(Minghui.org) De nombreux pratiquants de Falun Gong exercent aujourd'hui leur droit légal de poursuivre Jiang Zemin pour avoir lancé la persécution du Falun Gong et leur avoir causé de grands torts et d'immenses souffrances au cours des seize dernières années. L'élan de cette nouvelle vague de plaintes contre l'ancien dictateur chinois s'accélère.
Chaque jour, le site Internet Minghui reçoit les copies des plaintes pénales déposées par de nombreux pratiquants contre Jiang Zemin. Dans ce rapport, nous présentons un aperçu des plaintes reçues par Minghui le 15 septembre 2015.
Ces plaintes sont envoyées à la Cour populaire suprême et au Parquet populaire suprême, qui sont tenus de prendre en charge toutes les plaintes pénales déposées par des citoyens, selon une récente décision de la Cour populaire suprême.
M. Sun Guanzhou (孙冠洲)
Profession : professeur à l'Université de la formation des enseignants de la ville de Yuzhou
Ville natale : Yuzhou, province du Henan
Principaux faits :
Le 3 mars 2008, la division de la sécurité domestique a envoyé six agents au domicile de M. Sun alors qu'il était en train de manger. Pour arriver à entrer, les agents ont dit qu'ils venaient chercher un virus informatique. Lorsqu'ils ont pu entrer, ils ont fouillé le domicile et confisqué l'ordinateur de M. Sun, les livres de Dafa et d'autres biens personnels.
Il a été arrêté et est décédé sept jours plus tard.
Le 6 mars, la famille de M. Sun a été informée qu'il n'allait pas bien et ils l'ont emmené à l'hôpital. Le médecin a dit que M. Sun ne devrait pas rester au centre de détention en raison de sa santé faible. Sa famille a demandé avec insistance qu'ils le laissent rester à l'hôpital pour qu'il y soit soigné, mais la demande a été repoussée.
Sa famille a ensuite demandé à l'agent Geng Songtao si M. Sun pouvait être libéré. Geng Songtao a d'abord demandé 50 000 yuans avant de réduire sa demande à 25 000 yuans. L'épouse de M. Sun n'a pu rassembler que 5 000 yuans. Geng Songtao a dit à l'épouse de M. Sun que ce n'était pas suffisant pour le faire libérer.
L'épouse de M. Sun a reçu un appel téléphonique le 9 mars ; on lui demandait de se rendre à l'hôpital Lorsqu'elle est arrivée, elle a vu le corps refroidi de M. Sun.
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M. Sun Guanzhou est mort après seulement sept jours de détention dans le province du Henan (photo)
Détails de la plainte en langue chinoise :
M. Yang Baochun (杨宝春)
Profession : ouvrier
Ville natale : Handan, province du Hebei
Principaux faits :
M. Yang Baochun est allé à Pékin en 1999 faire appel du droit de pratiquer le Falun Gong. Il a été arrêté et emmené dans un camp de travaux forcés où il a été détenu pendant deux ans.
Pendant l'hiver 2000, un garde a jeté ses chaussures de coton sur le toit parce que M. Yang avait été vu en train de pratiquer les exercices du Falun Gong dans sa cellule. Il a reçu l'ordre de sortir et de rester debout pieds nus dans la neige. Lorsqu'il a été autorisé à rentrer, les gardes ont jeté de l'eau chaude sur ses pieds. En conséquence, des cloques se sont formées sur les pieds de M. Yang qui se sont infectés. L'infection a rapidement gagné les jambes. Après un certain temps, il a été emmené à l'hôpital affilié au Bureau des textiles de Handan pour y être soigné d'urgence, mais il était trop tard. L'infection mettait sa vie en danger et la jambe droite de M. Yang a dû être amputée.
Les gardes ont essayé de déclarer que M. Yang était devenu fou et qu'il s'était lui-même infligé les blessures à la jambe. Moins de deux semaines après que sa jambe avait été amputée, la blessure toujours ouverte, M. Yang a été emmené à l'hôpital psychiatrique de Ankang.
Le directeur de cet hôpital mettait souvent des substances inconnues dans la nourriture de M. Yang. Après cela, celui-ci se sentait très faible et apathique. Il bavait sans pouvoir se contrôler. Sa langue est devenu épaisse et il ne pouvait plus parler clairement.
M. Yang a aussi reçu des décharges de matraques électriques et a été battu. Il a finalement été libéré de l'hôpital psychiatrique en 2004 après que son épouse ait été forcée à verser de fortes sommes d'argent. Cependant, il était toujours surveillé nuit et jour par ses collègues du département de la sécurité de son entreprise.
Vers 23h le 17 février 2008, le directeur de l'hôpital psychiatrique et cinq ou six médecins se sont rendus en voiture chez M. Yang et l'ont ramené de force à l'hôpital. Après une longue période durant laquelle des substances lui ont été administrées de forces, il a commencé à souffrir de symptômes de maladie mentale. Le 20 janvier 2009, lorsque sa famille l'a ramené chez lui, ils ont découvert que M. Yang était devenu réellement mentalement malade. Nerveux et désemparés, les membres de sa famille l'ont renvoyé à l'hôpital psychiatrique.
Situation actuelle :
En septembre 2015, M. Yang Baochun se trouvait à l'hôpital psychiatrique depuis plus de 5 ans.
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Détails de la plainte en langue chinoise
M. Han Kai (韩凯)
Profession : inconnue
Ville natale : Tieling, province du Liaoning
Date de dépôt de la plainte : 8 juillet 2015
Principaux faits :
M. Han Kai a été forcé à vivre sans domicile pendant 12 ans pour éviter le harcèlement et les arrestations. Son épouse a été torturée à mort en février 2008 et son fils a été condamné à quatre ans de prison alors qu'il était à l'université.
M. Han a été emmené dans un camp de travaux forcés pendant un an en 1999 parce qu'il était allé à Pékin pour faire appel du droit de pratiquer le Falun Gong. Son téléphone portable, ses espèces pour une somme totale de 2700 yuans et les clés de sa maison ont été confisqués.
L'épouse de M. Han est décédée en conséquence de la persécution
Mme Sun Shuzhen, l'épouse de M. Han, a reçu un an de travaux forcés en 2000 pour être allée à Pékin faire appel pour le Falun Gong.
Elle a été arrêtée de nouveau en mai 2001 lorsqu'elle est allée dans sa ville natale s'occuper de son père blessé. La police a essayé de la forcer à dire où se trouvait son mari. Elle a dit qu'elle ne savait pas.
Les policiers lui ont tordu le bras derrière le dos et l'ont fracturé. Mme Sun a ensuite été poussée dans une camionnette de police. Dans la camionnette, elle s'est évanouie en raison de la douleur. Un agent lui a donné un violent coup de pied en disant qu'elle faisait semblant. Le lendemain, des policiers ont utilisé une perceuse électrique pour s'introduire chez elle. Ils ont fouillé son domicile et confisqué 4000 yuans.
Au cours de sa détention en prison, un garde a donné des décharges dans les jambes de Mme Sun avec une matraque électrique et lui a donné des coups de pied. Des années après sa libération pour raison médicale, ses jambes sont toujours tuméfiées et douloureuses.
« Comme je ne cédais pas aux demandes des gardes, je n'ai pas eu droit aux visites familiales. Je n'avais donc pas d'argent pour acheter du papier toilette en prison. Je devais ramasser du papier d'emballage dans les poubelles et l'utiliser. Parfois, on me forçait à me lever avant d'avoir terminé d'utiliser les toilettes », a-t-elle déclaré dans une plainte déposée il y a de nombreuses années.
« J'ai raté la période où les gardes de prison distribuaient de nouveaux habits doublés de coton. Ils en distribuent de nouveaux tous les quatre ans. J'aurais pu utiliser un vieil ensemble de vêtements, mais comme j'ai refusé de renoncer à ma croyance, le garde ne m'en a même pas donné un vieux. Je portais seulement des vêtements légers lorsque j'ai été emmenée en prison et j'ai passé tout l'hiver avec (il faisait -28 à -34°C lors des périodes les plus froides). Je n'avais pas de chaussettes, je devais donc balayer la neige avec les pieds nus. Mes pieds se sont fissurés et ont saigné. Je devais dormir sur une planche de bois sans couverture.
« Un jour, affamée et épuisée, je suis tombée, mais la garde m'a ordonné de continuer à travailler. Je lui ai dit que je ne pouvais pas. Les gardes m'ont ensuite battue avec une baguette en bois. Deux jours plus tard, je suis de nouveau tombée. Mon cœur s'est presque arrêté de battre, la moitié de mon corps s'est engourdi et je suis devenue incontinente. J'étais mourante. Alarmés par la détérioration de mon état, les gardes ne voulaient pas être responsables si je mourais là, ils m'ont donc autorisée à sortir pour raison médicale le 29 mars 2005.
« Ma famille a aussi été harcelée. Des policiers se rendaient régulièrement chez mes deux belles-sœurs pour les harceler. Ils se sont introduits dans le domicile de mes beaux-parents, de ma belle-sœur et de mon frère tôt le matin. Ma mère est décédée en raison du stress et de l'inquiétude causés par mon emprisonnement. Mon père est décédé trois mois après ma mère. Mon frère, seulement âgé de 48 ans, est décédé peu après mon père. »
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Ms. Sun Suzhen, from Teiling City, Liaoning Province, Is Persecuted to Death (Photo)
Détails de la plainte en chinois
M. Jiang Hede (姜合德)
Profession : homme d'affaires
Ville natale : Laixi, province du Shandong
Date de dépôt de la plainte : 8 juillet 2015
Principaux faits :
Des agents du poste de police de Binhelu ont mis à sac le magasin de M. Jiang en août 2001. ils ont confisqué trois lecteurs de cassettes, tous ses livres de Dafa et 2000 yuans.
Torturé dans des centres de détention et de lavage de cerveau
M. Jiang a écrit dans sa plainte : « J'ai été emmené au centre de détention de Laixi en août 2001 juste parce que je pratique le Falun Gong. Les gardes ont ordonné aux détenus de me donner des coups de pied et de poing. Les détenus ont utilisé les talons de leurs chaussures pour me donner des coups de pied dans le dos. Ils m'ont donné des chiquenaudes dans les globes oculaires avec leurs doigts et m'ont donné des coups de genou dans l'estomac. Ils ont aussi enroulé du fil de nylon autour de mes oreilles et de mes doigts et ont tiré fort, arrachant de la peau.
« J'ai été emmené dans un centre de lavage de cerveau en septembre 2001 et je n'ai reçu qu'un petit pain comme repas. Je n'étais pas autorisé à aller aux toilettes. Lorsque je demandais pour y aller, les détenus s'asseyaient sur moi, provoquant des douleurs dans ma vessie pleine. J'ai dû me soulager deux fois dans mes pantalons. J'étais menotté étroitement et suspendu, mes pieds ne touchaient pas le sol. La douleur insupportable me faisait transpirer.
« Les détenus me forçaient tout le temps à m'accroupir et me privaient de sommeil. Comme je suis resté trop longtemps accroupi, mon talon me faisait tellement souffrir que je ne pouvais pas marcher. Un soir de novembre, des détenus m'ont demandé de les aider à suspendre un pratiquant de Falun Gong, mais j'ai refusé. En raison de ce refus, j'ai été suspendu à un arbre pendant toute la nuit. Je ne portait qu'une chemise et un pantalon thermique sans élastique. Je tremblais dans le froid glacial et mon pantalon est tombé. Je suis resté comme ça jusqu'au matin. Le jour suivant, j'ai de nouveau été poussé dehors pour rester debout dans le froid.
« À cause de ces tortures graves et brutales, mes maladies sont revenues. J'étais faible et je n'avais que la peau sur les os et je ne pouvais ni m'asseoir ni me tenir debout. Les gardes avaient trop peur pour prendre la responsabilité si je mourrais là, j'ai donc été libéré. »
Deux ans de travaux forcés
M. Jiang a de nouveau été arrêté dans son magasin en avril 2004 et a été condamné à deux ans de camp de travaux forcés après avoir été détenu pendant 15 jours.
Il a dit dans sa plainte : « Dans une tentative de me faire abandonner ma conviction, quatre détenus et un garde me surveillaient jour et nuit chacun à leur tour et je n'étais pas autorisé à dormir. Ils me frappaient la tête avec une règle en bois très dur si je m'endormais. J'ai été frappé à la tête jusqu'à ce qu'elle saigne.
« Un jour, cinq gardes m'ont ordonné de copier des parties de la loi chinoise, mais j'ai refusé. Je n'avais violé aucune loi et je n'allais pas faire cela. Ils m'ont ensuite donné des décharges avec une matraque électrique jusqu'à ce que les batteries soient à plat. Ils m'ont aussi forcé à regarder des vidéos diffamant le Falun Gong. »
Détails de la plainte en langue chinoise
M. Zhang Zhihua (张治华)
Profession : expert en thé
Ville natale : Macheng, province du Hubei
Principaux faits :
M. Zhang Zhihua a été arrêté et détenu une douzaine de fois en raison de sa croyance dans le Falun Gong. Il a été emmené au centre local de lavage de cerveau deux fois et son domicile a été fouillé. Finalement, il a été condamné à un an de travaux forcés.
Au cours de sa détention, on l'a forcé à accomplir de lourdes tâches de 5h du matin à 23h. On l'a aussi forcé à s'asseoir sur un petit tabouret pendant de longues périodes chaque jour et à regarder des vidéos diffamant le Falun Gong.
En mai 2000, l'agent Lu Zaolin s'est introduit dans son domicile et l'a fouillé. Ses livres de Dafa, un lecteur de cassettes, un lecteur vidéo et d'autres objets ont été confisqués. Sa famille a été forcée à payer 4700 yuans.
En raison des fréquentes arrestations, M. Zhang a dû interrompre son commerce et il a perdu au moins 500 000 yuans de revenus au cours des dix dernières années.
Historique
En 1999, Jiang Zemin, à la tête du Parti communiste chinois, lançait la répression violente du Falun Gong sans tenir compte des autres membres du comité permanent du Politburo.
La persécution a conduit à la mort de nombreux pratiquants de Falun Gong au cours des 16 dernières années. Beaucoup plus auraient été torturés en raison de leur croyance et même tués pour leurs organes. Jiang Zemin est directement responsable de la mise en place et du maintien de la persécution brutale.
Sous sa direction personnelle, le Parti communiste chinois a créé un organe de sécurité illégal, le « Bureau 610 », le 10 juin 1999. L'organisation supplante les forces de police et le système judiciaire dans l'exécution de la directive de Jiang concernant le Falun Gong : ruiner leur réputation, couper leurs ressources financières et les détruire physiquement.
La loi chinoise permet aux citoyens d'être plaignants dans les affaires pénales, et de nombreux pratiquants exercent maintenant ce droit de déposer des plaintes pénales contre l'ancien dictateur.
Traduit de l'anglais en Belgique