(Minghui.org) Note des éditeurs : Beaucoup de pratiquants de Falun Gong libérés des centres de détention, des prisons et des postes de police du Parti communiste chinois ont rapporté avoir été torturés de toutes sortes de façons cruelles. Ce rapport, le cinquième de notre nouvelle série en cinq parties sur la torture, décrit comment les responsables torturent les pratiquants de Falun Gong au moyen de mauvais traitements à l'encontre des sens de la vue et de l’ouïe qui dépassent de loin la portée de ce qu'un être humain peut supporter à la fois physiquement et mentalement.
Selon l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) : « Le bruit excessif nuit gravement à la santé humaine et interfère avec les activités quotidiennes des gens à l'école, au travail, à la maison et pendant les loisirs. Il peut perturber le sommeil, entraîner des effets cardio-vasculaires et psychophysiologiques, réduire les performances et provoquer des réactions de gêne et des changements dans le comportement social. »
Beaucoup de pratiquants ont subi une perte de l'ouïe après avoir été forcés à écouter un bruit fort et/ou aigu pendant de longues périodes. Certains ont même développé des troubles mentaux.
1. Agression de l'ouïe
Bruit aigu intense des haut-parleurs
Le pratiquant M. Xu Qitian a été arrêté en 2001 et détenu dans le centre de détention n°2 de la ville de Shenzhen. Les gardes l'ont menotté à un banc, lui ont placé deux haut-parleurs à proximité de chaque oreille en montant le volume. Il a développé une infection dans les deux oreilles, et en raison de l'absence de traitement, il a perdu l'ouïe à son oreille gauche.
M. Liu Peng, un pratiquant de Shanghai, a été condamné à cinq ans de prison en 2008. Il a été détenu à la prison de Tilanqiao à Shanghai. Le garde Wang Haocheng a ordonné aux détenus de le torturer. Il a été forcé de rester debout face à un mur de 7 h à 21 h. Ils ont également placé des haut-parleurs à côté de ses deux oreilles dans une petite pièce et ont monté le volume. Il a eu une perte auditive aux deux oreilles.
Des coups sur du métal
Reconstitution de torture : Donner des coups sur un saut en métal placé sur la tête du pratiquant.
Mme Zheng Hua, une pratiquante de la ville de Chifeng, région autonome de Mongolie intérieure, a été arrêtée pendant l'hiver 2001. Les policiers l'ont attachée à une chaise en métal, on lui a tiré les cheveux et elle a été giflée. Voyant qu'elle restait silencieuse, ils l'ont menottée si serré qu'ils ont blessé ses poignets. Les policiers ont alors enveloppé ses doigts avec des fils et électrolysé les fils avec des matraques électriques. Pour finir, ils lui ont mis un seau métallique sur la tête, puis ils ont frappé sur le seau tout en lui faisant des chocs avec des matraques électriques.
Liu Zhanzhong, un gardien à la prison de Tiebie dans la ville de Changchun, province du Jilin, a ordonné aux détenus de torturer les pratiquants dans un effort pour les « transformer ». Les détenus ont soudé deux bains de fer ensemble, chacun pesant plus de 137 kg. Ils ont placé une porte sur les cuves soudées et forcé un pratiquant d'y pénétrer. Les détenus ont fermé la porte, puis ils ont frapppé sur les bains avec des gourdins.
Utiliser un langage obscène et offensif
Mme Xuan Xiaomei, une pratiquante de la ville de Suzhou, province du Jiangsu, a été arrêtée par des agents du Bureau 610 en octobre 2013. Elle a été emmenée au centre de lavage de cerveau de Shangfangshan, où Zhou Wenqiu, chef adjoint du Bureau 610 et chef de la division de sécurité intérieure, s'est appuyé contre Mme Xuan devant une salle pleine de gens. Dans le même temps il lui criait des obscénités et des injures dans les oreilles.
« Je ne peux pas répéter les mots sales que l'homme m'a dits. J'avais l'impression d'avoir commis un crime », a déclaré Mme Xuan.
Mme Xu Qingyan a été détenue au camp de travaux forcés pour femmes de Masanjia. Les gardes là-bas l'ont tenue dans une petite cellule, car elle avait crié « Falun Dafa est bon » dans la salle à manger du camp. Les gardes ont alors joué dans ses oreilles une publicité pour le traitement des maladies sexuellement transmissibles masculins sur un haut-parleur 24 heures sur 24. Quelques jours plus tard, Mme Xu présentait des symptômes de problèmes cardiaques et du système nerveux.
Mme Xu Qingyan lors de sa libération du camp de travail pour femmes de Masanjia
Des enregistrements de cris et de hurlements
Mme Mo Qingbo, une pratiquante de la ville de Nanning, a été détenue dans une cellule de confinement au camp de travaux forcés pour femmes de Guangxi pour avoir refusé de se transformer. Pendant trois mois, les gardes ont passé des cris sauvages et des hurlements fantomatiques jour et nuit pour la priver de sommeil. Quand on l'a sortie de la petite cellule, elle apparaissait mentalement désorientée.
Les gardes du camp de travail de Gaoyang dans la province du Hebei ont emmené les pratiquantes individuellement au cimetière tard dans la nuit. Les pratiquantes ont été forcées de s'agenouiller et attachées à des arbres. Les gardes leur ont mis des écouteurs et ont passé des enregistrements de cris et de hurlements.
II. Mauvais traitements à l'encontre du sens de la vue des pratiquants
Éclairer les yeux avec une lumière vive peut entraîner des troubles de la vision, de la cécité intermittente ou d'autres troubles de la vision. Les gardes ont également forcé les pratiquants à regarder des vidéos pornographiques et des vidéos qui diffamaient le Falun Gong.
Une lumière vive
M. Guo Xiaojun, dans ses 40 ans, un ancien professeur au Département des sciences informatiques à l'Université Jiaotong de Shanghai, a été arrêté le 7 janvier 2010. Pour essayer d'obtenir des informations sur d'autres pratiquants, la police lui a projeté des lumières dans les yeux. Il a souffert de troubles de la vue et de cécité intermittente.
Il s'est trouvé incapable de voir à plusieurs reprises, chaque mois. Sa famille a appris d'un spécialiste de la vue que les symptômes de M. Guo sont connus comme « le spasme de l'artère rétinienne ». De fréquents épisodes de spasmes des artères de la rétine peuvent causer l'obstruction vasculaire des yeux, ce qui peut entraîner la cécité permanente si non traitée.
Contraint de visionner de la pornographie
Les gardes du camp de travail de Xishanping à Chongqing ont forcé les pratiquants à s'asseoir sur le bord d'un lit. Puis un garde tirait les cheveux du pratiquant pour lui relever la tête, un autre ouvrait ses yeux à la main et deux autres le forçaient à regarder des photos pornographiques. Quelqu'un derrière tenait une matraque en bois, prêt à frapper le pratiquant à tout moment.
À d'autres moments, les gardes ont également contraint les pratiquants à chanter des chansons indécentes. Le chef d'équipe Li Qiwei a déclaré qu'en forçant les pratiquants à chanter des chansons indécentes tandis qu'ils regardaient des images pornographiques les avaient aidés à se réinsérer dans la société.
Forcer les pratiquants à regarder des photos de soi nu
Une pratiquante, d'environ 30 ans, a été détenue au centre de détention de Shijingshan à Pékin. Les gardiens de sexe masculin l'ont déshabillée et ont ligoté ses quatre membres après qu'elle ait été sévèrement torturée.
Les gardes ont alors pris des photos d'elle nue et l'ont forcée à les regarder. Les gardiens l'ont injuriée, humiliée et menacée. Ils ont dit qu'ils allaient publier ses photos nues.
III. Forcer les familles à voir et entendre les leurs se faire torturer
M. Chen Yunchuan était du bourg de Beixinbao canton de Hualai, province du Hebei. Lui et son épouse, Mme Wang Lianrong, et leur fils aîné, Chen Aizhong, ont été emmenés au poste de police le 13 octobre 1999.
Les policiers voulaient localiser leur deuxième fils, M. Chen Aili, de sorte qu'ils se sont relayés pour battre le père, la mère et le fils aîné, chacun leur tour en forçant les deux autres à regarder.
Les autres parties :
Méthodes de torture : comment les gardiens torturent à mains nues les pratiquants (Partie 1 de 5)
Méthodes de torture : La police et les gardiens de prison utilisent une grande variété d'objets quotidiens pour torturer les pratiquants du Falun Gong (Partie 2 de 5) (Images choquantes)
Les méthodes de torture : Piétiner les pratiquants avec de lourdes chaussures (partie 3 de 5)
Traduit de l'anglais au Canada