(Minghui.org) Mme Ran Guanquan était une grand-mère heureuse depuis qu’elle avait commencé à pratiquer le Falun Gong qui l’avait soulagée de sa maladie cardiaque et de l’asthme qui la tourmentaient depuis des décennies.
Son bonheur a été brisé lorsque la police l’a emmenée dans l’après-midi du 3 septembre 2014. Des agents du comité du voisinage lui ont rendu une visite surprise à son domicile pour « vérifier son permis de résidence ». Là-bas, ils ont vu des livres du Falun Gong et l’ont arrêtée.
La police a prétendu que Mme Ran « avait tout confessé ». Peu de temps après, son arrestation a été approuvée et soumise au Parquet local. Les autorités ont refusé la demande de caution faite par l’avocat de Mme Ran.
Mme Ran a été jugée le 30 décembre. Son avocat a fait un plaidoyer de non- culpabilité pour elle, faisant ressortir que c’était illégal de fouiller le domicile de Mme Ran sans un mandat de perquisition, et que la façon de trouver des preuves contre Mme Ran était aussi contraire aux règlements. L’avocat a aussi découvert que la police avait contrefait les signatures de Mme Ran sur les documents relatifs à l’interrogatoire joints à son dossier.
Le procès a été ajourné en moins d’une heure. Le juge a décidé de renvoyer l’affaire au Parquet pour « collecter davantage de preuves ».
Entre temps, la grand-mère de 66 ans est toujours détenue au Premier centre de détention à Tianjin.
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Traduit de l’anglais au Canada