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Des familles suspectent que les pratiquants disparus soient la cible des prélèvements d'organes

4 janvier 2015 |   Écrit par un correspondant de Minghui en Chine

(Minghui.org) Mme Li n'est jamais rentrée après avoir quitté la maison de sa tante par une journée d'été en août de 2003.

Demander l'aide de la police n'aurait certainement pas aidé : Mme Li est une pratiquante de Falun Gong – un groupe de personnes persécutées pour leur croyance par le régime communiste chinois depuis 1999. En fait, elle venait de retourner à la maison il y a un an, après avoir purgé une peine de deux ans pour avoir demandé au gouvernement central de Pékin d'arrêter la violente persécution.

Pleinement consciente de la brutalité du régime, sa famille agonise sur sa disparition et s'inquiète de sa sécurité et de sa localisation.

Lorsque l'horrible pratique des prélèvements d'organes sur des pratiquants de Falun Gong encore vivants a été mise au jour en mars 2006, la famille de Mme Li a été choquée et dans une grande crainte. Sachant qu'elle avait subi un examen physique complet lors de sa détention dans le camp de travail, ils ont continué de se demander si leur proche avait été assassinée pour ses organes.

De l'autre côté de la planète, à New York, un pratiquant de Falun Gong, M. Huang Wanqing s'inquiète pour son frère M. Huang Xiong, qui a disparu de son appartement de Shanghai en avril 2003.

« Je suis vraiment inquiet pour lui. Je ne veux pas penser à lui comme une victime d'un crime aussi cruel de prélèvement d'organes. Mais depuis des années, en dépit de l'aide de l'ONU et du gouvernement des États-Unis pour sa recherche, je ne sais toujours pas où il est », a dit M. Huang.

« La dernière fois que nous avons parlé au téléphone, il m'a dit que la police était à sa recherche. Je n'ai plus jamais entendu parler de lui », a rappelé M. Huang.

Des cibles de choix pour les prélèvements d'organes

Lorsque les pratiquants de Falun Gong sont arrêtés, ils refusent souvent de révéler leurs noms à la police pour protéger leurs familles afin qu'elles ne soient pas impliquées dans la persécution.

En conséquence, ils sont devenus des individus en bonne santé sans identité. Dans un pays dépourvu d'un système établi de don d'organes mais avec une forte demande pour des greffes d'organes, ces « pratiquants de Falun Gong non identifiés » sont devenus des cibles de choix pour les prélèvements d'organes.

Lorsque l'ancien président chinois Jiang Zemin a lancé la persécution du Falun Gong, il a promis de « ruiner leur réputation, de les ruiner financièrement et de les détruire physiquement. » Tuer les pratiquants emprisonnés pour leurs organes s'inscrit dans le troisième principe de cette politique.

434 pratiquants manquants

Selon les données recueillies par Minghui jusqu'ici, 434 disparitions ont été confirmées au cours des 15 années de la persécution.

Grâce à un contrôle strict de l'information par le régime communiste, on pense que ce nombre est beaucoup plus petit que le nombre réel de pratiquants manquants.

Selon Ethan Gutmann, un journaliste d'investigation et expert de la Chine, environ 65 000 pratiquants ont été tués pour leurs organes en 2008.

Quand le Parti communiste chinois a annoncé qu'ils arrêteraient de prélever les organes sur des prisonniers exécutés en décembre 2014, beaucoup considèrent cette décision comme une tentative pour apaiser les critiques internationales et couvrir les atrocités.

Pour une liste complète des 434 pratiquants de Falun Gong disparus, veuillez vous référez au reportage original chinois.

Traduit de l'anglais au Canada