(Minghui.org) Éviter ou ignorer les pratiquants de Falun Gong était la norme pour Mme Liu Hanyu, qui vit à Ottawa au Canada : « Chaque fois que je les voyais sur la colline du Parlement ou sur des sites touristiques, je m'éloignais sans même les regarder. »
Elle n'était pas la seule. Beaucoup de Chinois traitaient les pratiquants de la même manière qu'elle. Après avoir été influencés par la propagande haineuse du Parti communiste chinois (PCC), ils ont simplement choisi de rester à distance du Falun Gong, sans y réfléchir.
Le temps passe vite et ces jours-ci Mme Liu a rencontré des situations similaires à nouveau, en fait plus souvent qu'auparavant. La seule différence a été qu'elle s'est maintenant retrouvée de l'autre côté.
Parlant de ce changement drastique, Mme Liu a dit qu'elle comprenait ce qu'il y avait dans l'esprit des Chinois — et de plus, ce que signifiait cette attitude froide envers les pratiquants. « Récemment, j'ai rencontré quelques touristes chinois de la même ville où j'habite. Une femme m'a demandé combien on me payait pour la distribution des dépliants. Quand je lui ai dit que j'étais bénévole, elle ne le croyait pas et m'a crié : 'Voyons, qui donc va aller faire cela gratuitement ?' »
Après avoir fait la tournée sur la colline du Parlement, la même femme est revenue vers Mme Liu, exprimant sa colère et son incrédulité : « Avez-vous dit que vous ne receviez pas d'argent pour cela ? Je sais que vous êtes une menteuse — honte à vous ! »
Le cœur de Mme Liu s'est effondré, mais elle n'a été ni agacée ni contrariée : « Mon amie, s'il vous plaît, du calme. Si vous aviez quelques minutes, nous pourrions en parler. Auparavant, je pensais la même chose que vous et maintenant je sais que je me trompais. »
Les pratiquants canadiens font des démonstrations des exercices de Falun Gong sur la colline du Parlement en mai 2015.
Une décennie de haine
Mme Liu ne lisait pas les livres du Falun Gong et n'avait pas de conversations avec les pratiquants jusqu'en 2012. Mais comme la plupart des Chinois, elle pensait savoir ce qu'était le Falun Gong. Tous les commentaires à propos du Falun Gong à la télévision, la radio, dans les journaux et même dans les manuels scolaires des enfants, étaient négatifs. En outre, cette impression a été transformée en haine après la mise en scène de l'imposture de la place Tiananmen, qui a eu lieu au début de 2001.
« Quand j'ai vu cela sur CCTV (la chaîne de télévision centrale chinoise), une fille qui pleurait sa mère, morte dans l'incendie, sa voix vibrante a brisé mon coeur. À partir de ce moment-là, j'ai commencé à haïr le Falun Gong », s'est-elle rappelée.
Cela a duré environ dix ans. Un jour en 2012, en recherchant des nouvelles de Chine, Mme Liu a regardé une vidéo à partir de NTD (New Tang Dynasty) qui mettait en évidence des questions de violations des droits de l'homme en Chine. Elle a été surprise qu'un média d'information en chinois à l'étranger pouvait dénoncer ces problèmes directement, mais en attendant, elle était très heureuse car elle savait que ce qu'elle regardait était objectif.
En jetant un regard sur la même page Internet, Mme Liu a remarqué un lien vidéo avec le nom False Fire [Feu trompeur]. Par curiosité, elle a cliqué sur le lien et l'écran de l'ordinateur l'a immédiatement ramenée à ce moment sur la place Tiananmen dix ans plus tôt. Alors que le narrateur en faisait l'analyse graphique, avec des éléments de preuve fournis par des tiers, il a été prouvé que l'incident des auto-immolations était une imposture.
Mme Liu était confuse. D'une part, elle voyait que la vidéo était convaincante ; d'autre part, elle ne pouvait pas croire à quel point un mensonge aussi éhonté — quelque chose qui a tourné des centaines de millions de Chinois contre le Falun Gong a pu persister pendant plus de dix ans.
En passant vers la colline du Parlement quelques jours plus tard, comme d'habitude, elle a refusé les documents d'un pratiquant de Falun Gong. Elle s'est dit : « Nous savons tous que le PCC est bon pour mentir. Comment puis-je être certaine que le Falun Gong n'a pas inventé cela ? »
Néanmoins, après avoir réfléchi sur la vidéo qu'elle avait récemment visionnée, Mme Liu a décidé de faire sa propre recherche et de découvrir la vérité.
Réponses aux questions
Trouver des sites Internet liés au Falun Gong n'a pas été difficile. À partir de Falundafa.org et Minghui.org, Mme Liu avait rapidement une liste d'environ une dizaine de liens les plus consultés. Suite à une lecture plus approfondie, cependant, elle a trouvé deux types d'informations.
Une sorte était les sites en Chine ainsi que de liens pro-communistes de l'étranger, attaquant et diabolisant le Falun Gong d'une manière qui lui rappelait la Révolution culturelle. En revanche, les sites Internet gérés par des pratiquants ou des agences de presse montraient la méditation, le partage d'expériences sur l'élévation de la nature de l'esprit et du cœur, ainsi que des rassemblements et des marches pacifiques demandant à mettre fin à la répression.
Mme Liu s'est demandé : « De quel côté dois-je me tenir, alors ? »
En revenant à la vidéo, elle s'est rappelé qu'elle soulignait que l'incident des auto-immolations avait été improvisé pour calomnier le Falun Gong. Un élément de preuve était la position inappropriée des jambes de Wang Jindong, qui avait prétendument pratiqué pendant des années avant l'incident. La plupart des pratiquants, en particulier les anciens pratiquants, s’assoient dans la position du lotus avec les deux jambes croisées, mais dans la vidéo, Wang était assis comme un soldat.
En examinant des centaines de photos de méditation avec les deux jambes croisées, Mme Liu a décidé d'en faire l'essai : « On dirait que c'est assez simple. Je peux peut-être essayer, aussi. » Il était assez facile de plier une jambe. Mais comme elle essayait de plier l'autre jambe par-dessus la première jambe, cela lui était impossible, même après de nombreuses tentatives.
À ce moment précis, elle s'est rendu compte que la chaîne CCTV, ainsi que d'autres médias chinois, avaient menti aux gens pendant toutes ces années. Son bref moment de méditation avec une jambe croisée, d'autre part, a déclenché son intérêt pour en savoir plus.
Depuis le site Internet Falundafa.org, elle a trouvé un site d'exercices en groupe près de chez elle, elle a composé le numéro. Une pratiquante lui a répondu et a répondu aux nombreuses questions de Mme Liu.
La pratiquante a bavardé avec elle et lui a dit qu'il y avait une exposition internationale L'Art de Zhen Shan Ren organisée actuellement à Ottawa. Avec un intérêt à la fois pour l'art et les mots Authenticité-Bienveillance-Tolérance (Zhen-Shan-Ren), Mme Liu a demandé où c'était et elle y est allée.
Elle a appris tellement grâce à l'exposition, de l'introduction publique du Falun Gong à sa popularité en Chine, de la répression brutale à la persévérance des pratiquants dans leur croyance juste. Elle savait que sa recherche se poursuivrait, cette fois avec une orientation claire.
Les exercices en groupe sur la colline du Parlement en mai 2001, environ deux ans après le début de la répression en Chine
Un voyage avec destination
Mme Liu est une femme qui a réussi. Comme propriétaire d'une entreprise à Shenzhen, une ville dans le sud de la Chine près de Hong Kong, elle était riche et affiliée à plusieurs associations d'entrepreneurs. Le succès de sa carrière l'a également rendue compétente et tenace. « Si quelqu'un osait profiter de moi, il ou elle serait désolée », a rappelé Mme Liu. En fait, elle avait déposé huit ou neuf poursuites judiciaires contre ses concurrents pour stabiliser son entreprise.
Ses réalisations, cependant, ne lui ont pas apporté le bonheur. Elle ne connaissait pas le but de la vie. Était-ce de l'argent, le statut social ou l'amour ? Elle n'en savait rien. Après s'être mariée et avoir divorcé deux fois, elle était encore plus perdue.
« Ma vie se terminera avec trois possibilités : la folie, le suicide ou aller dans un temple », a-t-elle révélé un jour à sa famille.
La méditation nouvellement découverte et l'énergie positive de l'exposition lui ont ouvert une nouvelle voie. Elle a commencé à lire le Zhuan Falun, le livre principal du Falun Gong. Dans la première leçon, elle a vu la phrase :
« En fait, je vais vous le dire: la matière et l’esprit sont une seule et même chose. »
« J'étais assise sur le lit et lisais à cette époque », a rappelé Mme Liu, « mais j'étais tellement enthousiasmée par cette phrase que j'ai sauté par terre. » Après avoir subi tant d'années de hauts et des bas dans la vie, avec des questions au sujet du corps et de l'âme, elle a compris qu'elle venait de trouver un nouveau monde — une destination qui lui apporterait lumière et espoir.
Mme Liu a continué à lire le livre dans les jours qui ont suivi et s'est trouvée attirée par les principes profonds qui y sont décrits. « J'étais si touchée par rapport à ce qui était en face de moi. Dans le passé, j'estimais être une bonne personne, mais j'ai réalisé que mon ego contenait de l'arrogance, un faible estime de soi, de la jalousie, etc. »
Un nouveau départ
La pratique du Falun Gong de Mme Liu lui a apporté plus que ce qu'elle attendait. Au lieu de se soucier d'elle-même et de l'avenir, elle a trouvé sa vie remplie de bonheur. En outre, elle est devenue plus respectueuse envers les autres.
« Je comprend maintenant ce qu'est le Falun Gong et j'en ai tellement bénéficié. Mais que dire de ceux qui refusent toujours d'accepter des documents de Falun Gong et de ceux qui haïssent encore à cause des mensonges de la CCTV ? » Elle a décidé de sortir et de clarifier à plus de gens sur son expérience.
« Les pratiquants de Falun Gong sont des gens comme vous et moi », Mme Liu dit souvent aux passants chinois alors qu'elle distribue des documents : « Ils ont trouvé quelque chose qui peut les aider à devenir meilleurs et en meilleure santé. Mais le PCC les persécute sans raison. »
« Si vous avez une minute, s'il vous plaît, arrêtez et lisez ceci. » Elle a poursuivi : « Des personnes innocentes sont lésées et même tuées pour leur croyance. Nous devons y mettre un stop — pour vous, pour moi et pour notre société. »
Traduit de l'anglais au Canada