Partagé par une disciple de Dafa d'Israël lors de la 12e Conférence de partage d'expériences d'Israël
(Minghui.org) Vénérable Maître, compagnons de cultivation,
J'ai commencé à pratiquer le Falun Dafa il y a moins d'un an.
Lorsque je regarde les années qui ont précédé cela, je peux voir à quel point tout a été préparé pour ce moment. Je peux voir comment mon caractère a été forgé pour me permettre d'identifier et d'accepter Dafa lorsqu'il apparaîtrait devant ma porte.
J'ai eu la chance d'avoir des parents qui m'ont éduquée avec sagesse et affection. Les critères moraux de mes parents, concernant le comportement et la façon de s'exprimer, ont toujours été très élevés. Mais ils ne me parlaient jamais de spiritualité et ne croyaient pas en l'existence de choses au-delà de ce monde matériel.
En grandissant dans un environnement complètement athée, on m'a fait croire qu'il y avait une explication matérielle derrière chaque phénomène et que s'il n'y avait pas d'explication, alors ces phénomènes n'existaient probablement pas.
Tout au long de ces années et grâce à de nombreuses personnes sages que j'ai rencontrées dans la vie, cet athéisme absolu s'est érodé. Cependant, en surface, j'avais encore la forte notion qu'il n'y avait pas de réalité au-delà du tangible et du matériel.
Mais quelque chose à l'intérieur de moi savait qu'il devait y avoir quelque chose au-delà. J'ai cherché un peu partout dans des voies bonnes et moins bonnes. Psychologues, médiums, chamans, « maîtres » - beaucoup d'argent, de temps et d'espoirs ont été dépensés et perdus.
Chaque fois que je laissais tomber ma quête intérieure, j'avais un accident et je savais avec certitude qu'il était arrivé pour me remettre sur les rails. Peu à peu, j'en suis venue à comprendre qu'il existait bel et bien un sommet de la montagne qui pouvait être atteint. Mais on ne le trouvait nulle part. Il y avait des chemins qui semblaient très bons au début et j'ai essayé de les prendre, mais j'ai vu que je n'y parvenais pas. D'autres chemins m’ont dissuadée dès le début.
Je n’ai pas pu continuer ma pratique de méditation. Je cherchais partout un modèle, mais vainement. J'ai commencé à accepter la pensée que je devais paver la voie sur mon propre chemin.
Il était déjà clair pour moi que j'étais ici pour une raison : J'étais venu ici pour m'élever et m'améliorer. J'avais la nette impression que chaque épreuve que je rencontrais était un défi et un test. Mais j'étais toujours sous le contrôle de l'ancienne logique matérialiste. Je fantasmais sur le jour où je serais capable de régler le conflit entre les deux : mon scepticisme scientifique – le mode de pensée logique dont j'étais très fière – et ma connaissance intérieure qu’il y avait une plus grande réalité que la réalité tangible que je pouvais percevoir avec mes sens.
La vision qu'avait mon mari de tout mon parcours était une source d'amusement. De son point de vue il était clair, tout comme ça l'est aujourd'hui, que cette recherche de la vérité ultime était futile. Il croyait fermement que nous n’étions que principalement le produit d'un processus d'évolution, que tout l'univers avait été créé par hasard, que nous aussi, y vivions par hasard et qu'il n'y avait pas de raison supérieure à notre existence hormis celles que nous inventons nous-mêmes. Mon côté logique et sceptique avait partagé ce point de vue et à un certain degré, il le partage encore aujourd'hui.
Lorsque j’ai entendu parler de gens adoptant une vie monastique, j'étais remplie d'une forte aspiration et j'avais la sensation de rater quelque chose. Ces années-là, j’élevais mes enfants et je savais que cette option n'était pas possible pour moi. J'avais très envie de suivre une voie spirituelle jusqu'au bout, mais je pensais qu'il était trop tard pour moi et que je ne pouvais pas trouver une telle voie. Je pouvais déjà avoir une vision de la montagne, pouvais imaginer son sommet, combien de petits chemins incurvés y conduisaient et qu'aucun n'était fait pour moi. Et dans cette vision je marchais sur un chemin très obscur dans la direction approximative du sommet que j'imaginais. Parfois, je marchais toute seule et d'autres fois, j'étais en compagnie d'autres personnes. J'aimais vraiment le chemin, la vue, le voyage, mais au fond de moi je savais qu'un jour il se terminerait sans aucun résultat et sans que je sache si j'avais vraiment atteint ce sommet.
Je prenais plaisir à exercer mon travail, lequel me permettait d'atteindre l'excellence. Je travaillais en tant que thérapeute, trouvant des solutions pour les conflits personnels et les difficultés à travers un travail sur le corps ainsi que des mouvements. Lorsque je me mettais debout devant les groupes, je ressentais que quelque chose de supérieur à moi me guidait. Je ressentais que j'étais sur un vaisseau transmettant la grâce divine aux autres. J'envisageais un grand tube connectant le ciel et la terre, rempli de grâce, d'amour et de lumière. Je savais qu'au travers des âges, de grands éveillés, tels que le Bouddha historique et Jésus en avaient tiré leur pouvoir. J’envisageais comment mes collègues et moi-même avions trouvé une petite fente au travers de laquelle provenait une partie de cette abondance divine.
Telle était ma situation il y a un an. J'étais très occupée, réussissais dans mon travail, on m'appréciait, j'avais de merveilleux enfants et un mari affectueux, ainsi qu'un corps fort et en bonne santé. Je savais que j'avais un chemin à prendre et j'en étais reconnaissante, sauf que je ne savais pas vraiment de quel chemin il s'agissait. Je n'étais pas sûre qu'il menait quelque part et je ne pouvais pas dire avec certitude que je me trouvais sur ce chemin. D'un autre côté, j'étais si occupée à prendre soin de mes enfants et à participer à la nouvelle affaire de mon mari, que si un véritable Bouddha était apparu à ma porte et m'avait apporté le Fa, je lui aurais dit de revenir plus tard, lorsque j'aurais eu plus de temps.
Et puis soudainement, j'ai attrapé une mystérieuse maladie qui a consumé toute mon énergie. Je savais avec certitude que c'était le signe que j'attendais. Je savais que c'était une opportunité d’introspection et qu'il y avait une leçon à en tirer. Mais je ne savais pas qu'elle était cette leçon.
En même temps, je cherchais de tous côtés. J'ai gaspillé une fortune dans les thérapies, les consultations de psychologues, de chamanes et dans les additifs alimentaires. J'ai pris des antibiotiques et suis allée voir de nombreux experts. Mais ma situation se détériorait.
J'ai essayé de chercher à l'intérieur de moi pour comprendre qu'elle était la leçon que je devais en tirer. Je me suis débarrassée de nombreux attachements dans ce processus, dont l'attachement à la vie puis choisir de vivre à nouveau. J'ai eu de nombreuses nouvelles compréhensions, cependant, je ne progressais pas du tout.
Dans l'un des livres spirituels que je lisais alors, j'ai trouvé une description précise de « l'Homme Nouveau » - la personne droite et éveillée du nouvel âge. C'était une description très précise de ce que j'avais à l'esprit. J'ai versé des larmes de joie en trouvant finalement avec précision ce que je cherchais et j’étais prête à me joindre le jour-même, à n'importe quel groupe, religion ou école qui me mènerait à cela.
J'ai appelé la personne qui m'avait donné le livre, mais après une courte conversation j'ai réalisé que pour autant que lui et les autres qui promouvaient ce livre s’en souciaient, l'idéal qui y était décrit n’était qu’imaginaire, impraticable et inatteignable. Donc, en même temps, ils se contentaient seulement d'essayer de devenir des personnes un peu meilleures. Lorsque j'ai raccroché le téléphone, j'avais les larmes aux yeux. N'y avait-il pas moyen d'y arriver ? Je savais que je ne pouvais pas y réussir seule. J'avais besoin de quelqu'un pour me guider.
Au bord du désespoir, j'ai trouvé Dafa, ou plus exactement, Dafa m'a trouvée. Une connaissance de mon mari, qui a entendu que j'étais malade, m'a appelée et m’a proposé de venir et de pratiquer le Falun Dafa avec lui. Les mots « Falun Dafa » m’ont semblé très familiers dès le début et il n'y avait aucune question dans mon cœur, ni même si je devais pratiquer ou non.
Ce soir-là, j'ai cherché le site Internet et j'ai commencé à apprendre les exercices par le biais des vidéos. Comme ce pratiquant me l'avait recommandé, j'ai commencé à écouter les conférences audio en anglais. Le lendemain, ma santé a empiré. On envisagea de m'hospitaliser. Il m'était difficile de me mettre debout, de m'asseoir ou même de respirer. J'ai finalement décidé de différer mon hospitalisation. Le lendemain, ma santé s'était un peu améliorée. Le pratiquant et son épouse sont venus me rendre visite et nous avons pratiqué ensemble.
Je voulais continuer d'écouter les conférences audio, mais il m'était un peu difficile de comprendre l'anglais. Alors, une compagne de cultivation m’a dit qu'il y avait un livre contenant les conférences en hébreu. Mon mari et moi- avons été invités à dîner ce soir-là chez des amis. J'ai parlé à mon amie du Falun Dafa et elle m’a répondu : « Nous avons un livre de Falun Dafa. Mon mari l'a trouvé. Aimerais-tu le prendre ? » Elle a pris un exemplaire du Zhuan Falun sur l'étagère et me l’a donné. Quelques jours plus tard, j’étais déjà capable de pratiquer toute une heure, alors que je ne pouvais auparavant pas tenir ne serait-ce que 15 minutes debout.
J'ai continué à pratiquer les exercices et à lire une conférence par jour. En une semaine ou deux, j'ai pu de nouveau me mettre debout. Je suis peu à peu retournée travailler et j'ai pu m'occuper de mes tâches ménagères ainsi que de ma famille. Mes montagnes d'additifs alimentaires ont été remplacées par un seul livre et d'un seul coup j'ai trouvé une voie, avec une direction claire, un guide, du sens, ainsi qu'une bonne santé.
Les concepts de chercher en soi, de considérer chaque difficulté comme une opportunité de s'améliorer, de toujours chercher la vérité et d'essayer de toujours dire la vérité, étaient complètement nouveaux pour moi. J'avais essayé de m'élever et de m'améliorer auparavant, mais, malgré tout, quelque chose avait profondément changé.
Il n'y avait plus de place pour les compromis. Avant de recevoir le Fa, il était clair pour moi que j’établissais les règles et pouvais par conséquent aussi les modifier. Soudainement cette responsabilité m’a été retirée. Si, auparavant, la vie était une succession de compromis moraux, tout en voyant ce qui séparait l'idéal de la réalité, et en me tenant là impuissante, je pouvais à présent voir chaque idéal et marcher dans sa direction avec confiance. Quelques fois, je trébuchais et je suis encore loin d'atteindre cet idéal, mais je ne suis plus dans le compromis. Chaque étape est simplement un jalon sur le chemin.
Auparavant, j'étais perdue dans les contreforts de la montagne, trébuchant d'une impasse à l'autre. Maintenant, je peux voir ce grand chemin s'ouvrir devant moi, me menant directement au sommet. Bien qu'il soit abrupt, difficile et insaisissable, il est néanmoins clair.
Tout ce que j'avais dit et tout ce que j'avais fait dans le passé, est soudain devenu clair à mes yeux, et avait sa propre place dans le puzzle de ma vie. Avec du recul, j’ai vu que chaque événement de mon histoire personnelle avait du sens. Soudain, la vague conscience que j'avais s’est transformée en une solide connaissance. Il était soudain si clair pour moi que le principe que j'avais cherché toute ma vie était simplement « Authenticité-Bienveillance-Tolérance ». Comment n'avais-je pas pu voir cela auparavant ?
Soudain, mon travail a pris un sens différent. J'ai réalisé que ce que j'avais fait durant les dix années passées était en fait rechercher Authenticité- Bienveillance-Tolérance.
Et dès lors, j'ai continué à avancer sur mon chemin. Je vacille encore, quelques fois je retombe dans l'habitude de rechercher une explication matérielle lorsque quelque chose se produit. Le scepticisme est la première chose qui me vient à l'esprit lorsque je rencontre quelque chose. Je m'accroche encore à mes attachements.
Il est plus facile pour moi de me débarrasser de mes attachements que je considérais déjà mauvais avant de cultiver. Mais les « bons » attachements - l’affection pour mon mari et pour mes enfants, la recherche de la forme physique et de la santé, la quête de l'euphorie spirituelle, de l'enthousiasme et un sentiment de connexion avec la nature et avec les autres - je m'y attache toujours. Il est plus facile pour moi d'accepter les parties du Fa qui sont compatibles avec mon ancienne vision de la vie, que celles qui la contredisent.
Lorsque mon corps est nettoyé, que les mauvaises choses s'éliminent et que j'expérimente la douleur, je veux toujours me plaindre, comme un petit enfant se plaignant de la saleté qui est évacuée lorsqu'il nettoie sa chambre. Mais, tout comme un enfant qui croit que tout ira bien comme l'a dit sa mère, j'essaie d'avoir foi en Maître et qu'il arrangera tout pour le mieux.
Je sais avec certitude que l'on prend soin de moi, parce que jusque là, tout au long de cette année, peu importe à quel point j'ai souffert, combien de symptômes sont réapparus, combien je me suis sentie blessée, ma performance n’a jamais été affectée. Je pouvais me tordre de douleur toute une nuit, mais lorsque je devais me lever le matin et m'occuper des tâches domestiques et aller au travail, même si mes jambes tremblaient et que je ressentais que j'allais m'évanouir, les gens autour de moi ne remarquaient rien.
Même lorsque j’ai dû voyager dans le sud pour quelques jours intensifs dans le cadre d'un important projet, la veille, je tremblais et transpirais dans mon lit, remuant et me retournant toute la nuit.
Cependant, je ne pensais pas à annuler mon voyage, parce que je savais que c'était seulement mon karma qui quittait mon corps et que le lendemain matin je serais au travail remplie d'énergie, parce que Maître ne permettait pas aux symptômes de maladies d'entraver mon rôle dans la société humaine ordinaire et qu'il ne leur permettait pas de nuire à l'opinion de mes collègues de travail au sujet de Dafa. Même depuis que je suis retournée au travail, je n'ai pas été absente ne serait-ce qu'un seul jour. Je suis devenue plus claire et efficace et mes collègues savaient que tout cela était dû au Falun Dafa.
Deux semaines après avoir commencé la pratique, lorsque tout allait déjà bien à la maison mais que je n'avais pas encore repris le travail, j'ai monté en vitesse les escaliers et me suis tordu la cheville. Je n'y ai pas fait attention et j'ai continué à marcher normalement et à faire ce que j'avais à faire. Je suis allée me coucher comme d'habitude.
Au milieu de la nuit, je me suis réveillée en ayant mal au pied. Cela a pris un certain temps avant que je me souvienne que je m'étais tordue le pied. Mais à ce moment-là, je ne me suis pas souvenue que j'étais une disciple de Dafa et j'ai appliqué une lotion sur ma jambe pour soulager la douleur. La douleur a empiré à tel point que je ne pouvais plus m'allonger sur le lit. Chaque position me faisait mal au point de ne plus arriver à respirer. Je ne savais pas quoi faire, mais je me suis soudainement rappelée qui j'étais.
J’ai réussi tant bien que mal à boiter jusqu’au salon, en m'appuyant contre les murs et les meubles. J'ai mis une couverture sur le sol avec quelques oreillers et je me suis allongée par terre dans une position inconfortable une jambe levée posée sur le canapé. J'ai commencé à étudier le Zhuan Falun. J'ai compris que, me considérant comme une personne ordinaire et cherchant de l'aide, c'est exactement ce que j'avais obtenu. Je me suis dit que je remboursais du karma et ai remercié le Maître de me permettre de me nettoyer de cette façon, réalisant que je ne devais pas me considérer comme une personne ordinaire.
Après quelques heures d'étude, j'ai décidé d'essayer de pratiquer. Chaque moment était douloureux, mais j'étais étonnée de voir que j'étais capable de me mettre debout normalement, faisant reposer la majorité de mon poids sur l'autre jambe. J'ai commencé à pratiquer le premier exercice et j'ai vu que progressivement j'étais capable de m'appuyer sur la jambe qui me faisait mal.
J'ai continué et lorsque le soleil s’est levé, j'avais fini. J'ai essayé de marcher lentement et j'ai vu que je pouvais remarcher normalement.
Lorsque ma famille s'est réveillée, ils ne savaient pas que j’avais passé toute la nuit éveillée. Mon mari a été surpris de trouver la couverture étendue sur le sol du salon, de plus ma famille ne savait pas du tout ce qui s'était produit cette nuit-là. Ils étaient allés se coucher avec leur mère en parfaite condition et lorsqu'ils se sont réveillés le lendemain matin, elle était précisément dans le même état.
La seule chose qui s'était passée est qu'il m'a fallu plusieurs semaines jusqu'à ce que je puisse m'asseoir à nouveau en position du double lotus. Cela m’a rappelé chaque jour de ne pas oublier la leçon que j'avais apprise cette nuit-là.
Le miracle de clarifier la vérité
Je suis peu à peu témoin du miracle de la clarification de la vérité. Au début, ce n’est pas venu naturellement. Je le faisais seulement parce que le Maître nous avait demandé de le faire. Petit à petit, j’ai commencé à le faire naturellement et cela a commencé à couler depuis l’intérieur de moi puis à brûler à l’intérieur. J'étais surprise de découvrir à quel point clarifier la vérité me rendait heureuse.
Il n'y a pas si longtemps, j'ai voulu clarifier la vérité à un vendeur au magasin bio où j'allais régulièrement faire les courses. C'est une personne religieuse, qui pratique la médecine alternative. Je ne savais pas comment commencer, alors je me suis simplement approchée de lui, je lui ai donné un dépliant et lui ai parlé de Authenticité-Bienveillance-Tolérance, ainsi que de la persécution. Il a écouté attentivement, m’a posé quelques questions et a manifesté de la sympathie. Lorsque je m'apprêtais à partir, il m’a regardé dans les yeux et m’a dit avec enthousiasme : « Merci d'avoir pensé à moi. »
J'ai soudain réalisé que je me considérais comme une vendeuse, essayant de « vendre » la vérité pour mes propres intérêts. Quelle mauvaise attitude ! Je ne devais rien vendre. Je donne gratuitement la chose la plus magnifique et la plus importante qu'une personne puisse espérer. Les gens font la queue pour l'obtenir. Il n'y a pas besoin de les supplier, pas besoin de les convaincre, car ils veulent véritablement connaître la vérité !
Dans mon travail quotidien, j'entre en contact avec de nombreuses personnes et les groupes changent souvent.
Parfois, je me demande si aider les gens à trouver Authenticité-Bienveillance-Tolérance en eux-mêmes pourrait être une approche alternative pour clarifier la vérité. En réalité, je cherchais à l'extérieur, essayant de découvrir si cela « comptait »comme clarifier la vérité. Maintenant, je regarde seulement en moi-même. Est-ce que cela répond à mon propre désir de clarifier la vérité ? Lorsque je suis au travail, est-ce que je me rappelle pourquoi je suis vraiment là ?
Je ne peux pas toujours parler du Falun Dafa et je ne peux pas toujours utiliser les mots « Authenticité-Bienveillance-Tolérance ». Je ne travaille pas à mon compte. Je travaille au ministère de la Santé. Le ministère de la Santé m'envoie dans différents endroits pour enseigner aux gens une certaine méthode. Je dois être attentive, en particulier lorsque je travaille avec des juifs orthodoxes, pour ne pas être perçue comme une missionnaire qui essaie d'attirer les gens vers « l’idolâtrie ». Je pense toujours à ce que mes supérieurs pourraient dire s'ils me « surprenaient » en train de parler du Falun Dafa durant l'une de leurs classes.
Quelques mois auparavant, j'ai assisté à une réunion avec un supérieur et un directeur d'hôtel au ministère de la Santé. Nous avons parlé des nombreux problèmes que rencontrait l'hôtel, des principes qui devaient être communiqués aux employés de l'établissement et comment nous pouvions les aider à avoir un bon équilibre émotionnel, etc. À un moment donné, ils m’ont demandé « Vous avez l'air d'être si calme. Pratiquez-vous le yoga ? »
Comme j'étais heureuse de découvrir que j'avais des dépliants dans mon sac-à-main ! J'en ai immédiatement pris quelques-uns et les leur ai distribués, puis je leur ai parlé de la pratique. La supérieure était très enthousiaste, et elle voulait savoir où elle pouvait apprendre les exercices, etc.
J'enseigne aussi les mouvements aux groupes sur une base régulière. La plupart des participants sont des juives orthodoxes. Pendant longtemps, j’ai réfléchi à comment je pourrais leur parler du Falun Dafa. C'était comme si je ne pouvais pas trouver de moment approprié. J'ai décidé d'attendre le bon moment pour leur clarifier la vérité.
Le jour de commémoration de l'Holocauste, je doutais que ce fusse le moment approprié pour clarifier la vérité. J'étais toujours bloquée par le concept du sacré de l'holocauste, pensant qu'il n'y avait aucune autre catastrophe dans l'histoire qui pouvait s'y comparer. Essayer de parler d'une autre catastrophe humaine dans le contexte de l'Holocauste serait un blasphème.
Au milieu de la classe, j'ai décidé de me débarrasser de ces notions. J'ai laissé tomber toutes les pensées qu'il y avait dans mon esprit et les choses se sont interconnectées simplement et sont sorties naturellement. L'une des participantes a parlé du phénomène de la négation de l'holocauste et à quel point il était horrible que des gens puissent croire les négationnistes de l'Holocauste. J'ai dit qu'il y avait des choses si horribles qui se produisaient dans le monde que les gens préféraient nier plutôt que de se confronter à elles et qu'il y avait aussi de telles choses qui se produisaient aujourd'hui, par exemple en Chine, etc...
Elles ont écouté attentivement l'histoire de la persécution et mon histoire personnelle. À la fin de la classe, elles m’ont demandé de leur montrer les exercices. J'ai fait la démonstration des exercices et certaines voulaient même que je les leur enseigne. Elles ont signé la pétition. Certaines ont pris des dépliants. Je sais que certaines sont aussi allées voir le site Internet officiel, en quête de davantage d'informations sur le sujet.
Je sens toujours que des trois choses, clarifier la vérité n'est pas ce que je fais de mieux. Quelques fois, des jours entiers passent sans que j'ai clarifié la vérité à quiconque. Des fois, je rencontre des gens, mais je n'ai pas l'opportunité de leur parler. D'autre fois, j'oublie de saisir l'opportunité, ou j'ai peur qu'ils pensent que je me plains ou que je suis trop obsessive.
Dès que je réussis à clarifier la vérité aux gens, je ressens une joie et une satisfaction intérieure. Je me demande alors pourquoi je ne clarifie pas tout le temps la vérité.
Je suis reconnaissante envers le Maître pour tout ce qu'il a fait pour moi et pour le monde. Pour les tribulations qu'il a endurées pour moi et pour la nouvelle vie qu'il m'a donnée.
J'espère être digne de cet honneur, digne de porter le titre de véritable disciple de Dafa.
Traduit de l'anglais en Europe