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Lorsque le Maître est dans nos cœurs, la perversité frissonne de peur

17 août 2014 |   Écrit par une pratiquante de Dafa en Chine

(Minghui.org) J'ai commencé à pratiquer le Falun Dafa en 1997. Bien que je n'aie jamais vu le Maître en personne, je sais qu'il veille constamment sur nous. Me souvenir du Maître m'a aidée à traverser les heures les plus sombres de mon emprisonnement.

S'éveiller par des leçons du passé

Après que l'article du Maître « Rationalité » ait été publié, j'ai compris que nous ne devons pas coopérer avec la perversité. J'ai été témoin de graves persécutions alors que j'étais détenue : les pratiquants étaient tués ou torturés jusqu'à l'invalidité. À cette époque, chaque disciple de Dafa pensait : « Comment puis-je continuer ? » Après avoir réfléchi profondément, j'ai décidé de suivre fermement le Maître jusqu'à la fin.

J'ai commencé à réciter le Fa chaque jour. Malheureusement, j'ai souvent oublié d'appeler le Maître à l'aide quand j'étais persécutée. J'ai clairement vu qu'une personne pouvait mourir de la torture à tout moment sans la protection du Maître, j'ai donc décidé de me rappeler : « Je suis un disciple du Bouddha, qui est toujours à mes côtés pour me protéger et personne n'ose me toucher » Sauf quand je récitais le Fa, je gardais cette pensée en tout temps, si je marchais ou mangeais, assis ou debout et même quand je dormais. Plus tard, j'ai appelé le Maître quand j'étais persécutée.

Le Maître était dans mon cœur

J'ai été illégalement arrêtée alors que j'étais en voyage en 2004. Au poste de police, ils m'ont posé beaucoup de questions, telles que d'où je venais, quel était mon nom, etc. je me suis tue pendant plusieurs jours. Un jour, sept ou huit policiers sont venus et il semblait qu'ils allaient me battre. À ce moment, j'ai eu une image claire du Maître dans mon esprit. Je me suis concentrée sur le Maître et je n'ai pas pris connaissance de ce que les policiers disaient. Je n'ai ressenti aucune peur quand ils m'ont entourée. Ils se sont tellement mis en colère qu'ils ont frappé la table et l'ont renversée. Mais ils n'ont pas osé me toucher.

Plus tard, j'ai été condamnée à la prison. En prison, j'ai refusé de répondre à l'appel nominal. Comme je n'étais pas une criminelle, j'ai aussi refusé de suivre les règlements de la prison ou d'accomplir des tâches d'esclave. J'ai refusé de coopérer avec tout ce qu'ils me disaient de faire. Ils voulaient me battre et deux fois, ils ont essayé de m'enfermer en cellule d'isolement. J'ai entendu dire qu'ils avaient tous les documents et avaient demandé aux détenus de rassembler mes vêtements pour l'isolement, disant que j'y serais emmenée à 22h. J'ai totalement ignoré tout cela et je n'arrêtais pas de penser au Maître. Notre vénéré Maître était dans mon cœur. Au même moment, j'éliminais constamment la peur et les attachements humains. Mon esprit était centré sur le Maître tout le temps et j'ai fait de mon mieux pour garder mon calme. En fin de compte, personne n'a osé me toucher.

Ils étaient très en colère contre moi. Ils ont dit : « Chaque fois que nous voulions la punir, nous ne pouvions pas, car c'était soit l'un ou soit l'autre qui n'était pas d'accord ou n'approuvait pas. Elle a sérieusement « violé » nos règlements et pourtant, elle fait ce qu'elle veut. Comment pouvons-nous rester responsables ? »

Ils se sont plaints auprès de leurs supérieurs et m'ont demandé, en colère : « Qu'y a-t-il de si spécial à votre sujet ? Vous avez la même apparence que tout le monde, avec un nez et deux yeux ?! » Certains détenus m'ont demandé : « Avez-vous des liens familiaux influents ? » « Oui », ai-je pensé, « j'ai en effet quelqu'un d'extrêmement magnifique à mes côtés - Le Seigneur Bouddha de l'Univers ». Mais ils ne pouvaient pas voir qu'Il est dans mon cœur à tout moment.

Ils ont ensuite demandé au directeur du bureau de la prison d'intervenir sur mon cas. Plus de 20 personnes ont discuté avec moi, du commissaire politique de la prison aux chefs d'équipe. Le directeur du bureau de la prison m'a posé quelques questions basiques, puis il a offert d'aider à résoudre mes problèmes de salaire après que je sois libérée si je répondais à l'appel. J'ai refusé et j'ai dit : « Non, je ne le ferai pas parce que je ne suis pas une criminelle. »

Garder l'image du Maître au premier plan

Comme j'ai été détenue pendant une longue période et que je ne pouvais pas voir le portrait du Maître, sans mentionner les interférences de mes propres pensées impures, parfois je ne pouvais pas former une image claire du Maître dans mon esprit. Lorsque l'interférence était forte, je ne pouvais même pas me rappeler de ce à quoi le Maître ressemblait. Lorsque cela se produisait, j'émettais la pensée droite et je récitais le Fa et puis j'étais capable de me rappeler le visage du Maître et il devenait de plus en plus clair et la perversité avait de plus en plus peur.

Alors que j'étais détenue dans un centre de lavage de cerveau provincial, mes bourreaux pensaient qu'ils ne m'avaient pas frappée assez et ont parlé d'intensifier la persécution. Je pouvais les voir venir. L'un d'eux est venu dans la salle d'abord, puis il a appelé les autres rapidement. Je me suis dit que je garderais le Maître dans mon cœur à chaque instant. Je me suis assise là tranquillement. Quoi qu'ils disent, mon cœur n'a pas été affecté. Je suis restée calme et concentrée sur le Maître. Un peu plus tard, ils sont tous partis et personne n'a jamais parlé de me battre à nouveau. Le centre de lavage de cerveau a continuellement appelé le Bureau 610, leur demandant de venir me chercher et disait que c'était une perte de temps de me garder.

Écrire un document de clarification de la vérité

Un policier m'a dit plus tard que les autorités provinciales avaient voulu faire une étude spéciale sur moi et ils voulaient savoir pourquoi j'étais si ferme et ce à quoi je pensais. Je leur ai dit que je pouvais les aider avec leur étude si ils me donnaient le temps d'écrire mes idées. J'ai donc écrit un long document de clarification de la vérité sous différents angles, incluant la loi et la persécution du Falun Gong et leur ai remis. Beaucoup de gens m'ont dit qu'ils avaient lu ce que j'avais écrit. Certains ont dit qu'ils l'avait lu deux fois et leur supérieur l'ont aussi lu. Personne n'était en désaccord, parce que tout ce que j'ai dit est vrai. Plus tard, ils m'ont dit : « Nous ne voulons pas essayer de te transformer. Rentre chez toi. » Après être sortie, j'ai envoyé ce que j'avais écrit aux autorités à différents niveaux, afin que tout le monde sache ce qui m'était arrivé.

Je me souviens quand j'ai été détenue en 2004, je les ai vus torturer les pratiquants tous les jours et il y avait constamment des décès et des blessures en conséquence. Je voulais écrire des lettres pour dénoncer les atrocités et dissuader la perversité.

J'avais une certaine crainte quand j'ai écrit la première lettre et j'étais inquiète que la perversité puisse riposter. J'ai continué à appeler le Maître dans mon cœur et je lui ai demandé de me donner du courage et de la force pour que je puisse éliminer les attachements humains et la peur. J'ai alors eu une pensée ferme : « Le Maître contrôle tout, personne n'ose me toucher ».

Avec le Maître dans mon cœur, j'ai fini la première lettre et je l'ai tendue aux gardes. Ils ont été stupéfaits de voir que ma lettre était adressée au Premier ministre.

Maintenir la pensée droite

Le lendemain, plusieurs gardes sont venus et ont organisé une réunion. J'étais un peu bouleversée au début, pensant qu'ils commenceraient à me traiter durement. J'ai immédiatement émis la pensée droite pour me débarrasser de ces attachements et de la peur.

Toutefois, ces pensées se reproduisaient comme j'essayais de les éliminer. J'ai pensé au Maître, mais ces mauvaises pensées bloquaient son image. J'ai continué à essayer de penser au Maître. C'était vraiment une bataille entre le bien et le mal. Finalement, l'image du Maître est apparue dans mon esprit et je me suis progressivement calmée et j'ai été en mesure d'éliminer ces mauvaises pensées. Je me suis rappelée : « Je suis un disciple du Maître, personne n'ose me toucher. Les gardiens doivent comprendre qu'ils subiront le châtiment s'ils continuent à faire des choses mauvaises et ils seront traduits en justice. Ils doivent se laisser une porte de sortie ! Une pensée droite l'emporte sur une centaine de mauvaises choses. » Je me sentais assez calme pour faire face à n'importe quoi.

Quelqu'un a dit : « Quelle est l'utilité de votre lettre ? La police ne va pas l'afficher » Je pensais qu'en tant que pratiquante de Dafa, je ne devrais pas payer attention à des choses au niveau superficiel, telles que : Si la lettre parvenait au Premier ministre, comment pourrait-il y répondre ? Je devrais juste faire les choses selon les exigences du Maître. Nous nous opposons à la persécution et allons y mettre fin. Les gardes n'ont en effet pas osé me persécuter ; à la place, ils sont devenus plus polis envers moi.

Des enseignements du Maître, j'ai compris que la seule façon que nous pouvons le faire, c'est en ayant foi en Maître et en Dafa. Tant que nous mettons notre confiance en Maître et en Dafa, le Maître va nous aider.

Pendant que j'étais dans ce lieu pervers, quelqu'un m'a dit : « Votre Maître a dit si quelqu'un peut vous faire du mal, il ou elle serait en mesure de lui faire du mal et serait en mesure de nuire à cet univers. Comment se fait-il que vous étiez bouleversée ? » J'ai répondu : « Savez-vous qu'il y a une autre phrase avant cela ? Cela dit :

« Si vous êtes quelqu’un qui cultive et pratique véritablement, notre Falun vous protégera. » (Zhuan Falun)

Tout ce que mon Maître a dit est vrai. C'est seulement que nous n'avons pas satisfait aux exigences ».

La grâce du Maître est sans limite. Je ne pourrai jamais exprimer ma gratitude envers le Maître par des mots. Ce qui me fait ressentir le plus de regrets c'est que, à cause de nos propres lacunes, la perversité a calomnié le Maître et Dafa et certains pratiquants sont morts des suites de la persécution. Quand tout cela se passait, mes pensées droites n'étaient pas assez fortes pour désintégrer la perversité à l'époque. Je pleurais et je me sentais très mal. Vénérable Maître, nous vous devons tant et nous ne serons jamais en mesure de rembourser votre grâce infinie, même pas un tout petit peu.

Traduit de l'anglais au Canada