(Minghui.org) Mme Wang Ying (王颖), une pratiquante du Falun Gong et ancienne institutrice, est en grève de la faim depuis son arrestation illégale le 26 juillet. Elle est actuellement détenue au centre de détention de Hexi.
L'arrestation a été approuvée par le Parquet local et son cas est entré dans la phase d'enquête criminelle. Elle fait potentiellement face à un procès illégal et à une condamnation si le Parquet local accepte le cas.
Mme Wang rendait visite à une autre pratiquante de Falun Gong, dans son appartement de location, lorsque la police est entrée de force.
Comme de nombreux pratiquants du Falun Gong, elle refuse de renoncer à sa croyance malgré la répression sévère du gouvernement chinois. Elle a perdu son emploi à l'école élémentaire de Tongliao en raison de sa croyance. Son domicile a été mis à sac plusieurs fois.
Mme Wang a été arrêtée sept fois, envoyée au centre de lavage de cerveau de Tongliao et a souffert dans un camp de travaux forcés pendant trois ans, depuis que la persécution a commencé il y a 15 ans.
Au cours de ses précédentes détentions, elle a été torturée en étant suspendue par des menottes, battue avec des gourdins, électrocutée avec deux matraques électriques de haut voltage et battue par plusieurs personnes simultanément.
En trois mois de détention au camp de travaux forcés de Tumuji, elle a été paralysée par la torture. Un scanner a montré qu'elle avait contracté une myocardite, et les tortures qu'elle a subies ont entraîné une perte auditive. Elle a été libérée du camp de travail en janvier 2002, au seuil de la mort.
Mme Wang avait été transférée au camp de travail en octobre 2001 après une arrestation en mai. En plus du travail forcé, on l'a empêchée de dormir plusieurs jours d'affilée, elle a été contrainte de rester debout pendant une longue période et on lui a refusé l'utilisation des toilettes, tout cela dans le but de la forcer à renoncer à sa croyance dans le Falun Gong.
Mme Wang a réussi à s'échapper du camp une fois avec une autre pratiquante lors de travaux des champs. Elles ont été rattrapées une heure plus tard. Le capitaine de garde de la prison Yin Guijuan (尹桂娟) a giflé son visage plus d'une dizaine de fois.
Cinq policières de la prison ont électrocuté les deux pratiquantes avec des matraques électriques en même temps. Les coups de matraque se sont abattus sur Mme Wang et son corps se convulsait quand elle était électrocutée. Bientôt, elle a été trempée de sueur.
Les policières ont continué à donner des coups de poing et de pied sur sa poitrine et sa tête. Sa vision est devenue sombre, elle a eu des vertiges et des sifflements dans les oreilles.
Pourtant, la policière Wu Hongxia a pincé ses seins et l’a menacée : « Je mettrai la matraque électrique dans ta bouche pour te défigurer ! »
Traduit de l’anglais au Canada