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Bien marcher sur mon chemin de cultivation et pratique et sauver davantage d'êtres

26 août 2014 |   Écrit par une pratiquante du Xinjiang, Chine

(Minghui.org) J'ai commencé à pratiquer le Falun Gong en 1997. J'ai maintenant 60 ans. Les gens me disent que j'ai l'air beaucoup plus jeune que mon âge. Je remercie de tout cœur le Maître de m'avoir offert une deuxième chance dans la vie.

Après le 20 juillet 1999, lorsque le Parti communiste chinois (PCC) a commencé à persécuter le Falun Gong, j'ai pris la ferme et consciencieuse décision de continuer à pratiquer. J'ai été arrêtée et persécutée à maintes reprises, mais je n'ai jamais annoncé que je renonçais à la pratique. Au contraire, j'ai continué à valider le Fa, clarifier les faits et distribuer les conférences du Maître et d'autres documents clarifiant la vérité.

J'avais diverses maladies avant de commencer à pratiquer, dont des problèmes d'estomac, une hépatite, une cholécystite, une rhinite, de la bronchite et de l'arthrite. J'étais tellement submergée de médicaments que j'en avais plus qu'assez de toutes les herbes chinoises et remèdes occidentaux que je devais prendre. J'étais incapable d'effectuer des tâches manuelles et de manger des aliments froids.

Après avoir commencé à pratiquer le Falun Gong, le Maître a commencé à nettoyer mon corps. Chaque jour, je me sentais de mieux en mieux, car mes diverses maladies disparaissaient progressivement et mon esprit s'élevait. Mon corps est devenu plus fort et j'ai été de nouveau capable de travailler aux champs. J'avais aussi l'air et la sensation d'être considérablement plus jeune.

Lorsque les gens ont vu les changements en moi, certains d'entre eux sont aussi venus apprendre le Falun Gong. Ma cour était constamment bondée de personnes qui étudiaient le Fa et faisaient les exercices.

Sortir pour valider le Fa

De 1999 à 2001, j'ai été arrêtée et incarcérée dans le centre de détention local à maintes reprises. Un jour, j'ai été incarcérée pendant trois mois et je suis restée en détention pendant le Nouvel An. La veille du Nouvel An, nous étions sept et six d'entre nous étions des pratiquantes de Falun Gong. Nous avions prévu d'écrire des couplets comme le veut la tradition, mais avons au contraire écrit des messages de Dafa. Nous voulions les placer de chaque côté du cadre de la porte. Sur le dessus de la porte, nous avons affiché les mots : « Authenticité-Bienveillance-Tolérance est la Loi. » Le lendemain, lorsque les gardes sont venus nous surveiller et ont découvert ce que nous avions fait, ils l'ont immédiatement signalé à leurs supérieurs et au département de police.

Les policiers ont pris des photos et nous ont interrogées. Ils ont menacé de toutes nous menotter. Je me suis levée et j'ai demandé : « Si quelqu'un admet avoir écrit cela, alors vous ne menotterez personne, c'est bien cela ? » L'un d'eux a acquiescé. J'ai donc répondu : « Je l'ai fait, je l'ai écrit. »

Ils ne m'ont pas crue. Ils ont menotté toutes les autres sauf moi. Ils leur ont attaché les mains et enchaîné les pieds ensemble et ils les ont laissées dehors dans le climat glacé pendant un long moment.

Tous les gardes ont célébré le Nouvel An, mais ils ne nous ont rien donné à manger. Nous avons été menottées pendant 6 jours, donc nous avons entamé une grève de la faim pour protester contre la persécution. Chaque fois qu'ils passaient nous voir, nous criions : « Falun Dafa est bon ! » Chaque fois qu'on nous disait de mémoriser les règlements du centre de détention, nous récitions des versets de Hong Yin. Lorsqu'ils nous faisaient regarder des vidéos qui calomniaient Dafa, nous leur disions que c'était des mensonges fabriqués. Quoi qu'ils aient fait pour nous torturer, nous n'avons pas abandonné et nous n'avons pas coopéré avec eux.

De frustration, les gardes ont finalement cessé la torture. L'un d'eux a déclaré : « Vous, les pratiquants de Falun Gong, vous êtes simplement plus solides que toute une bande de héros ! »

Après avoir été libérées du centre de détention, nous avons continué de faire ce que nous devions faire : distribuer les conférences récentes du Maître, clarifier les faits, distribuer des documents clarifiant la vérité et sortir pour valider le Fa.

Deux pratiquants et moi avons plus tard planifié aller à Pékin faire appel et sommes montés à bord d'un train en direction de Pékin pour le lendemain. Les gens chargés de me surveiller ont signalé notre disparition. La nouvelle a été transmise du cadre de la localité au département de police. D'après eux, nous étions en chemin vers Pékin, donc ils ont pris l'avion pour nous attendre au Bureau des appels.

Comme le train était lent, nos compagnons de pratique nous ont informés que la police nous attendrait à Pékin. Nous avons décidé d'aller directement place Tiananmen pour vérifier les lieux. Ils y avait des policiers en civil, des policiers en uniforme et des camionnettes de police partout sur la place. Nous avons discuté et avons décidé qu'il serait mieux de retourner dans nos villages natals respectifs afin d'y valider le Fa.

Quand je suis retournée dans mon village natal, j'ai d'abord rendu visite à ma mère qui était âgée de plus de 80 ans. Je lui ai parlé du Falun Gong et de la persécution et j'ai dit que si elle récitait : « Falun Dafa est bon, Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon », cela lui porterait chance.

Ensuite, j'ai commencé à contacter d'anciens pratiquants de Falun Gong de villages et de cantons voisins qui avaient arrêté de pratiquer lorsque la persécution avait commencé. Après les avoir joints à maintes reprises, avoir partagé de cœur à cœur et étudié le Fa ensemble, la majorité d'entre eux ont recommencé à pratiquer dans Dafa. Nous nous sommes ensuite réunis pour étudier le Fa, faire les exercices et distribuer des documents clarifiant la vérité.

Les agents du Département de police du Xinjiang qui avaient été envoyés pour nous arrêter à Pékin ont refusé d'abandonner l'affaire. Ils ont contacté le poste de police de mon village natal et leur ont dit de m'arrêter. Peu de temps après, on est venu me chercher chez des membres de ma famille dans une autre région et on m'a emmenée au poste de police local. J'y ai été détenue pendant 11 jours.

La police m'a envoyée dans le Xinjiang en train. J'étais menottée presque tout le temps, sauf pour manger et aller aux toilettes. J'ai pensé : « Je ne peux pas les laisser me ramener dans le Xinjiang pour y être détenue. J'ai encore beaucoup de choses à faire. Je dois aider le Maître à rectifier le Fa. Je dois trouver un moyen de me débarrasser d'eux. »

Avec cette pensée en tête, le Maître a fait les arrangements nécessaires. Lorsque j'ai vu que la policière qui me surveillait s'était endormie, j'ai enlevé les menottes lentement, je suis descendue du lit sans un bruit et je suis sortie du train à l'arrêt suivant avec les autres passagers. Personne ne vérifiait les billets à la gare, donc j'ai pu sortir sans danger.

Lorsque je suis sortie de la gare ferroviaire, j'ai suivi le chemin devant moi. J'ai marché pendant assez longtemps sans savoir où j'allais. J'avais faim et soif et mes vêtements étaient trempés de sueur. Il n'y avait personne en vue, donc j'ai décidé de tourner les talons et de marcher vers la place devant la gare. J'y suis restée toute la nuit.

J'ai réalisé que je n'avais pas d'argent sur moi. J'ai donc pensé à retourner chez moi en auto-stop. J'ai marché dans le quartier de la gare et le long des rails de chemin de fer en attendant qu'un véhicule passe par là.

Deux personnes âgées se promenaient. La femme m'a vue et a demandé : « Que faites-vous ici ? » Je lui ai dit qu'on m'avait volée et que j'espérais retourner chez moi en auto-stop. L'homme âgé s'est exclamé : « Vous ne pouvez pas faire cela ! C'est trop dangereux ! Voilà, je vous donne 5 yuans. Allez vous acheter un billet de train. » Je lui ai dit : « Merci beaucoup. Vous serez certainement béni. »

J'ai pris les 5 yuans et je suis retournée à la gare. Un train arrivait, mais je n'arrivais pas à trouver la billetterie. Des vendeurs de nourriture itinérants se sont précipités pour attendre les passagers qui descendaient du train. J'ai vu deux poires tomber du chariot d'un vendeur. Le propriétaire les a regardées, a trouvé qu'elles étaient abîmées et les a laissées là. Je n'avais ni mangé ni bu de toute la journée. Je les ai donc ramassées. Je les ai nettoyées du mieux que je pouvais et je les ai mangées. Ensuite je suis allée à l'endroit où ils lavaient les voitures, j'ai trouvé de l'eau froide et je l'ai bue.

Tandis que je réfléchissais à ce que je devais faire, je me suis tout à coup rappelée le numéro de téléphone d'une personne de mon village natal. L'appel a coûté 4,80 $ dans la cabine téléphonique, mais je suis parvenue à arranger qu'un parent vivant à environ 80 kilomètres vienne me chercher. Mon estomac grondait et je n'avais presque plus d'argent. Je me suis éloignée de la cabine téléphonique et j'ai accidentellement frappé quelque chose du pied. Je me suis penchée pour voir de quoi il s'agissait et j'ai découvert que c'était un sac de pain encore scellé ! Il faisait noir. Il n'y avait personne dans les environs. D'où provenait le sac ? C'était véritablement un cadeau du Ciel !

Vers midi le lendemain, mon parent est arrivé, m'a acheté un billet de train et m'a renvoyée chez moi.

Afficher des documents clarifiant la vérité

Lorsque je suis retournée dans mon village natal, j'ai recommencé à valider le Fa. Un jour, je suis sortie aller chercher beaucoup de documents clarifiant la vérité. Je planifiais les afficher partout où je pouvais. Un pratiquant voulait venir avec moi mais a dû annuler à la dernière minute. Donc, je suis partie toute seule pendant la nuit.

Je suis allée dans quatre faubourgs voisins et j'ai déposé ces documents partout où je trouvais des emplacements appropriés, à côté des immeubles et des lampadaires. Littéralement partout où les gens pouvaient facilement les voir. Une fois le travail complété, le soleil commençait à se lever.

Le lendemain, j'ai entendu dire que les villageois bavardaient et disaient que la veille, beaucoup de gens avaient envahi les villages en moto et avaient affiché des documents de Falun Gong absolument partout.

Un jour, je me suis rendue chez un parent en vélo. C'était à 30 km du canton voisin. La maison était située dans un grand village. Après le souper, j'ai sorti tous les documents que j'avais apportés et je les ai affichés dans chaque rue. J'ai travaillé presque jusqu'au lever du jour. Ensuite, j'ai fait mes adieux, j'ai enfourché ma bicyclette et j'ai pédalé pendant 30 km jusqu'à chez moi.

Je vais partout où il y a des gens. Je cherche toujours des façons d'aider le Maître à rectifier le Fa et à sauver davantage de gens.

Ma mère me soutient beaucoup et récite souvent : « Falun Dafa est bon, Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon. » Lorsque j'ai le temps, je lui enseigne les exercices et je passe les conférences du Maître sur le magnétophone pour qu'elle les écoute. Ma mère a commencé à en bénéficier. Elle est maintenant âgée de plus de 90 ans. Elle peut encore aider sa belle-fille à cuisiner et à accomplir les tâches ménagères.

Ma belle-sœur a déjà fait la remarque : « Tu es vraiment remarquable. Je suis convaincue que Dafa est bon. » Je lui ai dit : « C'est le Maître qui est vraiment extraordinaire. Soyons reconnaissants envers le Maître et Dafa. »

Valider le Fa même en détention

Après que je sois parvenue à échapper à la police dans le train, la police du Xinjiang n'arrêtait pas d'essayer de m'arrêter dans mon village natal, mais avec l'aide du Maître, ils n'ont jamais réussi à me trouver.

Mon fils s'est marié au cours de l'hiver 2002, mais je n'ai pas pu assister au mariage. Ensuite, ma fille a prévu son mariage au cours du dernier mois lunaire. Je me suis dit que je devais aider et j'ai pris l'autocar pour retourner chez nous. J'ai clarifié la vérité et distribué des documents clarifiant la vérité à chaque passager dans l'autocar.

Deux jours plus tard, la police locale m'a arrêtée avec mon mari chez nous. Ils ont déclaré que mon mari était « complice ». Ils ont saccagé notre domicile et ont confisqué tous mes documents de Dafa. Ensuite, des agents de la Division de la sécurité intérieure m'ont interrogée au poste de police sous la torture. Ils m'ont suspendue à quatre reprises en une nuit. Ils m'ont frappée à coup de poings et de pieds, m'ont aspergée d'eau bouillante et m'ont brûlée avec leurs mégots de cigarettes. Ils ont écrasé mes pieds nus avec leurs souliers de cuir et les ont frappés avec des bâtons de métal. Ils m'ont aussi privée de sommeil.

Lorsque j'étais torturée, ma première pensée était : « Je suis une pratiquante, j'ai le Maître et Dafa. » J'ai demandé la protection du Maître. Lorsqu'ils m'ont aspergée d'eau bouillante et m'ont brûlée dans des mégots de cigarettes, je ne ressentais que de la chaleur et je n'avais aucune douleur.

Après plusieurs jours d'interrogatoire et de tentatives à me forcer à confesser sous la torture, ils ne pouvaient toujours obtenir aucune information « utile ». Alors, ils m'ont emmenée avec mon mari au centre de détention. Nous étions encore incarcérés quand notre fille s'est mariée au cours du Nouvel An. Deux mois plus tard, mon mari a été libéré, mais j'ai été condamnée à trois ans de prison et emmenée dans le camp de travaux forcés pour femmes de Urumqi.

Toutes les pratiquantes du camp refusaient de porter l'uniforme du camp de travail et de participer à la cérémonie de lever du drapeau. Lors de l'appel, lorsque nous étions supposées crier notre numéro, nous ne criions que « Falun Dafa est bon. » Chaque fois que nous le pouvions, nous unissions nos esprits et écrivions le Fa du Maître dont nous pouvions nous rappeler et nous les faisions circuler. Comme nous ne coopérions pas avec les gardes, nous avons été torturées et électrocutées à maintes reprises avec des matraques électriques.

Le jour de ma libération, j'ai crié en sortant de ma cellule : « Falun Dafa est bon, Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon » sans cesse jusqu'à ce que nous atteignons les portes avant du camp de travail. L'agente qui était chargée de m'accompagner essayait de me tenir et de mettre sa main sur ma bouche, mais elle n'a pas réussi à m'empêcher de crier.

En marchant vers la gare routière, j'ai crié quelques fois de plus : « Falun Dafa est bon, Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon. » Le secrétaire de Parti du Comité de contrôle disciplinaire du faubourg et un autre agent étaient là pour me reconduire chez moi. Je leur ai clarifié la vérité en chemin. Au départ, ils ont essayé de répliquer, mais ensuite ils m'ont écoutée simplement sans rien dire.

Après être retournée chez moi, j'ai été arrêtée une fois de plus et emmenée dans un centre de lavage de cerveau pendant 40 jours. Ils m'ont libérée 20 jours plus tard, parce que je ne coopérais pas et que je causais plus de mal que de bien, selon leur compréhension.

Les documents qu'ils distribuaient, les vidéos qu'ils fabriquaient, les faux interviews qu'ils essayaient de monter, je les ai tous dénoncés. En conséquence, ils ont trouvé qu'il était impossible de continuer avec les sessions de lavage de cerveau. Ils ont donc décidé de me renvoyer chez moi plus tôt.

Suivre de près le processus de la rectification de Fa afin de sauver davantage de gens

Pendant toutes les années de persécution et de torture endurées sous la garde du PCC, je n'ai jamais cédé à leurs exigences ni coopéré avec eux. Au contraire, ma détermination à cultiver et pratiquer dans le Falun Dafa et à aider le Maître dans le processus de rectification de Fa pour sauver les êtres est devenue plus inébranlable.

Un jour, trois connaissances de mon mari sont venues chez nous. Ils étaient tous dans l'armée et étaient membres du Parti. Je leur ai parlé du Falun Gong et de la persécution et je les ai aidés à démissionner du PCC. L'un d'eux a dit : « Comme nous sommes chanceux de vous avoir rendu visite ! Sans vous, nous n'aurions jamais appris la vérité sur le Falun Gong. Nous allons assurément démissionner de notre adhésion au PCC ! »

En 2010, je suis retournée chez nous pour rendre visite à ma mère âgée. Pendant que j'y étais, j'ai vu mon beau-frère. Il était comptable du village à 16 ans et est le secrétaire d'une succursale depuis 30 ans. C'est un travailleur modèle de niveau provincial. Je lui avais déjà parlé du Falun Gong mais il ne me croyait pas. Ensuite, il s'est mis à souffrir d'urémie et devait rester à l'hôpital pour des soins et des dialyses. Il a fini par dépenser beaucoup d'argent pour une greffe de rein.

Mon mari et moi avions rendu visite à mon beau-frère à quelques reprises. Chaque fois, je lui clarifiais les faits et je lui disais : « Tant que tu crois réellement dans Dafa, le Maître nettoiera ton corps. » Il a progressivement commencé à m'écouter et a commencé à réciter « Falun Dafa est bon ». Ensuite, il a commencé à lire le Zhuan Falun. Il l'a lu trois fois de suite. Il a commencé à dire à tous ceux qui l'écoutaient : « Il n'y a rien de mauvais avec le Falun Gong. Ça ne fait qu'enseigner aux gens à être bons. »

Le Maître a nettoyé le corps de mon beau-frère à maintes reprises. Au départ, il ne pouvait pas marcher par lui-même et utilisait sa bicyclette comme bâton de marche. Ensuite, il a peu à peu commencé à marcher sans aide et a rapidement retrouvé un bon appétit. Aujourd'hui, il est en forme et en bonne santé.

Mon beau-frère a reçu une greffe de rein avec neuf autres personnes à l'époque. Un an plus tard, en 2011, six d'entre eux sont décédés et deux sont toujours à l'hôpital. Il est le seul à s'être rétabli et à bien aller. Aujourd'hui, il commence à clarifier la vérité à d'autres personnes. Il a quatre enfants et chacun a démissionné du PCC et de ses organisations affiliées.

Une compagne de pratique et moi parlons toujours du Falun Gong et de la persécution aux gens, nous distribuons des documents clarifiant la vérité et aidons les gens à démissionner du PCC. Donc, chaque fois que je réapparais dans mon village natal, les autorités locales s'arrangent pour que quelqu'un me surveille de près.

En mai 2012, certaines personnes m'ont signalée aux autorités. Ce jour-là, après le repas de midi, je me préparais à travailler aux champs, mais des gens envoyés par le poste de police local m'en ont empêché. Ils sont entrés dans mon domicile et ont commencé à le fouiller. J'ai protesté en disant : « Vous ne pouvez fouiller mon domicile, vous n'avez pas de mandat de perquisition. »

Ensuite, le directeur du poste de police a appelé la Division de la sécurité intérieure et a fait venir un mandat de perquisition. Ils ont confisqué tous mes livres de Dafa, mes documents clarifiant la vérité, plusieurs nouveaux téléphones et une carte bancaire et ont déclaré qu'ils devaient s'assurer qu'il n'y avait pas de problèmes avec ces articles. J'ai été emmenée au sous-sol du département de police du canton pour être interrogée.

Dès que je suis descendue au sous-sol, un agent a montré une chaise en métal du doigt et m'a dit de m'asseoir. En m'asseyant, j'ai été menottée à la chaise. Ils voulaient savoir où j'avais trouvé mes livres de Dafa et mes documents. Je leur ai dit : « Certaines personnes me les ont apportés de Hong Kong. Ils ne m'ont pas révélé leur nom. Je ne les connais pas. »

J'ai été menottée à la chaise pendant six jours et six nuits. Ils m'interrogeaient à tour de rôle toutes les 4 h. J'ai clarifié la vérité à chaque personne de chaque quart de travail, quelle que soit la personne. J'ai dit : « Pendant chaque mouvement politique, de la révolution culturelle au massacre des étudiants à Tiananmen le 4 juin et à la persécution du Falun Gong, le PCC vise chaque fois les bonnes personnes. Ils seront tenus coupables pour ce qu'ils ont fait. Vous devriez lire les Neuf commentaires sur le Parti communiste, vous comprendrez alors tout, parce que vous avez personnellement vécu beaucoup de ces atrocités. »

Après leur avoir parlé, chaque fois qu'ils avaient du temps libre, certains d'entre eux ont lu les Neuf commentaires, d'autres le Zhuan Falun et même d'autres documents clarifiant la vérité. Ces livres et documents étaient facilement accessibles, parce qu'ils avaient tous été transférés de mon domicile à ce sous-sol.

Je n'ai ni cédé ni abandonné pendant mes six jours d'incarcération, mais je clarifiais sans cesse les faits à mes interrogateurs. Ils n'ont rien obtenu de moi et ont fini par m'admirer. L'un deux a dit : « Vous êtes vraiment unique. Vous êtes assise ici depuis six jours et six nuits et vous allez toujours bien. Nous n'aurions pas été capables d'endurer cela. » J'ai simplement répondu : « C'est parce que je pratique le Falun Gong et que j'ai le Maître avec moi pour me protéger. »

J'ai été libérée de la chaise de métal ce soir-là et emmenée au centre de détention. Le lendemain, ma famille a eu l'autorisation de m'amener chez moi.

Après tout ce que j'ai vécu, je suis profondément convaincue que si je fais réellement et fermement confiance au Maître et à Dafa, aucune perversité ne peut m'atteindre.

Ces expériences sont simplement quelques-unes des choses que j'ai vécues et auxquelles je me suis éveillée. Si un pratiquant trouve quelque chose d'inapproprié, qu'il me l'indique avec bonté.

Traduit de l'anglais au Canada