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Aperçu des plaintes déposées par les pratiquants de Falun Gong contre Jiang Zemin et reçues par Minghui les 29 et 30 septembre 2015

23 octobre 2015

(Minghui.org) De nombreux pratiquants de Falun Gong exercent aujourd'hui leur droit légal de poursuivre Jiang Zemin pour avoir lancé la persécution du Falun Gong et leur avoir causé de grands torts et d'immenses souffrances au cours des seize dernières années. L'élan de cette nouvelle vague de plaintes contre l'ancien dictateur chinois s'accélère.

Chaque jour, le site Internet Minghui reçoit les copies des plaintes pénales déposées par de nombreux pratiquants contre Jiang Zemin. Dans ce rapport, nous présentons un aperçu des plaintes reçues par Minghui les 29 et 30 septembre 2015.

Ces plaintes sont envoyées à la Cour populaire suprême et au Parquet populaire suprême, qui sont tenus de prendre en charge toutes les plaintes pénales déposées par des citoyens, selon une récente décision de la Cour populaire suprême.

Mme Kan Guangying (阚光英)

Ville natale : Ankang, province du Shaanxi

Date de dépôt de la plainte : 23 août 2015

Principaux faits

Le domicile de Mme Kan a été fouillé sept fois. Elle a été incarcérée dans des centres de détention trois fois, envoyée dans des camps de travail pendant deux ans et emprisonnée pendant quatre ans au cours des seize dernières années de persécution.

La police a arrêté Mme Kan le 19 juillet 2000 et l'a détenue pendant quinze jours. Plus tard en octobre 2000 et en janvier 2001, des policiers se sont introduits dans son domicile et l'ont placée en détention. Elle a été soumise au lavage de cerveau au cours de la détention.

Mme Kan a été transférée dans le camp de travaux forcés pour femmes du Shaanxi le 15 janvier 2001. Les gardes l'ont placée sur un lit de mort, l'ont battue à coups de matraques électriques, l'ont suspendue par les menottes, gavée de force avec de l'eau salée et des déjections, privée de sommeil et d'accès aux toilettes et l'ont frappée jusqu'à ce qu'elle perde connaissance parce qu'elle refusait d'abandonner sa foi. Elle a été forcée à accomplir de lourdes tâches pendant plus de seize heures par jour, soumise au lavage de cerveau et privée de visites familiales. Les gardes ont même placé son mari et sa fille en cellule d'isolement et ont terrorisé sa fille pour briser psychologiquement Mme Kan. Mme Kan a été libérée en janvier 2003.

La police l'a arrêtée et détenue en avril 2006 parce qu'elle parlait aux gens de la persécution. Les gardes ont amené son mari et le supérieur de son mari au centre de détention et les ont menacés de leur faire perdre leur emploi si Mme Kan continuait à pratiquer.

En mai, des policiers ont amené sa fille adolescente et son mari au centre de détention. Ils ont forcé la fille à s'agenouiller devant elle pendant des heures en essayant de lui soutirer une confession. Quelque jours plus tard, des policiers ont placé son mari dans une salle d'interrogatoire et l'ont immobilisé sur une chaise de fer. Tout cela visait à la forcer à confesser des crimes qu'elle n'avait pas commis. En raison des tortures qu'elle a subies, des fibromes utérins sont réapparus et elle perdait beaucoup de sang, parfois au cours de l'interrogatoire.

Elle a plus tard été condamnée à quatre ans de prison et en mars 2007, après onze mois de détention illégale, elle a été transférée à la prison pour femmes du Shaanxi. Elle était surveillée par d'autres prisonnières et torturées par des méthodes d'une brutalité indescriptible. Elle a été libérée au cours de l'automne 2009.

En avril 2014, la police s'est introduite chez elle et a saccagé son domicile et l'a placée dans un centre de détention pendant quinze jours.

Détails de la plainte en langue chinoise

Mme Ma Shuhua (马淑华)

Ville natale : Harbin, province du Heilongjiang

Date de dépôt de la plainte : 2 juillet 2015

Principaux faits

Au cours des seize dernières années de persécution, Mme Ma a été illégalement incarcérée pendant dix ans et soixante-trois jours. Son mari, qui était aussi pratiquant, a été placé dans un camp de travaux forcés pendant trois ans. En raison de sa foi, son fils a été renvoyé de son travail de fonctionnaire au Parquet de Shenzhen.

La police de Liaohe a arrêté Mme Ma en avril 2002 et l'a détenue pendant quatorze mois. Des policiers l'ont cruellement battue et torturée au cours d'interrogatoires.

Elle a été transférée à la prison pour femmes du Heilongjiang en juin 2003 et incarcérée pendant dix ans. En septembre, elle a été torturée par une méthode appelée « l'entraînement » pendant onze jours. Les gardes la forçaient à courir pendant de longues périodes. Pendant qu'elle courait, les gardes la frappaient avec des branches d'arbres, des matraques électriques et des tubes en plastique. Lorsqu'elle ne pouvait plus courir, les gardes désignaient six prisonnières qui couraient en la traînant sur le sol du terrain d'exercices. Ses chaussures étaient déchirées et ses jambes étaient couvertes d'égratignures. De retour dans sa cellule, elle n'était pas autorisée à dormir. Si elle s'endormait, les gardes lui enfonçaient des aiguilles dans la paupière et la jambe. Les jambes de Mme Ma suppuraient et ses chaussettes étaient collées à la chair. Ses jambes étaient violettes avec deux grands trous. Tous ses ongles de pieds sont tombés.

Mme Ma a été forcée à rester assise sans bouger sur un petit tabouret pendant une longue période, ce qui lui a infligé des douleurs extrêmes dans les jambes et les fesses.

Mme Ma a entrepris une grève de la faim pour protester contre la persécution. Elle a été gavée de force pendant vingt-huit jours. Les gardes lui ont inséré un tube en plastique dans l'estomac et y ont versé du lait en poudre et du sel. Le tube est resté dans son estomac pendant une semaine avant d'être changé.

En 2006, les gardes ont enfermé Mme Ma dans une pièce avec quatre autres prisonnières et l'ont forcée à regarder des vidéos diffamant le Falun Gong. Elle n'était autorisée à dormir que deux heures par jour et cela a duré deux mois.

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Détails de la plainte en langue chinoise

Mme Zhang Jiqiu (张继秋)

Ville natale : Qiqihar, province du Heilongjiang

Principaux faits

Des policiers ont arrêté Mme Zhang en mars 2006 et l'ont enfermée dans une usine désaffectée. Les policiers l'ont suspendue par les poignets et lui ont bandé les yeux. Les policiers l'ont interrogée en lui assénant des décharges électriques tout en l'aspergeant d'eau froide. Au poste de police, des agents lui ont donné des coups de pieds dans les tibias et l'ont frappée dans les côtes en essayant de la forcer à donner les noms d'autres pratiquants.

En janvier 2007, elle a été transférée à la prison pour femmes du Heilongjiang et torturée pendant six ans.

En juin 2013, elle a été emmenée au centre de lavage de cerveau de Qinglongshan et y a subi davantage de tortures.

Situation actuelle

Mme Zhang s'est retrouvée dans l'obligation de vivre sans document d'identification personnelle. Sans papier d'identité, elle ne peut trouver aucun travail à temps plein.

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Historique

En 1999, Jiang Zemin, à la tête du Parti communiste chinois, lançait la répression violente du Falun Gong sans tenir compte des autres membres du comité permanent du Politburo.

La persécution a conduit à la mort de nombreux pratiquants de Falun Gong au cours des 16 dernières années. Beaucoup plus auraient été torturés en raison de leur croyance et même tués pour leurs organes. Jiang Zemin est directement responsable de la mise en place et du maintien de la persécution brutale.

Sous sa direction personnelle, le Parti communiste chinois a créé un organe de sécurité illégal, le « Bureau 610 », le 10 juin 1999. L'organisation supplante les forces de police et le système judiciaire dans l'exécution de la directive de Jiang concernant le Falun Gong : ruiner leur réputation, couper leurs ressources financières et les détruire physiquement.

La loi chinoise permet aux citoyens d'être plaignants dans les affaires pénales, et de nombreux pratiquants exercent maintenant ce droit de déposer des plaintes pénales contre l'ancien dictateur.

Traduit de l'anglais en Belgique