(Minghui.org) Selon les rapports compilés par le site Internet Minghui, la police de plusieurs provinces, en particulier du Guizhou et du Liaoning, ont visité depuis avril 2014 les domiciles des pratiquants de Falun Gong non-consentants afin de collecter des échantillons de sang.
Plus récemment, Mme Zhou Ruofang de Guiyang, capitale du Guizhou, a eu un prélèvement sanguin à son domicile par plusieurs officiers. La police n'a pas voulu lui révéler la raison et a dit qu'ils agissaient selon les ordres de leurs supérieurs.
Une possible escalade des prélèvements d'organes soutenus par l'État
D'autres policiers impliqués dans des cas similaires ont révélé que l'information médicale des pratiquants serait mise dans une base de données. Comme le prélèvement d'organes soutenu par l'État sur des pratiquants emprisonnés est un fait bien connu, la tendance notable de collecter des échantillons de sang au domicile des pratiquants indique une possible escalade des atrocités.
Le journaliste Ethan Gutmann, qui a un écrit un nouveau livre, The Slaughter, couvrant des enquêtes approfondies sur les atrocités du prélèvement d'organe en Chine, a déclaré que ces incidents impliquant des pratiquants à domicile sont « un développement vraiment alarmant ».
L'histoire de Mme Zhou : visite soudaine de la police et prise de sang involontaire
Le 15 octobre 2015, quatre policiers ont frappé à la porte quand Mme Zhou était seule à son domicile. La police lui a demandé si elle avait envoyé une plainte contre Jiang Zemin, l'ancien dirigeant chinois. Mme Zhou a dit qu'elle avait en effet écrit une plainte pénale et l'avait envoyée par la poste au Parquet populaire suprême.
« Je poursuis Jiang en justice parce qu'il a lancé la brutale persécution des pratiquants de Falun Gong », a déclaré Mme Zhou. Depuis le début de la persécution, son mari a divorcé sous la pression, elle a perdu son travail durant ses quatre ans d'emprisonnement et son jeune fils a été élevé par d'autres personnes pendant son absence.
« Vous n'êtes pas autorisée à poursuivre Jiang en justice », a dit un des officiers.
« J'ai le droit de poursuivre en justice toute personne qui viole la loi », a-t-elle répliqué.
Mme Zhou leur a expliqué que la persécution est en fait illégale et qu'ils ne devraient pas être complices dans les actes criminels. Ils ont dit qu'ils faisaient simplement leur travail et suivaient les ordres.
Mme Zhou a dit que les membres de la Gestapo, qui ont participé à l'extermination des Juifs pendant la Seconde Guerre mondiale, ont été traduits en justice et que certains sont toujours en attente de la sentence, même s'ils ont 90 ans.
« Vous comparez le Parti communiste chinois (PCC) aux fascistes », a déclaré un officier. « Le PCC a assassiné les pratiquants de Falun Gong, retiré leurs organes et les a vendus pour d'énormes profits. Cela rend le PCC encore plus brutal et cruel que les fascistes », a déclaré Mme Zhou.
Ils ont ensuite dit à Mme Zhou qu'ils étaient là pour lui prendre un échantillon de sang afin d'obtenir son ADN. Quand ils lui ont montré leurs badges pour prouver qu'ils étaient des policiers, Mme Zhou a demandé qui les avait envoyés ici et pourquoi ils avaient besoin de son ADN. Tout ce qu'ils ont dit était qu'ils accomplissaient les ordres.
Mme Zhou leur a dit qu'elle ne les laisserait pas lui prendre un échantillon de son sang parce qu'elle savait que le but était de vendre ses organes. Cependant, les jeunes officiers ont utilisé la force pour piquer le doigt de Mme Zhou et obtenir un échantillon de sang.
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Traduit de l'anglais au Canada