé à rester’, donc nous ne voulons pas prendre le risque de vous louer une chambre. »


J’ai compris que les gens de la province du Xinjiang étaient chassés à cause des récentes attaques terroristes qui ont eu lieu là-bas. Les gens avaient peur et étaient méfiants envers les voyageurs venant du Xinjiang.


Je suis allée dans un autre hôtel. Le propriétaire a dit qu’il ne lui restait plus qu’une chambre, mais sans salle de bain. J’ai dit que cela me convenait, j’ai payé pour la chambre et j'étais prête à y entrer, quand la même chose s’est produite. Il a vérifié ma carte d’identité et a immédiatement appelé la police. Il m’a alors dit : « Nous n’avons plus de chambre de libre. Vous ne pouvez pas rester ici. »


Mon dernier espoir s’était envolé. J’étais si fatiguée que je me suis presque effondrée. À une heure aussi tardive, dans un endroit inconnu, allais-je devoir dormir dans la rue ?


Je suis ressortie et dehors j’ai vu deux hommes et une femme assis sur le bord du trottoir. C’étaient des travailleurs migrants de la province du Henan. Je leur ai demandé : « Puis-je rester avec vous pour la nuit ? » Ils ont dit : « Non. Nous ne voulons pas être tenus pour responsables si quelque chose arrive à quelqu’un d’aussi vieux que vous. » Mon cœur a sombré.


J’ai vu un petit restaurant et décidé d’aller manger quelque chose. Je suis entrée et j'ai acheté un bol de nouilles instantanées. Tout en mangeant, j’ai demandé au propriétaire : « À quelle heure fermez-vous ? » Il a répondu : « 22 heures. Nous allons bientôt fermer. » J’ai dit : « Pouvez-vous me prêter une vieille veste pour que je puisse passer la nuit assise à côté de votre restaurant ? » Il a refusé.


J’ai quitté le restaurant avec ma valise, complètement déprimée. Je n’arrêtais pas de me dire en moi-même : « Que faire ? Que dois-je faire ? » Soudain, il m’est venu à l’esprit que les pratiquants de Falun Gong m’avaient dit que réciter ‘Falun Dafa Hao ! Zhen Shan Ren Hao !’ [Falun Dafa est bon ! Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon !] en cas de crise pouvait changer la tournure des choses. J’ai supplié sincèrement dans mon cœur : « Maître, s’il vous plaît aidez-moi. Je n’ai aucun endroit où passer la nuit. » J’ai commencé à réciter « Falun Dafa Hao ! »


Je m’étais éloignée à peu près de 20 mètres du restaurant quand j’ai vu une vieille femme qui devait bien avoir 80 ans. Elle se tenait debout les mains dans le dos, comme si elle était en train d’attendre quelqu’un. Je me suis approchée et lui ai demandé de l’aide. Je n’ai pas osé mentionné que j’étais du Xinjiang et que la police ne me permettait pas de rester à l’hôtel.


La vieille dame a dit : « C’était vous que j’attendais. Je suis seule. Restez avec moi alors ! » Reconnaissante je lui ai dit : « Merci beaucoup. Merci beaucoup ! »


Je suis restée chez elle cette nuit-là. Le lendemain matin, pour exprimer ma gratitude, je lui ai donné 100 yuans, mais elle n'a pas voulu les prendre. Elle a dit que son fils n’était pas à la maison la veille. Il ne lui aurait jamais permis de laisser un étranger passer la nuit chez eux.


Elle a dit avoir été elle-même surprise : « Je ne vous ai même pas demandé votre nom ni d’où vous veniez avant de vous montrer où j’habite. Pour je ne sais quelle raison, j’ai juste eu l’impression de vous connaître. »


Après l’avoir quittée, je me suis dirigée vers l’aéroport. Un jeune homme m’a indiqué le chemin et m’a offert sa place assise. Une jeune femme a fait le chemin avec moi. Une autre femme m’a aidée à chercher des vols à l’aéroport et m’a donné des œufs à manger en en-cas. Quand je suis arrivée dans le Xinjiang, une étudiante m’a offert de partager son taxi et m’a aidée à trouver les pratiquants locaux.


Ils ont tous dit la même chose : « Petite tante, pas la peine de demander. Suivez-moi simplement. Nous allons au même endroit ! »


Après avoir écouté mes péripéties, les pratiquants en rentrant chez eux étaient stupéfaits et se sont exclamés : « Le Maître t’a aidée ! »

Traduit de l'anglais en Europe