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Une intervention compatissante dissuade un homme de commettre un meurtre

25 septembre 2014

(Minghui.org) Je voyageais en train quand j’ai entendu un homme d’âge mûr dire à quelqu’un au téléphone qu’il projetait en rentrant chez lui de tuer toute la famille de l’amant de sa femme. Il semblait désemparé et avait un regard féroce.

J’étais bouleversée. Quel prix énorme cet homme aurait à payer s'il commettait effectivement un meurtre ? Je me suis senti contraint de l’arrêter, mais je n’étais pas certain qu'il fût approprié pour moi de m’impliquer. Mais comment pouvais-je ne rien faire ?

J’ai finalement décidé de faire de mon mieux pour lui parler de son plan. Après tout, en tant que pratiquant du Falun Gong qui suit le principe d’Authenticité-Bienveillance-Tolérance, je savais que je devais aider cet homme à éviter les graves conséquences découlant d'un tel péché.

Comment pouvais-je l’aider à reprendre ses esprits ? J’ai pensé que mon empathie avec sa fâcheuse situation et analyser la source de sa colère seraient une bonne entrée en matière.

J’ai commencé à discuter avec lui et il s’est un peu détendu après avoir appris que nous étions tous deux du canton de Cao dans la province du Shandong. Je lui ai dit que j’avais observé la même chose que lui : « Les valeurs morales dans la société ont véritablement dégénéré. La promiscuité est si répandue. »

Il ne pouvait être plus d'accord et a dit : « Quatre-vingt-quinze pour cent des jeunes femmes dans mon village ont ce problème. Certaines ont mêmes des liaisons avec leur beau-père ou leur beau-frère. Et même certains couples échangent leurs épouses. » J’ai été surpris d’entendre que la corruption morale dans la société en était arrivée là, me cramponnant toujours à la notion que les gens de la campagne étaient honnêtes et simples.

Je lui ai dit que je comprenais sa colère d’avoir été trompé, mais je l’ai mis en garde de bien réfléchir aux conséquences de son acte et de ne pas s’attirer des regrets irréversibles pour lui et sa famille.

Il a semblé ému par mes paroles et a dit : « Je vois que vous avez à cœur mon propre intérêt. Je n’ai rien à vous cacher. » Il a commencé alors à partager avec moi l’histoire de sa femme.

Alors qu’il travaillait loin de chez lui pour subvenir aux besoins de sa famille, il y a six ans de cela, sa femme a commencé à avoir une liaison avec un villageois de sa localité. Il y a deux ans, quand il l’a découvert, il a voulu demander le divorce. Il a plus tard changé d’avis après que sa femme l'ait supplié à répétitions de ne pas la quitter et lui ait promis de mettre un terme à son aventure. Il lui a pardonné et ne lui en a pas gardé rancune.

Il a plus tard été choqué de découvrir que sa femme n’avait jamais cessé de voir son amant. Ne pouvant plus le supporter il a décidé de tuer cet homme. Il s'est précipité chez lui et a attrapé un couteau, ce qui l’a arrêté, c’est que sa femme est tombée à ses genoux le suppliant de lui donner une autre chance. Il lui a à nouveau pardonné.

Il n'a pas fallu longtemps avant qu’il apprenne que sa femme voyait encore cet homme et de manière plus ouverte. Le couple se rencontrait parfois en ville dans un motel. Quand il en a eu vent, il était tellement en colère qu’il était incapable de manger ou de dormir. Il s’est décidé à tuer l’amant de sa femme, la femme de l’amant, ses parents et leurs deux enfants.

Je tremblais de peur en entendant cela, et lui ai demandé : « Pourquoi n’emmenez- vous pas votre femme avec vous quand vous partez travailler en dehors de la ville ? »

Il a répondu : « J’ai besoin que ma femme s’occupe de ma mère âgée. »

Je l’ai mis en garde : « Si vous tuez ces six personnes, vous aurez à le payer de votre vie. Que de souffrances causerez-vous à votre mère ? Elle aura à passer le reste de sa vie sans la compagnie et l’amour de son fils. Est-ce que cela en vaut la peine ? Le bien est récompensé et le mal est puni. Une aventure extra-conjugale n’est pas une bonne chose, et je suis sûr que votre femme et son amant feront face tôt ou tard à la rétribution karmique. Vous devriez vous calmer et résoudre les choses rationnellement. »

Il était d'accord avec le fait que les gens doivent tous endurer les conséquences de leurs actions. Voyant sa réaction, j’ai continué à partager avec lui pourquoi je pensais que la moralité d’aujourd’hui était si mauvaise.

J’ai dit : « Comme je le vois, la cause profonde du déclin de la moralité est le Parti communiste chinois (PCC). Toutes les religions orthodoxes, y compris le Bouddhisme, croient dans le principe que le bien et le mal reçoivent leur dû, et encouragent les gens à donner de l’importance à la vertu. Mais le PCC promeut l’athéisme et le matérialisme, et a largement détruit la culture traditionnelle chinoise depuis ses six décennies de pouvoir en Chine. Pas étonnant que la société soit corrompue. Quand les gens n’accordent plus de valeur à la vertu, ils s'adonnent au plaisir sans retenue, et ne croient pas qu’il y aura des conséquences pour leurs actions. »

Je lui ai demandé : « Savez-vous qu’il y a actuellement un mouvement de démission du PCC et de ses organisations affiliées ? Beaucoup de personnes croient qu’en coupant les liens avec le PCC, ils auront de la chance. Avez-vous été membre d’une des organisations du PCC ? »

Il a admis avoir adhéré à la Ligue de la Jeunesse et accepté que je l’aide à démissionner sous un pseudonyme. Le regard meurtrier qu’il avait au début s’était dissipé et nous avons continué notre discussion. Il a dit : « J’ai senti que vous vous souciez sincèrement de moi, et vos paroles m’ont vraiment réveillé. Je ne tuerai personne et je résoudrai rationnellement mon problème. »

Cet incident m’a fait apprécier ma grande chance d’avoir trouvé le Falun Gong. Sans le Falun Gong, je ne me serai pas embêté à m’impliquer dans les affaires des gens.

C’était la compassion que j’ai cultivé au travers de ma pratique du Falun Gong qui m’a poussé à agir, et c’est le pouvoir de cette compassion qui a aidé cet homme à se raviser.

Traduit de l'anglais en Europe