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Fahui de Minghui | Une disciple de Dafa octogénaire qui fait bien les trois choses

13 novembre 2015 |   Écrit par une disciple de Dafa dans la province du Sichuan, Chine

(Minghui.org) Salutations au Maître respecté ! Salutations aux compagnons de cultivation !

Je suis une disciple de Dafa illettrée de la province du Sichuan, j'ai donc demandé à un compagnon pratiquant d'écrire ce que je voulais dire dans cet article.

J'aimerais remercier le Maître et tous les compagnons de cultivation qui ont été d'une si grande aide pour moi au cours de mes années de cultivation.

J'ai 80 ans. J'ai commencé à pratiquer le Falun Gong en raison de ma très mauvaise santé à l'époque. Je souffrais d'emphysème, d'entérite, de pyélonéphrite, d'arthrite, de rhinite et de d'autres maladies. Je devais être hospitalisée environ trois fois par an. J'ai décidé d'essayer le Falun Gong pour voir si cela pouvait vraiment me guérir.

En mars 1997, j'étudiais le Fa avec un pratiquant. Nous regardions l'enregistrement vidéo de l'une des conférences du Maître. C'est alors que j'ai réalisé pour la première fois que le Falun Gong était une méthode de cultivation et pratique et pas seulement un moyen de soigner les maladies. Étudier le Fa a changé mon point de vue sur cela et sur la vie.

Trois mois après que j'ai commencé à pratiquer le Falun Gong, toutes mes maladies ont disparu. Depuis, je suis en très bonne santé. Parfois, je rencontre du karma de maladie, mais je ne prends aucun médicament. J'ai confiance que le Maître continue de purifier mon corps. Je suis vraiment reconnaissante envers le Maître pour ce cadeau !

Pratiquer le Falun Gong et étudier le Fa m'ont apporté une bonne santé et m'ont donné la capacité de lire. Au début, lorsque je voulais étudier le Fa, je demandais à mon mari pratiquant de m'enseigner les mots. Quand mon mari a abandonné la pratique du Falun Gong après le début de la persécution, j'ai demandé aux compagnons de cultivation de m'enseigner.

Je peux maintenant lire le Zhuan Falun sans aucune aide et je connais maintenant presque chaque mot dans les autres écrits du Maître. Je me suis aussi engagée à mémoriser les vers de Hong Yin et Hong Yin II.

Être déterminée – les mauvais policiers ne pouvaient rien me faire

Les forces perverses m'ont arrêtée deux fois au cours de mes près de vingt ans de cultivation.

Ma première arrestation était le 23 juillet 1999. Ce matin-là, comme d'habitude, j'étais allée au point de pratique faire les exercices. Des agents m'ont arrêtée et m'ont emmenée au poste de police.

Ils m'ont forcée à écrire une soi-disant « déclaration de repentir ». Je leur ai dit que je ne savais pas écrire. Ils ont dit qu'ils m'aideraient à écrire si je leur disait ce que je voulais dire dans ma déclaration.

Je leur ai dit que je voulais écrire : « Je vais continuer à pratiquer le Falun Gong même si je suis battue à mort. »

J'ai poursuivi : « Le Falun Gong m'a guérie de l'emphysème, une maladie pour laquelle il n'y a pas de remède. Et j'avais de nombreuses autres maladies qui ont aussi disparu. Comment pourrais-je ne pas pratiquer ? »

Comme je n'avais aucune peur, ils ne pouvaient rien faire d'autre que me libérer. Je savais que le Maître me protégeait.

Ma seconde arrestation a eu lieu parce qu'un pratiquant arrêté avait été forcé à donner mon nom à la police.

Le jour avant mon arrestation, sans raison apparente, je me sentais très mal. J'ai donc demandé à quelqu'un d'enlever tous les documents liés à Dafa dans ma maison.

Mais mon cœur était toujours inconfortable. Finalement, je me suis dit en moi-même : « Pourquoi ne te dissous-tu pas dans le Fa ? Aie confiance que Dafa et le Maître s'occupent de chaque problème. Lorsque tu seras assimilée à Dafa, qui pourra te faire quoi que ce soit ? »

J'ai commencé à réciter les vers de Hong Yin et à répéter « Falun Dafa est bon, Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon ! »

À 8 h le lendemain matin, des gens du département de police, de mon unité de travail et de l'unité de travail de mon mari sont venus chez moi y mener une fouille et ils n'ont rien trouvé.

Mais, ils m'ont tout de même emmenée au poste de police. Là, de nombreuses personnes m'ont entourée et m'ont soumise à un interrogatoire intensif. Je suis restée calme et j'ai continué d'émettre la pensée droite.

Ils voulaient que j'écrive : « Je vais abandonner le Falun Gong. » Je leur ai dit : « Je ne peux pas écrire. Je ne sais pas comment. »

Alors ils m'ont dit de simplement répéter les mots « Je vais abandonner le Falun Gong. »

Je leur ai dit fermement : « Je ne ferai pas cela. J'ai plus de soixante ans. Je ne mentirai pas. Vous voulez que je mente ? Vous voulez que je pratique en cachette ? Le Falun Dafa est une méthode de cultivation et pratique. Je veux pratiquer et être une bonne personne. »

Ils ont essayé de me soutirer des informations au sujet de deux autres pratiquants. Je savais qu'ils voulaient arrêter ces pratiquants, je leur ai donc demandé en retour : « Ce sont des hommes ou des femmes ? À quoi ressemblent-ils ? »

Ils ont continué de me poser des questions à leur sujet. J'ai continué de les ignorer tant que je pouvais et j'ai continué d'émettre la pensée droite.

Vers 23 h ce soir-là, ils n'avaient pas réussi à me soutirer une quelconque information utile, ils n'avaient donc pas d'autre choix que de me libérer.

Avant de me laisser partir, ils m'ont avertie : « Vous n'avez pas dit que vous arrêteriez de pratiquer le Falun Gong, nous continuerons donc de vous pourchasser. »

Ils sont effectivement revenus. Lorsqu'ils sont venus me harceler à la maison, je leur ai clarifié la vérité. Lorsqu'ils m'ont emmenée au poste de police pour m'interroger, je leur ai clarifié la vérité. Finalement, ils ont arrêté de me harceler.

Un secrétaire du Parti garde le silence après avoir écouté la vérité

Un jour, la police m'a fait interroger par un secrétaire du Parti. Je lui ai dit : « Je suis une bonne personne. Pourquoi me rendez-vous les choses difficiles ? Nous, les pratiquants, sommes des personnes merveilleuses. Nous regardons à l'intérieur pour identifier nos failles lorsque nous rencontrons des conflits. Nous ne sommes pas corrompus. Nous ne participons pas aux jeux d'argent. Nous ne fumons pas. Nous ne buvons pas... »

Il a répliqué : « Je ne suis pas trop mal. Moi non plus, je ne bois pas et ne fume pas. »

J'ai poursuivi : « Vous et moi sommes très conscients de ce qui se passe maintenant dans notre société. Nous sommes submergés par la pornographie, le poison, le jeu et les confrontations. La corruption est généralisée et incontrôlable. Alors, que voyez-vous de mal dans l'honnêteté, la bienveillance et la tolérance ? Le Parti communiste nous rend la vie impossible. Nous, les disciples de Dafa, risquons nos vies pour sortir dans la rue et parler aux gens afin qu'ils distinguent le bien du mal, la bienveillance de la malveillance, afin qu'ils ne soient pas éliminés dans le futur avec le Parti pervers. Nous faisons ces choses pour votre propre bien et vous nous créez des problèmes... »

Il n'a pas dit un mot.

Je ne suis pas une personne éduquée. Tout ce que je disais provenait de mes lectures de l'Hebdomadaire Minghui et d'autres documents. J'aimerais remercier le site Internet Minghui et les compagnons de cultivation pour tout leur travail remarquable.

Le Maître m'a aidée à traverser un gros karma de maladie

En juin et juillet 2001, j'ai été soudainement confrontée à un très grave karma de maladie. J'ai vomi du sang pendant près d'un mois et je n'ai pas mangé pendant près d'une semaine. Lorsque je toussais, j'avais l'impression que des couteaux s'enfonçaient dans mes poumons.

Ma famille avait peur que je ne survive pas, mais je leur ai dit de ne pas s'inquiéter. Mes enfants m'ont suppliée d'aller à l'hôpital, mais j'ai refusé. Ensuite, ils ont voulu qu'un médecin vienne chez moi me donner une injection. J'ai décliné.

À cette époque, mon mari était le secrétaire du Parti de son unité de travail. Il avait peur que je meure à la maison et que cela l'affecte, il a donc envoyé le directeur d'unité et le directeur de bureau me persuader d'aller à l'hôpital.

J'ai pensé en moi : « Je n'irai pas. Si je meurs, je meurs. Je n'ai pas peur de mourir. » Je leur ai dit que je n'irais pas.

Mais ensuite, j'ai pensé : « Je n'ai pas peur de la mort, mais si je mourais, mon décès donnerait une mauvaise image du Falun Dafa. »

J'ai dit au Maître : « Maître, je dois me rétablir. Je ne veux pas affecter négativement Dafa en mourant. »

En moins de trois jours, je me suis complètement rétablie.

Les gens de l'unité de travail de mon mari, ainsi que nos voisins et nos connaissances ont été bouleversés et incrédules. Beaucoup se sont émerveillés du pouvoir de Dafa et ont accepté la vérité.

Merci Maître !

Les gens qui ont appris et compris les faits ont aidé à diffuser la vérité

En 2002, mon mari a été admis à l'hôpital. Je suis restée à l'hôpital pour prendre soin de lui. J'y ai passé mon temps à clarifier la vérité à toute personne que je croisais.

Un jour, il devait participer à une session de thérapie physique. Il y avait près de vingt personnes dans la pièce. Quelques jours avant, j'avais été là et leur avais parlé du Falun Gong, beaucoup d'entre eux avaient donc déjà compris et accepté la vérité.

Lorsqu'il a été l'heure d'émettre la pensée droite, j'ai demandé au médecin si je pouvais faire un petit exercice. Il a accepté.

Je me suis assise, ai croisé les jambes en position de double lotus et ai commencé à émettre la pensée droite.

Un nouveau patient, un homme âgé, a pris la parole : « Que fait-elle ? »

Quelqu'un a répondu : « Elle fait les exercices du Falun Gong. »

Le vieil homme a commenté, surpris : « Falun Gong ? Elle ose pratiquer le Falun Gong ? Les autorités l'ont interdit ! »

Une voix féminine a immédiatement répondu : « Pourquoi ne devrait-elle pas pratiquer le Falun Gong ? Regardez notre cercle de gens. Qui a l'air en aussi bonne santé qu'elle ? Elle pratique le Falun Gong et sa santé est bonne ! Réalisez-vous qu'elle a plus de 60 ans ? »

Le vieil homme n'a plus dit un mot.

Après la thérapie physique, mon mari m'a dit : « Tu veux aller en prison et être enfermée ? Pourquoi montres-tu ce que tu fais à une si grande foule ? »

Je lui ai dit : « En tant que disciple de Dafa, je dois faire ce que je fais. Si tu as peur et que tu ne veux pas de moi près de toi, je m'en irai. Je ne veux pas te blesser. »

Mais, il savait que personne ne pourrait ni ne voudrait prendre soin de lui comme je le faisais. C'est pourquoi il n'a pas accepté de me laisser partir.

Dans le service de mon mari, j'ai rencontré un couple de personnes qui étaient autrefois des pratiquants, mais avaient arrêté par peur après le début de la persécution. J'ai réussi à leur procurer des livres de Dafa et d'autres documents. Ils ont fini par recommencer à pratiquer le Falun Gong.

Je savais que le Maître avait arrangé que nous nous rencontrions. Le Maître ne veut abandonner aucun de ses disciples.

Détecter un besoin et produire nos propres documents

Lorsque nous clarifions la vérité, nous avons besoin de DVD, de dépliants et autres documents, mais nous étions souvent mécontents des documents que nous arrivions à obtenir. Soit ils ne correspondaient pas vraiment à notre usage, soit ils n'étaient pas de la qualité que nous espérions. Par exemple, parfois, nous recevions des séries incomplètes de DVD des Neuf commentaires sur le Parti communiste.

En 2004, un pratiquant et moi avions un fort désir de produire nos propres documents. Nous pensions que cela correspondrait aux attentes du Maître envers les disciples de Dafa.

Mais, il n'y avait personne pour nous enseigner quoi faire et comment faire. Cela nous a pris trois ans pour finalement entrer en contact avec un pratiquant possédant les connaissances techniques. En 2007, nous avons appris comment accéder à Internet et comment télécharger, imprimer et faire des dépliants, des brochures, des cartes et autres documents.

En raison de mon âge, de mon manque d'éducation et de mon absence de connaissances techniques pour apprendre des opérations informatiques très basiques, je peux imaginer combien d'effort et de patience il a fallu à ce pratiquant pour m'aider.

Cela fait plusieurs années que notre site de documents est opérationnel. J'aimerais remercier spécialement le pratiquant qui nous a apporté l'aide technique.

Nous nous sommes réincarnés vie après vie en attendant cette Grande Loi

Durant toutes ces années de clarification de la vérité, j'ai pris l'habitude quotidienne de concentrer ma première pensée sur les trois choses que je dois faire avant de penser aux besoins de ma famille. Chaque fois que je sors, je prends toujours des documents de Falun Dafa avec moi. Je parle à chaque personne que je rencontre au sujet du Falun Gong et des faits de la persécution.

Je fais aussi de mon mieux pour convaincre les compagnons de cultivation de sortir clarifier la vérité. Dès que quelque chose a un rapport avec Dafa et que je peux le faire, je fais de mon mieux pour le faire ou pour coopérer avec les autres pour le faire et m'assurer que tout est accompli en harmonie.

Les disciples de Dafa viennent dans ce monde pour assister le Maître dans la rectification de Fa. Vie après vie, nous nous sommes réincarnés dans ce seul but. Si nous ne nous dévouons pas dans cette vie à bien faire les trois choses, il n'y a pas de vraie raison de vivre.

Un jour du mois de mai cette année, j'ai offert d'acheter vingt boîtes d'encens à distribuer parmi les pratiquants. J'étais en train de traverser une rue au feu vert en rentrant chez moi lorsque j'ai été renversée par une camionnette qui roulait trop vite. Les témoins ont dit que le conducteur avait grillé un feu rouge.

J'étais couchée sur le sol, incapable de bouger et les vingt boîtes d'encens étaient éparpillées à quelques mètres autour de moi. Le conducteur de la camionnette s'est empressé de m'aider à me relever. Il était effrayé et n'arrêtait pas de s'excuser.

Je lui ai dit : « Ne vous inquiétez pas. Je vais bien, je pratique le Falun Gong. Je ne vous causerai aucun problème. »

J'ai demandé au conducteur de m'emmener à l'arrêt de bus. En chemin, je lui ai clarifié la vérité, l'ai aidé à démissionner du PCC et de ses organisations affiliées et lui ai donné des documents de Falun Dafa. Il a accepté avec joie et m'a remerciée encore et encore.

Je savais que l'accident aurait dû me coûter la vie, mais les Corps de Loi du Maître m'ont protégée et sauvée. Merci Maître.

J'ai aussi rencontré de nombreuses tribulations pendant ma pratique. Tout d'abord, mon mari est décédé. Ensuite, ma fille n'a pas écouté mes conseils et a vendu sa maison, ce qui a généré un grand fiasco. Heureusement, tout est rentré dans l'ordre aujourd'hui.

À une époque, j'ai essayé de conseiller à un pratiquant de ne pas fumer et j'ai fini par provoquer une mésentente avec lui. Une autre fois, je travaillais avec une pratiquante qui écoutait des rumeurs et est entrée en conflit avec moi.

Ce sont parfois des situations qui ont provoqué un ressentiment profond en moi que j'ai dû m'efforcer d'abandonner.

Le Maître nous a dit :

« […] tout le processus de cultivation et de pratique d’une personne consiste à abandonner sans cesse ses attachements humains. » (Première leçon, Zhuan Falun)

Je suis une disciple de Dafa marchant pour retourner vers mon origine première et mon authenticité première. Je dois abandonner toutes mes conceptions humaines. Il n'y a qu'une fine ligne entre un être humain et une divinité !

Je veux cultiver l'authenticité, la bienveillance et la tolérance comme le doit un disciple de Dafa. Je vais bien faire les trois choses de sorte que le jour où je poserai les yeux sur le Maître, je ne verserai pas des larmes de remords ni de regret.

Traduit de l'anglais en Belgique