(Minghui.org) Plusieurs pratiquants de Falun Gong exercent maintenant leur droit légal de poursuivre Jiang Zemin en justice pour avoir lancé la persécution du Falun Gong et leur avoir causé beaucoup de tort et d'énormes souffrances au cours des seize dernières années. Cette nouvelle vague d'actions en justice contre l'ancien dictateur chinois est à la hausse.
Tous les jours, le site Internet Minghui reçoit des copies de plaintes déposées contre Jiang par de nombreux pratiquants. Dans cet article, nous présentons un aperçu de certains des pratiquants dont les copies des actions en justice ont été reçues par Minghui les 26 et 27 octobre 2015.
Ces poursuites judiciaires sont envoyées par la poste à la Cour populaire suprême et au Parquet populaire suprême, qui ont le devoir de traiter toutes les plaintes déposées par les citoyens, depuis une décision récente émise par la Cour populaire suprême.
Familles ravagées par la persécution
M. Yan Jiguo a écrit : « Ma mère a été soumise à une importante pression. Lors de ma première arrestation, ses cheveux sont devenus complètement blancs en l'espace d'une seule année. La dernière fois, alors que j'étais détenu en Mongolie intérieure, elle est restée dans un petit hôtel à l'extérieur du centre de détention pendant sept des huit mois. Même aujourd'hui, elle m'appelle dans son sommeil, se souciant de ma sécurité. »
Quand Mme Liu Xiuqin a été arrêtée pour la première fois, sa fille de 10 ans a été laissée seule à la maison, car son mari était un marin et n'était presque jamais à la maison. La petite fille a pris soin d'elle-même et rendait visite à sa mère le week-end toute seule.
Le mari de Mme Chen Facui a divorcé alors qu'elle était en détention en 2001. Une famille autrefois heureuse a ainsi été déchirée.
M. Yan Jiguo (闫 继 国)
Ville natale : canton de Yilan, province du Heilongjiang
Date du dépôt de la plainte : 23 août 2015
Principaux faits :
M. Yan, 42 ans, a été arrêté illégalement sept fois, détenu quatre fois et incarcéré dans des camps de travaux forcés deux fois entre 2000 et 2009. Il a souffert de nombreux types de torture brutale en garde à vue, dans les centres de détention et les camps de travaux forcés. À trois reprises, il a été libéré alors qu'il était au seuil de la mort.
Après sa seconde arrestation, il a été envoyé au camp de travaux forcés de Changlingzi en novembre 2000. Deux fois, M. Yan a été confiné dans une cellule spéciale qui ne mesurait que 1,2 mètres de haut et moins de 0,6 mètre de large. Au milieu de l'hiver, le sol était recouvert de glace. Ses mains ont été menottées à des barres de métal de sorte qu'il ne pouvait ni se tenir debout ni s'accroupir.
Les gardes l'ont forcé à se tenir debout les pieds nus sur la glace avec les fenêtres ouvertes, alors que la température extérieure était inférieure à -30°C (-22°F). Après quelques jours, ses mains sont devenues noires et ses membres et ses pieds se sont gravement enflés. Il ne pouvait plus prendre soin de lui-même. Un an plus tard, sa mère l'a ramené à la maison et elle a dû lui fournir des soins à plein temps.
En mai 2002, M. Yan a été de nouveau envoyé au camp de travaux forcés de Changlingzi. Après 11 mois de torture brutale, il a été libéré dans un état critique.
En 2009, la police a emmené M. Yan dans un centre de détention en Mongolie intérieure. Quand il a fait une grève de la faim qui allait durer huit mois, il a été attaché à un lit dans la position de l'aigle déployé. La police militaire l'a violemment gavé de force et battu en même temps. Il a été libéré huit mois plus tard, à peine vivant.
Des policiers ont pillé le domicile de M. Yan après chaque arrestation. Chaque fois sa famille a également été condamnée à payer une amende de plusieurs milliers de yuans. Les policiers ont saisi ses biens pour une valeur de plus de 200 000 yuans en 2009, rien n'a été rendu.
État actuel :
M. Yan est maintenant libre. Sa mère souffre toujours de crises d'anxiété, de peur que son fils ne soit arrêté à nouveau.
Détails de la plainte en chinois
Mme Liu Xiuqin (刘秀芹)
Profession : paysanne
Ville natale : ville de Rongchen, province du Shandong
Date du dépôt de la plainte : 10 août 2015
Principaux faits :
Depuis 1999, Mme Liu Xiuqin, 62 ans, a été arrêtée cinq fois, illégalement détenue deux fois et envoyée dans un centre de lavage de cerveau deux fois. Elle a été suspendue par les menottes et on lui a administré de force des drogues inconnues dans un hôpital psychiatrique.
Mme Liu a été détenue pendant 15 jours après qu'elle ait manifesté contre la persécution du Falun Gong en 2000. Elle a été battue et forcée à se tenir dans une position semi-accroupie douloureuse avec les bras tendus pendant de longues périodes.
Elle a de nouveau été arrêtée en novembre 2001. La police l'a menottée et suspendue de sorte que ses pieds touchaient à peine le sol, du matin au soir.
« Chaque partie de mon corps tremblait de douleur. Quand on m'a finalement descendue, mon corps était raide comme une bûche et je me suis tout simplement effondrée sur le sol », a décrit Mme Liu dans sa plainte.
Une autre fois, elle a été forcée de se pencher dans la neige avec les doigts touchant ses pieds. Des policiers l'ont également frappée sur le dos avec une matraque en caoutchouc jusqu'à ce qu'elle soit sur le point de s'évanouir.
Mme Liu a été envoyée dans un hôpital psychiatrique, où elle a reçu plusieurs fois par jour pendant 40 jours des médicaments qui ont endommagé son système nerveux central. Lorsque les médicaments ont pris effet, elle avait un besoin irrépressible de bouger. La seule façon pour elle de trouver du soulagement était de se lever et de sauter, de donner des coups de pied dans les pierres et de bousculer les choses environnantes avec son corps.
État actuel :
Aujourd'hui, Mme Liu est libre.
Détails de la plainte en chinois
Mme Chen Facui (陈发翠)
Profession : infirmière
Ville natale : Yichang, province du Hunan
Date de dépôt de la plainte : 28 août 2015
Principaux faits
Mme Chen, 53 ans, a été arrêtée une première fois parce qu'elle avait fait appel à Pékin pour le droit de pratiquer le Falun Gong en janvier 2000 à Pékin. Elle a été détenue au centre de détention du district de Yiling jusqu'en juin 2001.
Au cours de sa détention, elle a été forcée à faire des travaux forcés. À un moment donné, tous les pratiquants de Falun Gong détenus ont fait une grève de la faim. Après sept jours, Mme Chen a été violemment gavée de force ; elle a ensuite été attachée à un pneu de voiture et immobilisée avec les bras tendus pendant 36 heures.
En mai 2004, Mme Chen a été condamnée à un an dans le camp de travaux forcés de Shayang. En septembre 2005, elle a été envoyée dans la prison pour femmes de Wuhan pour un an, laissant son enfant de deux ans au soin de ses beaux-parents.
Mme Chen a été torturée de diverses façons pendant son incarcération. Elle a également été assujettie à plusieurs tests sanguins et examens physiques. Aucun des résultats ne lui a été révélé.
Même après sa libération, la police locale et les agents du Bureau 610 ont continué à suivre de près ses activités. Les policiers l'ont aussi harcelée sur ses lieux de travail, lui rendant impossible la tâche de conserver un emploi régulier.
La belle-mère de Mme Chen pratique aussi le Falun Gong. Lors d'une session de lavage de cerveau, les agents du Bureau 610 l'ont battue si sévèrement qu'elle est devenue infirme.
État actuel :
Mme Chen est libre, mais toujours sous une étroite surveillance.
Historique
En 1999, Jiang Zemin, à la tête du Parti communiste chinois, lançait la répression violente du Falun Gong sans tenir compte des autres membres du comité permanent du Politburo.
La persécution a conduit à la mort de nombreux pratiquants de Falun Gong au cours des 16 dernières années. Beaucoup plus auraient été torturés en raison de leur croyance et même tués pour leurs organes. Jiang Zemin est directement responsable de la mise en place et du maintien de la persécution brutale.
Sous sa direction personnelle, le Parti communiste chinois a créé un organe de sécurité illégal, le « Bureau 610 », le 10 juin 1999. L'organisation supplante les forces de police et le système judiciaire dans l'exécution de la directive de Jiang concernant le Falun Gong : ruiner leur réputation, couper leurs ressources financières et les détruire physiquement.
La loi chinoise permet aux citoyens d'être plaignants dans les affaires pénales, et de nombreux pratiquants exercent maintenant ce droit de déposer des plaintes pénales contre l'ancien dictateur.
Traduit de l'anglais au Canada