(Minghui.org) Note de l'éditeur : Beaucoup de pratiquants de Falun Gong libérés des centres chinois de détention, des prisons et des postes de police se sont rappelés avoir été torturés de diverses manières brutales et surprenantes. Ce rapport, la première partie de notre nouvelle série de quatre sur les méthodes de torture, décrit comment les responsables ont utilisé leurs mains nues pour faire du mal aux pratiquants.
Les passages à tabac sont l'une des formes les plus courantes de torture à l'intérieur des prisons, en Chine. Les gardes battent souvent les pratiquants de Falun Gong, en essayant de les forcer à renoncer à leurs croyances.
Alors que dans de nombreux cas, les coups sont accompagnés d'autres formes de torture, l'objet de cet article porte sur les types de torture effectués en utilisant uniquement les mains.
Les techniques communes que nous couvrirons comprennent le fait de cibler les parties sensibles du corps ou les endroits blessés, de torturer pendant longtemps et de faire usage d'une force excessive.
I. Prendre comme cible les parties sensibles du corps et les endroits blessés
M. Ding Lihong a été persécuté à mort après neuf mois de détention
Pour priver M. Ding Lihong du sommeil, les gardes du centre de lavage de cerveau de Shijiazhuang lui ont frappé la tête avec tout ce qu'ils pouvaient trouver, il lui ont frappé les jambes, lui ont tordu les oreilles et lui ont tiré les paupières. En particulier, le garde Zhao Juyong lui a pincé les globes oculaires et lui a enfoncé les yeux. M. Ding est mort parce qu'il a été maltraité pendant neuf mois.
Les gardes du camp de travail ont pincé le pénis de M. Sun Fengli et les testicules de M. Zang Dianyong
Les gardes du camp de travaux forcés de Hegang ont pincé et tiré sur le pénis de M. Sun Fengli, qui est devenu très enflé et très douloureux. Il avait de la difficulté à uriner, à excréter et à marcher. Il a été humilié par les détenus.
Le garde Zhao Shuang, au camp de travaux forcés de Changlinzi, a empoigné les testicules de M. Zang Dianyong. Cet endroit était encore douloureux, même un an plus tard.
Les gardes ont inséré leurs doigts entre les côtes de Mme Chen Yali et ont pincé ses mamelons
Les gardes du camp de travaux forcés de Wanjia ont utilisé différentes méthodes pour torturer Mme Chen Yali. Ils lui ont écrasé le corps de chaque côté du bas du son dos, ils ont enfoncé leurs doigts entre ses côtes et lui ont pincé les mamelons. Mme Chen a résisté à la persécution et elle a été frappée au visage. Elle n'arrêtait pas de trembler après la torture.
Frotter les blessures
Les gardiennes du centre de lavage de cerveau de Fengjiazhuang ont battu Mme Hu Fanxia avec des bâtons en bambou et des ceintures, puis elles ont « massé » les blessures qu'elles avaient causées. La douleur était terrible.
Les gardes ont frappé sur les tendons des jambes de M. Liu Kaifang.
À la prison de Yongchuan, les gardes ont frappé à coups de poing les tendons des jambes de M. Liu kaifang, lui causant des ecchymoses et des enflures. Ils lui ont aussi chatouillé la plante des pieds comme moyen de torture.
Enfoncer, claquer et arracher les poils des parties privées et sensibles.
Dans certains cas, les gardes ont enfoncé leurs doigts dans les oreilles ou les narines des pratiquants et même enfoncé leurs poings dans le vagin d'une pratiquante.
Des gardes ont arraché les poils des corps des pratiquants, y compris les poils pubiens, ceux des aisselles, de la barbe et des sourcils, etc
Au centre de lavage de cerveau de Weifang, Fu Jinbing et d'autres ont giflé la tête, les oreilles, la poitrine et le dos des pratiquants.
M. Zhou Jingcheng a été claqué au visage plus de 500 fois
Reconstitution de torture : claquer le visage
M. Zhou Jingcheng a été arrêté et détenu huit fois, condamné aux travaux forcés deux fois et emprisonné deux fois. Pour tenter de le forcer à renoncer au Falun Gong, les gardiens de la prison et les détenus l'ont roué de coups et torturé. Une fois, ils lui ont giflé le visage plus de 500 fois.
M. Li Deshan a été frappé au visage plus d'une heure tous les jours
M. Li Deshan
Au camp de travaux forcés de Wangcun, un garde a claqué le visage de M. Li Deshan pendant plus d'une heure, et cela, chaque jour pendant six mois. Sous la pression physique et mentale cela lui a apporté un effondrement mental. Il est mort dans une douleur extrême en août 2002 laissant derrière lui sa femme, ses enfants mineurs et sa mère âgée.
Claquer le front longtemps
Les gardiens du camp de travaux forcés de Fushun attrapaient les pratiquants par les cheveux et ils leur claquaient le front pendant longtemps, leur provoquant des ecchymoses dans les yeux.
III. Torturé avec une force excessive
Les bras de Mme Tan Yanling ont été pincés jusqu'à ce qu'ils soient couverts d'ecchymoses.
Quand Mme Tan Yanling est allée au poste de police de Dongshan pour demander que lui soient restitués les objets personnels saisis à son domicile en 2013, le policier Jin Weiqi a pincé son bras tellement fort qu'il est devenu noir et bleu et ses muscles se sont tétanisés. Son bras ne s'en est pas encore remis.
Le pouce de Mme Li Yushu a été cassé
Reconstitution de torture : Briser les doigts
Comme elle a refusé de porter l'uniforme de la prison, les gardiennes de la prison pour femmes du Heilongjiang ont cassé le pouce de Mme Li Yushu et elles l'ont attachée sur un lit pendant longtemps.
Mme Cao Guilian a été jetée d'un étage supérieur
Mme Cao Guilian, la quarantaine, a été arrêtée chez elle. En plus de la battre et de lui marcher dessus, les policiers Deng Li Jianming et Yingbin ont jeté Mme Cao, à de multiples reprises, du haut des escaliers.
Reconstitution d'autres formes de torture faisant appel à une force excessive
Reconstitution de torture : Repousser les bras comme un bateau à rame
Reconstitution de torture : Écraser le nez
Reconstitution de torture : Traîner
Reconstitution de torture : Tirer les cheveux
Traduit de l'anglais au Canada