(Minghui.org) La police utilise régulièrement des menottes pour torturer les pratiquants de Falun Gong en Chine.
Les menottes
En utilisant des menottes comme instruments de torture, les persécuteurs infligent à leurs victimes divers degrés de souffrance en leur attachant les mains de différentes manières. Par exemple, les mains peuvent être menottées derrière le dos dans différentes positions pour infliger une douleur extrêmement atroce comme la position du « coude refoulé ». (Note : ceci est une forme extrêmement douloureuse de torture durant laquelle un bras est tiré derrière la tête et vers le bas, tandis que l’autre est passé derrière le dos et tiré vers le haut. Les deux mains sont menottées pour provoquer une douleur insoutenable.)
Cet article dénonce comment les policiers menottent les pratiquants de Falun Gong jusqu’à ce que les menottes leur coupent profondément la chair. Le métal frotte contre la chair et les os, causant une douleur atroce, au point que les doigts noircissent à cause de l’obstruction de la circulation sanguine. Cette forme de torture laisse souvent les pratiquants avec des blessures qui mettront longtemps à guérir.
Voici quelques-unes des principales méthodes utilisées par la police quand elle torture les pratiquants, ainsi que d’autres formes de torture, telles que l’électrocution et les coups violents.
Secouer les menottes
Les policiers font passer un mouchoir ou une serviette à travers les menottes, puis ils les secouent violemment, ou saisissent les poignets du pratiquant et les tordent et les secouent avec force, ce qui fait que les menottes serrent de plus en plus jusqu’à ce qu’elles coupent profondément dans la chair déchirée.
Mme Zhang Zhongli de la ville de Zhangjiakou a été arrêtée par la police le 25 octobre 2000 alors qu’elle se rendait à Pékin pour faire appel pour le Falun Gong. Deng Jianmin, le directeur du poste de police de Wuyilu, est monté sur son dos, a enveloppé les menottes avec une serviette et a secoué violemment ses poignets. Il a aussi écrasé un de ses poignets et a tiré avec force sur la menotte de l’autre main, jusqu’à ce qu’elle lui coupe complètement la chair.
M. Yan Hai du district de Huailai de la province du Hebei a été arrêté le 30 octobre 2002. Les policiers l’ont attaché à un instrument de torture appelé banc du tigre et ils lui ont menotté les mains derrière le dos. Ils ont ensuite attaché une corde aux menottes et ont tiré sur la corde vers l’arrière de toutes leurs forces. En même temps, deux policiers continuaient de le secouer avec le banc. Les menottes se sont de plus en plus serrées jusqu’à ce qu’elles coupent profondément dans sa chair, provoquant un saignement abondant.
Les pratiquants perdent souvent connaissance à cause de la douleur et dans les cas graves, les articulations de leurs poignets sont déchirées, les rendant irrémédiablement invalides.
Plier les doigts
Reconstitution de torture : Plier les doigts
Les policiers ont serré une paire de menottes sur les poignets de Mme Zhang Jiuhui et les a enfoncées dans la chair. Lorsque les menottes ont pressé contre l’os, c’était atrocement douloureux. La police a alors plié ses doigts d’avant en arrière. Les menottes se sont de plus en plus serrées et lui ont coupé la chair, lui causant une douleur insupportable. Des années plus tard, les cicatrices sont encore visibles sur les doigts de Mme Zhang.
Frapper les menottes avec les pieds
Reconstitution de torture : Frapper du pied sur les menottes
M. Zhao Jianying, un pratiquant âgé de 29 ans, a été torturé en octobre 2002 par Miao Zhongkai du Bureau 610 de la ville de Xuchang dans la province du Henan. Miao zhongkai a serré les menottes sur les chevilles de M. Zhao jusqu’à ce qu’elles lui coupent profondément la chair. Il a ensuite frappé du pied violemment sur les menottes, provoquant une douleur insupportable dans les chevilles.
Le pratiquant M. Jiang Yunhong, ingénieur à l’usine de compression d’air de Chengdu, a été arrêté le 22 juillet 2005 et emmené au centre de lavage de cerveau de Xinjin pour y être torturé et interrogé. Les persécuteurs se sont efforcés de trouver la façon la plus douloureuse de lui menotter les mains derrière une chaise, il lui ont ensuite tiré la tête vers l’arrière tout en pressant sur ses mains menottées, provoquant de graves douleurs dans les mains et les poignets. Ses poignets ont rapidement enflé et saigné.
Mme Peng Dongjun a été arrêtée en février 2000 alors qu’elle allait à Pékin faire appel pour le Falun Gong. Elle a été ramenée au centre de détention de Tongliang et a été détenue pendant trente-sept jours. L’ancien directeur de police Chen Wen (qui a depuis subi une rétribution karmique pour avoir persécuté le Falun Gong) avec plus de vingt agents du service de police du district de Tongliang, a menotté les mains de Mme Peng derrière le dos et l’a cruellement torturée. Les policiers ont frappé avec leurs bottes de militaires les mains menottées de Mme Peng, lui causant une douleur extrême. Ses deux épaules ont été disloquées et même un an après la torture, ses mains étaient très faibles et elle ne pouvait pas travailler.
Tirer sur les menottes
Reconstitution de torture : Monter sur les jambes et tirer les bras en arrière
Le pratiquant M. Zhou Rongbiao de Shanghai a été conduit au centre de détention du district de Xuhui le 14 juillet 2000 et y a été détenu pendant trente jours. Le policier Ding Jun l’a maintenu au sol et lui a menotté les mains derrière le dos. Il lui a ensuite sauté sur le dos et a tiré fort sur les menottes. Les mains de M. Zhou sont devenues noir violacé. Par la suite, M. Zhou a eu les pouces engourdis pendant toute une année.
Reconstitution de torture : Menottes d’étirement
M. Wu Dongsheng a été arrêté le 10 octobre 2011 et emmené au centre de lavage de cerveau de Qinglongshan. Deux persécuteurs lui ont étiré les bras et ils lui ont menotté les mains à deux cadres de lits, une main au cadre supérieur d’un lit et l’autre au cadre inférieur de l’autre lit, de sorte qu’il ne puisse ni s’asseoir, ni se tenir debout. Cette torture est extrêmement douloureuse, car après un certain temps, les menottes coupent les chairs de la victime et provoquent des saignements. Les jambes de la victime enflent et engourdissent et la victime est prise de nausées. Des victimes ont perdu connaissance de nombreuses fois en raison de la douleur alors qu’elles étaient torturées de cette façon.
Menottage étroit
Mme Chen Zhuoyi de la ville de Zhanjiang dans la province du Guangdong a été arrêtée durant l’hiver 2000 et emmenée au centre de détention de Fangshan à Pékin pour avoir déployé une banderole portant les mots « Falun Dafa est bon ». Dans une tentative de la forcer à révéler son nom et son adresse, la police l’a menottée et torturée. Ils lui ont placé les mains derrière le dos et ils les ont tordues et tirées vers le haut en les coinçant dans une seule menotte et ils ont attaché l’autre ouverture à une chaise en métal. Ses poignets étaient tellement serrés qu’il a fallu un certain temps à plusieurs personnes pour les ouvrir plus tard.
Quand les menottes ont été serrées, Mme Chen a immédiatement senti une douleur intense dans les mains et les bras. De plus, les policiers ont donné des coups de pied avec leurs bottes sur les menottes et les ont frappées à coups de poing. Les policiers l’ont torturée de cette façon pendant huit heures, lui causant une grande souffrance. En fin de compte, les vaisseaux capillaires de ses deux mains se sont coupés et le sang ne pouvait plus circuler. Ses mains sont devenues noires, avec une marque très profonde sur les poignets à l’endroit où les menottes avaient été fermées. Sa main droite n’avait plus aucune sensation. Il a fallu beaucoup de temps avant que ses mains ne récupèrent.
Suspension dans les airs
Si le pratiquant est menotté et suspendu, la douleur est beaucoup plus intense, surtout lorsque la victime est suspendue par les poignets menottés et qu’elle est poussée de tous côtés.
Reconstitution de torture : Mains menottées derrière le dos et suspension
Dans le camp de travaux forcés de Kaiping, Mme Zhang Ruiying a été menottée entre des panneaux de basket-ball. Ses pieds ne pouvaient pas toucher le sol et les menottes cloutées coupaient profondément sa chair, provoquant une douleur insupportable. Elle a été menottée de cette façon pendant des heures. Quand elle a été descendue, ses poignets étaient sanguinolents et ses mains avaient perdu toute sensation. La torture et les mauvais traitements l’ont réduite à un état squelettique et ses cheveux noirs sont devenus gris. Il a fallu des années avant que ses poignets ne récupèrent.
Reconstitution de torture : Suspension dans les airs
La torture par « suspension dans les airs » consiste à suspendre la victime, les bras en croix, les pieds ne touchant pas le sol. C’est un moyen extrêmement cruel de torture, puisque les menottes coupent comme un couteau profondément dans la chair de la victime et, en vingt minutes, cette torture peut paralyser les bras de la victime.
Les gardes du camp de travaux forcés de Wanjia dans la ville de Harbin menottent les mains des pratiquants derrière leur dos, passent une corde entre les menottes et accrochent la victime à un tuyau de chauffage à trois mètres du sol. Leurs bras sont tendus vers l’arrière, avec les articulations tordues, amenant tout le poids du corps à retomber sur les poignets, provoquant une douleur insupportable.
Lorsque les menottes coupent la chair, la douleur aiguë part de l’extrémité de chaque doigt et s’étend dans tout le bras, qui devient bientôt pourpre et noir. Il est difficile d’imaginer la douleur atroce causée par cette torture. Par après, toute sensation est généralement perdue dans les deux bras pendant sept ou huit mois et la victime ne peut plus bouger les épaules aisément pendant deux ans et plus.
Le pratiquant M. Pan Yujun a été cruellement torturé en 2008 au centre de lavage de cerveau de Dianzi. Les policiers l’ont dévêtu, ils lui ont attaché les jambes ensemble, étendu les bras de chaque côté et les ont menottés à un mur, faisant en sorte que tout le poids de son corps repose totalement sur ses poignets menottés. Les persécuteurs ont balancé son corps à plusieurs reprises pour lui causer une souffrance extrême, tout en le frappant violemment. La chair des poignets de M. Pan était à vif et saignait.
Traduit de l’anglais