(Minghui.org) Nous avons eu une discussion au cours d’une session d’étude du Fa en groupe en juin concernant le fait de déposer plainte contre Jiang Zemin.
La pratiquante Mme Wang a dit qu’elle déposerait la plainte quoi qu’il arrive, et j'ai dit que je ferais de même. Néanmoins, j’avais un peu peur. Mme Tan, une autre pratiquante, m’a demandé si je pouvais aller au bout du dépôt de plainte, parce que j’avais un gros attachement à la peur.
J’ai pensé que je devrais attendre jusqu’à ce que les pratiquants ayant été gravement persécutés aient déposé leurs plaintes. Cependant, je n’arrêtais pas d'y penser. J’ai bénéficié de la pratique de Dafa et le Maître m’a donné Dafa, lequel a purifié mon corps et mon esprit et j’ai pu comprendre le sens de la vie. Comment pouvais-je ne pas déposer plainte simplement à cause de la peur ? Du point de vue des gens ordinaires, j’ai été persécuté donc je devrais déposer plainte contre le criminel en chef.
Cependant, je continuais à m'inquiéter de l'impact que mon action pourrait avoir sur mes parents. Ils ont souffert en 2000 quand j’ai été détenu illégalement pendant 70 jours. Je ne savais pas quoi faire jusqu’à ce que l'Hebdomadaire Minghui annonce que plus de 5 000 personnes avaient rempli des dépôts de plainte contre Jiang Zemin. Mme Tan avait également posté la sienne. Je commençais à être nerveux et j'ai décidé de m'atteler à ma plainte.
J’ai passé deux jours à préparer les documents. Au moment de les envoyer, j’ai voulu qu’un autre pratiquant m'accompagne pour poster la lettre. Personne n’était disponible. J’ai pensé : « Si je réussis ma cultivation et que je deviens un roi, aurai-je encore besoin de la compagnie des autres pour être roi avec moi ? » Je suis donc allé poster la lettre tout seul.
Au bureau de poste, j’ai commencé à écrire mon adresse, mais mes mains tremblaient parce que j’étais envahi par la peur. Je n'arrivais pas à bien écrire et j'ai fait plusieurs corrections avant de pouvoir finir. J’ai payé l’affranchissement et me suis assuré que l’employé avait enregistré et scellé ma lettre.
J’ai pris une profonde inspiration quand je suis sorti du bureau de poste. Je me sentais faible et me suis allongé une fois rentré à la maison. Mais je n’ai rien regretté et j’étais rempli de joie. J’ai fait ce qu’un pratiquant de Dafa doit faire.
Alors, j’ai réalisé la liberté que procure le fait d’être sans peur. Ma peur a été enlevée par le Maître. J’ai expérimenté la grande compassion du Maître, et deux jours plus tard j’ai reçu un récépissé du Parquet populaire suprême.
Je souhaitais partager mon expérience pour encourager les compagnons de cultivation qui n’ont pas encore constitué leur dossier de dépôt de plainte.
Traduit de l'anglais en Europe