Écrit par un correspondant de Minhui de la province du Liaoning
(Minghui.org)
« Comment vous appelez-vous ? » a demandé un agent de police à la dame arrêtée.
Elle n'a pas répondu et l'agent l'a frappée au visage.
Toujours pas de réponse. Le son de plusieurs gifles au visage a retenti dans la salle, puis sont devenus rapidement des coups de poing au visage. Comme cela ne fonctionnait pas, il lui a ôté ses chaussures et a piétiné ses pieds nus, en coinçant les talons dans ses orteils. Il a également frappé ses jambes avec ses chaussures et l'a menacée de l'électrocuter avec une matraque électrique.
Cette dame, Mme Gao Song (高松), de la ville de Fushun, province du Liaoning, n'avait commis aucun crime. Elle a été arrêtée en 2009 et emprisonnée pour un total de 2 ans et 8 mois simplement parce qu'elle pratiquait le Falun Gong.
Arrêtée et torturée au poste de police
Mme Gao a été arrêtée dans la matinée du 18 avril 2009, lors de la visite d'un pratiquant à Fushun. La police l'a arrêtée devant la maison de ce pratiquant. Elle a été emmenée au poste de police du district de Wanghua Guangming et interrogée par un officier de police Wang Yonghai et un autre officier.
Wang lui a demandé son nom et Mme Gao est restée silencieuse. Wang a commencé à la gifler, à lui donner des coups de poing et à lui piétiner les pieds.
À partir d'une carte d'identité d'un des membres de sa famille trouvée dans son sac, la police a pu découvrir son identité. Dans l'après-midi, la police a fouillé sa maison, confisqué des photos du fondateur du Falun Gong, des livres de Falun Gong, des dépliants et des brochures, ainsi que quelques DVD, quelques boîtes de papier carbone et un lecteur de DVD Sony. Ils lui ont également confisqué 1200 yuans.
Deux officiers de police du poste de police de Guangming l'ont interrogée après avoir fouillé son domicile. Ils lui ont demandé où elle avait obtenu le papier carbone. N'obtenant pas de réponse, un officier l'a frappée, un autre a pincé sa clavicule et lui a envoyé son coup de poing dans l'épaule.
Détenue au centre de détention de Fushun
Mme Gao a été transférée au Centre de détention de Fushun où il y avait beaucoup trop de détenus par cellule.
Tout était insalubre. La nourriture qui était sale contenait des insectes et des saletés. Les carottes et pommes de terre étaient cuites sans être lavées.
Ils étaient forcés de travailler de 06h30 à 18 heures, ou parfois jusqu'à 20 heures. Ils utilisaient pour travailler une colle qui était nocive et qui avait une odeur désagréable.
Les gardes du centre de détention confisquaient l'argent envoyé par les familles des pratiquants. Par conséquent, les pratiquants ne pouvaient pas acheter les nécessités à la boutique du centre.
Torturée à la prison pour femmes du Liaoning
En novembre 2009, après six mois de détention, Mme Gao a été condamnée à trois ans de prison. À son arrivée à la prison pour femmes du Liaoning, les gardes lui ont confisqué tout ce qu'elle avait apporté avec elle. Ils ne lui ont donné que deux rouleaux de papier de toilette, deux gilets, un savon, et un peu de détergent pour la lessive.
Elle a été détenue dans la troisième cour, appelée maintenant première cour. Ma Xiuyan, le gardien en chef de ce quartier, était principalement responsable de la persécution des pratiquants de Falun Gong. Il a ordonné à deux détenus de la torturer jusqu'à ce qu'elle renonce au Falun Gong.
Les deux détenus l'ont forcée à lire des livres et regarder des vidéos calomniant le Falun Gong et son fondateur. Ils l'ont forcée à rester debout pendant une longue période durant la journée et ne lui permettaient pas de dormir la nuit.
Lorsque aucun des trucs habituels pour faire renoncer Mme Gao à sa croyance ne marchait, ils en sont venus à lui couper les nécessités quotidiennes. Avec ces mots : « Pourquoi devrions-nous continuer à te battre, quand cela nous demande tant d'efforts ? Si nous te prenions ton papier toilette ? Même si tu veux te laver les fesses avec de l'eau, tu auras quand même besoin d'une bouteille d'eau. Voyons voir ce que tu peux faire lorsque tu n'as rien. »
Mme Gao a finalement écrit contre sa volonté une déclaration de renoncer à sa croyance. Elle était quand même obligée de travailler de 7 heures à 19 heures et parfois de 6 heures à 21 heures sans avoir un jour de congé, y compris les jours désignés comme congés.
Mme Gao a été relâchée en décembre 2011.
Traduit de l'anglais en Suisse