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Fahui de Minghui | Se cultiver et sauver des policiers pendant la détention

11 novembre 2015 |   Écrit par Ruo Shui

(Minghui.org) Bonjour Maître ! Bonjour compagnons de cultivation !

J'étais tellement heureuse de voir l'annonce pour le Fahui de Minghui de cette année, car c'était une autre occasion pour nous d'échanger des expériences et de s'élever ensemble.

Je pratiquw depuis près de 20 ans. Les choses se sont bien déroulées dans les premières années et de nombreux pratiquants ont dit que je cultivais bien. Mais dans les trois dernières années, j'ai été arrêtée à plusieurs reprises, tout au long desquelles j'ai senti la compassion du Maître. Tant que nous avons une pensée droite et faisons de notre mieux pour sauver les gens, nous ferons l'expérience de la joie de la cultivation et assisterons à la magnificence de Dafa.

Sauver des policiers au poste de police

J'ai été arrêtée il y a trois ans et emmenée au poste de police. En quelques occasions, j'aurais pu m'échapper, mais j'ai choisi de ne pas le faire, car je devais clarifier aux policiers ce qui était juste et ce qui était faux, même si cela signifiait que je serais détenue. Les policiers ont également pillé mon domicile et confisqué des documents de Falun Gong et de l'argent en espèces. C'était une grande perte, je devais donc les arrêter.

Au poste de police, on m'a mise dans une cage de métal, menotté les mains derrière le dos et enchaîné les pieds. J'ai eu une pensée forte : « Personne n'a le droit de me torturer. Je suis ici pour sauver les gens. » Je savais mon rôle et que la police ne pourrait pas me garder longtemps, donc j'ai décidé d'émettre la pensée droite et d'éliminer tous les facteurs mauvais. Remarquant la caméra de sécurité au-dessus de moi, je n'ai pas été intimidée, car je savais que les agents surveillant la vidéo avaient aussi besoin d'apprendre la vérité.

Des policiers sont venus après quelques heures, d'abord pour m'interroger et plus tard pour essayer de me persuader : « Nous voyons que vous êtes riche. Pourquoi perdre du temps en méditation au lieu de profiter de la vie ? »

Je savais qu'ils étaient là pour deux raisons. L'une consistait à suivre les arrangements des forces anciennes pour voir si j'avais abandonné mes attachements à la renommée, aux intérêts matériels et à d'autres choses. L'autre raison était qu'ils attendaient d'en apprendre davantage sur le Falun Gong et d'être sauvés. J'ai décidé de faire de mon mieux.

Du principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance à l'amélioration de la santé, je leur ai dit combien j'étais reconnaissante envers le Falun Gong. Et non seulement moi ! Beaucoup de pratiquants que je connaissais avaient des maladies incurables et tous ont guéri, grâce à la pratique du Falun Gong. Les policiers ont acquiescé.

« Nous savons tous que 'le bien est récompensé et le mal encourt le mal'. Puisque le Falun Gong est une si bonne chose, tous ceux qui le soutiennent seront bénis », ai-je dit. « Parce qu'il réprime le Falun Gong, le Parti communiste chinois (PCC) est en déclin constant et va bientôt s'effondrer. Même les hauts fonctionnaires tels que Bo Xilai et Wang Lijun sont punis pour avoir suivi les ordres de Jiang Zemin dans la persécution du Falun Gong.

« Bo est un petit prince et vient d'une famille prestigieuse, mais il a été condamné à la prison à vie. Wang était un policier modèle et il a été récompensé à plusieurs reprises pour ses stratégies difficiles. Même lui n'a pu s'échapper. Comparés à eux, à quoi allez-vous faire face si vous maltraitez les pratiquants de Falun Gong ? Et qui va prendre soin de vos familles ? »

Les trois policiers ont convenu de cesser de faire de mauvaises choses et étaient prêts à se dissocier des organisations du PCC.

Le policier qui m'avait menottée le jour précédent m'a approchée plus tard pour présenter ses excuses. Je savais qu'il devait avoir entendu cette conversation à partir de la caméra de surveillance. Nous avons bavardé un peu et il a également décidé de démissionner du PCC.

Regarder à l'intérieur pour ses conceptions humaines

La nuit, j'ai d'abord émis la pensée droite et ensuite j'ai regardé à l'intérieur pour trouver quels étaient mes attachements qui avaient causé cette arrestation. Dans « Ne soyez pas tristes » de Hong Yin Vol. II, le Maître a écrit :

« Réfléchissez calmement, combien d’attachements avez-vous encore

En abandonnant la mentalité humaine, la perversité sera vaincue naturellement »

Je savais que les choses allaient s'arranger, si je faisais bien, car le Maître prenait toujours soin de moi

En regardant plus loin, j'ai trouvé beaucoup d'attachements dont j'étais conscient, mais que je n'avais pas éliminés. Ils comprenaient la jalousie, l'esprit de parade, le fanatisme et la sentimentalité (qing). En outre, je m'en prenais souvent aux insuffisances des autres pratiquants et n'étais pas disposée à accepter des commentaires négatifs.

Je pense que ces problèmes avaient lieu parce que j'estimais que j'avais bien cultivé et avais la responsabilité d'aider les autres. Sans regarder à l'intérieur, je ne prêtais pas beaucoup d'attention à mes conceptions humaines. Cela a créé des lacunes pour les forces anciennes dont elles ont tiré profit.

Une autre raison de mon arrestation aurait pu être que je n'avais pas bien fait l'émission de la pensée droite. J'avais l'habitude d'émettre la pensée droite quatre fois chaque soir pour éliminer les éléments pervers dans l'environnement local. Je n'avais pas fait cela pendant un bon moment. En fait, je n'avais pas été assidue dans l'émission de la pensée droite les quatre fois par jour et je ne pouvais pas me concentrer. Émettre la pensée droite est l'une des trois choses que le Maître nous demande de faire et des problèmes peuvent survenir lorsque nous nous relâchons.

La troisième raison était un attachement difficile à remarquer, qui était l'inattention aux problèmes de sécurité et prendre des risques, supposant que tout irait bien. Parce que je produisais des documents de Falun Gong chez moi, j'avais plusieurs imprimantes, des consommables et de l'argent en espèces. Cinq d'entre nous pratiquants nous rencontrions aussi régulièrement chez moi pour étudier les enseignements du Fa.

Nous ne nous étions pas préparés à l'avance ni n'avions communiqué les uns avec les autres au sujet de la possibilité d'une telle éventualité, et la police a confisqué beaucoup de ces articles quand ils ont pillé mon domicile. Bien que j'aie pris l'entière responsabilité lors de l'interrogatoire et n'aie pas mentionné les autres pratiquants, ce fut quand même une perte énorme.

Lié à ces problèmes, il y avait le fait que je me considérais souvent supérieure aux autres et les méprisais souvent également. Quand je remarquais des conceptions humaines chez d'autres pratiquants, je les pointais souvent directement, parfois même avec des mots durs, sans être respectueuse envers les autres. Bien que mes intentions pouvaient sembler bonnes, les résultats étaient loin d'être idéaux. Cette lacune, semblable au manque de compassion, peut provenir de l'égoïsme sur un niveau plus profond.

L'aide du Maître

Dans un rêve, j'ai vu un mur rose épais et géant. Le mur s'est soudainement fissuré près du fond et une petite porte s'est ouverte. Je suis passée par la porte et me suis retrouvée le long d'une route importante. En face de moi il y avait d'innombrables robots, chacun avec deux ailes comme des mouches. J'ai émis la pensée droite pour les éliminer, mais plusieurs robots sont venus, certains de la route et certains du ciel. J'ai continué à émettre la pensée droite, mais davantage de robots sont venus...

À ce moment-là, les autres pratiquants me manquaient. S'ils savaient où je me trouvais, ils auraient émis la pensée droite pour m'aider et ces choses auraient été nettoyées. J'étais fatiguée, mais je n'osais pas arrêter. J'ai continué à émettre la pensée droite et il y avait moins d'éléments pervers.

Comme je continuais de courir, il n'y avait plus de robots. Dans mon esprit, je savais que c'était un chemin que le Maître utilisait pour me sauver. Peu importe sa longueur ni combien nombreux étaient les éléments pervers, je devais le traverser avec la pensée droite.

J'ai poursuivi et la route principale a pris fin et est devenue un petit chemin de terre. Je suis allée plus loin, à l'endroit où le chemin se terminait. Là, j'ai vu un arbre géant, plein de fleurs roses. J'ai deviné que c'était un pêcher.

Je me suis alors réveillée et j'ai réalisé que le Maître m'aidait. Mais le chemin n'était pas facile, car il y avait de nombreux éléments pervers qui m'attendaient. En tout cas, le résultat final a été bon. J'ai remercié le Maître et décidé de toujours faire de mon mieux, de rester vigilante et de m'opposer à tous les arrangements des forces anciennes.

Le centre de détention

Par le biais de conversations dispersées entre les policiers, j'ai entendu qu'ils considéraient cela comme une affaire importante du Falun Gong. Ils prévoyaient m'envoyer dans un centre de détention, où je ferais face à des accusations criminelles, suivies d'un procès.

J'ai décidé de m'opposer à toutes ces dispositions. Bien que ma tension artérielle ait été normale ce jour-là, le jour suivant, elle affichait plus de 200. Les policiers m'ont quand même emmenée à un centre de détention et ma tension artérielle est restée élevée.

À l'intérieur du centre de détention, j'ai vu à nouveau des robots, semblables à des mouches, dans le couloir. Je les ai immédiatement éliminés avec la pensée droite. Au bout de l'étroit couloir se trouvaient six gardes, ils me dévisageaient tous. Lors de l'émission de la pensée droite, je me demandais si je devais leur parler du Falun Gong : ils ne semblaient pas réceptifs et j'étais un peu inquiète. D'autre part, je savais que c'était un test arrangé par les forces anciennes. Donc, j'ai pris ma décision : je n'allais pas me soucier de ce qui pouvait se produire par la suite, puisque j'étais déjà là, j'allais leur dire la véritable histoire du Falun Gong.

Alors, je suis allée au-devant des gardes, me suis assise avec eux et leur ai parlé du Falun Gong. En discutant avec eux, j'ai entendu dire que les fonctionnaires du centre de détention avaient déjà décidé de ne pas m'accepter, mais un policier – Liu – a refusé d'abandonner et voulait vérifier avec d'autres fonctionnaires.

Lorsque Liu est venu, je lui ai dit : « Je suis en mauvaise santé et on m'a déjà interdit l'accès. Pourquoi essayez-vous de me faire du mal ? Vous savez que le bien est récompensé et le mal est rétribué par le mal. »

Liu avait l'air nerveux et a dit qu'il était en train de vérifier avec son superviseur. J'ai insisté : « S'il vous plaît, ne consultez pas votre superviseur. Si vous vérifiez avec lui, à savoir, si je devrais toujours être acceptée ici, cela signifierait que vous recommandez cela. Vous risquez votre propre avenir en nuisant à des gens innocents. » Liu n'a rien dit après cela et n'a plus fait d'appels téléphoniques.

Après quelques heures, plusieurs gardes sont partis et deux autres ont pris leur service. L'un d'eux avait l'air très fort et robuste, comme un lutteur. Mais je n'ai pas été intimidée par cela. Comme d'habitude, je lui ai parlé du Falun Gong en émettant la pensée droite.

Quelques minutes plus tard, un gardien m'a dit que je serais libérée. La médecin du centre de détention m'a alors demandé de signer un formulaire. J'ai refusé quand j'ai vu qu'il était écrit : « la signature de la détenue. » Je n'étais pas une détenue. La médecin a dit qu'il s'agissait d'une procédure obligatoire, mais je ne m'y suis pas pliée. Elle a essayé de me persuader de nouveau, mais a été interrompue par un garde, qui a dit : « Ne perds pas de temps avec elle, elle ne signe jamais rien. » Je savais que le Maître m'aidait.

Adieu

C'était presque la fin de la journée et tous les policiers étaient retournés au poste de police, environ 20 d'entre eux en tout. En regardant le tableau d'affichage, j'ai vu une liste détaillée de leurs noms et titres avec leurs photos.

Je me suis retournée en voyant Liu. « Hé vous ! » ai-je dit : « Je connais votre nom maintenant. » Tous les policiers ont ri et le visage de Liu a rougi. Il m'a demandé : « Pourquoi veux-tu savoir mon nom ? »

Avant que je n'aie dit quoi que ce soit, un policier a répondu : « Elle va soumettre ton nom au site Internet Minghui et tu y seras inscrit comme un policier malveillant ! »

Les policiers ont commencé à rire de nouveau. Liu avait l'air gêné et a dit à un autre policier : « Il n'y a pas que moi. Vous avez participé, aussi. »

« Je n'ai rien fait. Je l'ai vue à la recherche de baguettes pour manger les boulettes, alors je lui en ai trouvé une paire. N'est-ce pas ? » Il se tourna vers moi.

« Oui », ai-je répondu en hochant la tête avec un sourire.

« Tu vois, ton nom devrait être inscrit sur le site Internet Minghui, car tu le mérites ! » dit encore le premier policier à Liu.

J'étais heureuse pour les autres policiers. On m'a arrêtée plusieurs fois après cela, mais je n'ai plus revu Liu. Je suppose qu'il pourrait avoir décidé de cesser de faire des mauvaises actions.

Après mon retour à la maison, la police a demandé à mon fils de me surveiller tout le temps. Je l'ai ignoré et j'ai continué à faire ce que j'avais prévu. Depuis lors, tout est normal.

Environ une semaine plus tard, un policier m'a demandé de venir au poste de police, disant qu'ils devaient réexaminer mon cas. Je suis allée voir un nouvel agent. Je lui ai parlé du Falun Gong avant qu'il ne me pose des questions, et il a hoché la tête.

Il m'a alors demandé mon nom, mon adresse, etc. J'ai répondu : « Falun Dafa est bon » à toutes ses questions. Il s'est arrêté après six questions et a expliqué : « Je ne peux pas continuer ― tu m'as tout embrouillé et je ne me souviens pas quelles questions poser. »

Il m'a alors montré le dossier de l'interrogatoire : Six lignes de « Falun Dafa est bon » et rien d'autre sur le papier. Je savais que Dafa avait éliminé ses mauvaises pensées.

Après mon retour à la maison, j'ai passé beaucoup de temps à étudier les enseignements du Fa et essayé de faire usage de toutes les occasions pour éliminer mes attachements. Peu de temps après, j'ai fait un rêve dans lequel je marchais à l'étage et, bien que les marches fussent éloignées l'une de l'autre, elles n'étaient pas difficile à grimper pour moi. Puis un escalier roulant m'a emmenée à un endroit plus élevé. De là, le Falun m'a emmenée à un endroit même encore plus élevé...

En ce moment, je ne me souviens pas des difficultés et des souffrances que j'ai endurées pendant que j'étais en détention, car tout cela me semble tellement éloigné maintenant. Je ne connais que le caractère sacré de la cultivation et le bonheur de l'élévation du xinxing. Je suis très reconnaissante envers le Maître pour tout.

(Douzième conférence de partage d’expériences par Internet de Minghui pour les disciples de Dafa de Chine continentale)

Traduit de l'anglais au Canada