(Minghui.org) Bonjour grand et compatissant Maître ! Bonjour compagnons de cultivation !
J'ai commencé à cultiver et pratiquer dans le Falun Dafa en juillet 1995. Je venais tout juste de terminer l'école élémentaire cette année-là, donc je suivais essentiellement les traces de mes parents.
Près de 20 ans plus tard, sous les soins et la protection du Maître, je suis devenue une pratiquante adulte mûre.
Chaque fois que je suis tombée, le Maître était là pour me relever. Lorsque j'étais diligente, le Maître était là pour me donner des encouragements. Quand je me relâchais, le Maître était là pour m'éveiller. Lorsque je m'élevais, le Maître était là pour que je m'éveille davantage.
Je voudrais écrire à propos de quelques parties de ma cultivation et pratique afin de faire un rapport au Maître et de partager avec les autres pratiquants.
Mes jours en tant qu'étudiante sont encore frais dans ma mémoire
Je venais de rentrer à la maison après mes vacances d'été le 20 juillet 1999, lorsque le Parti communiste chinois (PCC), sous la direction de Jiang Zemin, a commencé à persécuter le Falun Dafa.
Je suis allée à Pékin en train avec mes parents et plusieurs autres pratiquants pour défendre le Falun Dafa. Le train s'est rendu jusqu'à Shijiazhuang et n'a pas pu aller plus loin en raison d'un ordre du gouvernement.
Nous avons par conséquent dépensé 800 yuans pour louer voiture, mais les autoroutes étaient également bloquées. Après de multiples détours, nous sommes arrivés au canton de Daxing. Le chauffeur nous a déposés au bord de la route et a refusé d'aller plus loin.
Nous nous sommes reposés sur des blocs de béton à côté d'un étang. Toute la nuit, nous avons été attaqués par les moustiques et nous pouvions entendre constamment le bruit des sirènes, mais je n'ai pas été dérangée et je n'ai pas ressenti de peur.
Nous avons validé le Falun Dafa sur la place Tiananmen le 23 juillet. Nous avons reçu des coups de poings et de pieds par plusieurs agents de police et avons été jetés dans un grand autobus et emmenés au stade de Fengtai. Sur le chemin, nous avons récité d'une voix forte le verset du Maître « Rien ne reste » de Hong Yin :
« Vivre sans désirs,
Mourir sans regrets ;
Balayer les pensées illusoires,
Cultiver pour devenir Bouddha n'est pas difficile. »
Le stade était rempli de disciples de Dafa qui étaient allés à Pékin pour défendre Dafa. Ce jour-là, il faisait très chaud. Nous avons été exposés au soleil brûlant, sans eau et sans nourriture, mais nous ne sentions pas la chaleur ni la faim. Nous avons été plus tard renvoyés à nos districts locaux.
Après que nous sommes rentrés à la maison, la police a perquisitionné notre domicile et a emmené mes parents.
Quand je suis retournée à l'école, mon professeur titulaire m'a regardée avec férocité et m'a demandé : « Est-ce que tu vas encore pratiquer ? »
J'ai senti beaucoup de pression de la part de mon enseignant dans son regard et le ton de sa voix, mais je n'ai pas reculé. J'étais remplie d'une glorieuse fierté avec la pensée que j'étais allée à Pékin pour défendre Dafa, donc je n'avais rien à craindre.
J'ai soudainement senti que j'étais devenue une personne différente.
J'ai fixé des yeux mon professeur pendant un moment, puis j'ai répondu d'une voix ferme et retentissante : « Oui ! »
L'enseignant a semblé momentanément stupéfait, puis a hésité, s'est retourné et est parti sans dire un mot.
À cette époque, mon école était divisée en cours d'arts et de sciences et j'avais été assignée par mon enseignant dans une classe plus avancée. Après mon retour de Pékin, j'ai été réaffectée dans une nouvelle classe mixte avec un nouveau professeur. Sous la protection du Maître, personne ne m'a harcelée depuis.
J'ai quitté la maison pour aller à l'université en octobre 2001. Le 23 octobre 2002, je n'arrivais pas à communiquer avec mes parents et personne ne répondait au téléphone à la maison. J'ai rejoint ma tante et mon oncle, mais ils n'ont rien voulu me dire à l'exception que tout allait bien.
Je savais que quelque chose n'allait pas, mais j'étais loin de la maison. Je suis devenue anxieuse, je me souciais d'eux, je ressentais de la pression psychologique, mais je ne pouvais rien faire.
Le Maître a dit :
« Quand vos amis et vos parents sont dans la souffrance, êtes-vous affecté intérieurement ? Comment mesurez-vous tout cela ? C’est ça, la difficulté d’être un pratiquant de gong ! » (Huitième leçon, Zhuan Falun)
Je pensais : « Mes parents sont de véritables disciples du Maître, les meilleures personnes que je connaisse. Peu importe ce qu'ils font, ils ne feront que ce qui est juste. Je vais tout mettre dans les mains du Maître. Je vais faire confiance au Maître et à Dafa du mieux que je peux. »
J'ai appris plus tard que la Division de la sécurité intérieure nationale avait arrêté mes parents à leur unité de travail et les avait emmenés au poste de police. Mon père a été libéré après un mois, mais ma mère a été envoyée dans un centre de détention, où elle a été condamnée à une peine de trois ans.
En un peu plus d'un mois, ma mère a réussi à sortir du centre de détention avec la protection du Maître et ses pensées droites, mais pour éviter d'être arrêtée de nouveau, elle a dû quitter la maison et est devenue sans-abri.
C'étaient des jours difficiles, mais en tant que véritables disciples de Dafa, nous nous sentions tout de même très bénis.
Mes parents ont obtenu de bons salaires et des avantages de leur unité de travail, de sorte que nous avons vécu une vie plutôt confortable et n'avons jamais eu besoin de nous soucier d'argent.
Mes frais d'études universitaires étaient élevés et bien que mes parents avaient mis de côté suffisamment de fonds pour mes études supérieures, je sentais que je devais vivre frugalement maintenant que mon père était devenu le seul soutien familial et avait besoin de dépenser de l'argent pour que mère puisse vivre relativement en sécurité dans un logement en location loin de la maison.
Je me suis dit que je devais grandir vite et être responsable. J'ai économisé et ai fait de faibles dépenses. Je n'étais pas en mesure de faire de l'argent et de contribuer, mais c'était le moins que je pouvais faire.
Pendant les vacances scolaires, quand je pouvais rentrer à la maison, je faisais les exercices et étudiais le Fa avec mes parents. Nous nous sommes encouragés à être fermes dans notre cultivation et pratique.
Je savais que ce n'était pas facile pour mes parents. Je leur ai dit : « Je suis tellement fière de vous ! »
M'élever en cultivant mon xinxing au travail
Plus d'un an après avoir été diplômée de l'université, je suis rentrée chez moi pour entrer dans le monde du travail. Au travail, j'ai fait beaucoup de rencontres qui m'ont aidée à élever mon xinxing.
Un de mes collègues avait commencé à travailler à notre unité de travail deux ans plus tôt. Le chef de l'unité lui confiait des tâches et il me les transmettait et quand je les avais faites, il les renvoyait au chef, volant en réalité mes réalisations.
Lorsque le chef approuvait le travail, il recevait toutes les félicitations. Lorsque la direction était insatisfaite, le blâme me revenait.
Je suis restée inconsciente de ce qui se passait jusqu'au moment où notre unité a été affectée à travailler sur une toile de fond pour une activité sociale à grande échelle.
Comme d'habitude, lorsque mon collègue a reçu la tâche, il me l'a transmise. Comme d'habitude, j'y ai travaillé avec diligence, j'ai élaboré la conception et la lui ai rendue et il a contacté une société de publicité à jet d'encre pour terminer le travail.
Ma conception a reçu des éloges de la part de la direction et des plus hautes autorités en place. Tous pensaient que l'affichage était très festif et optimiste. Même les fonctionnaires invités du gouvernement local ont estimé que c'était excellent.
Tout le monde croyait que c'était un excellent travail de mon collègue et il a sans vergogne accepté tous les éloges.
Plus tard, mes autres collègues ne pouvaient plus supporter ce qu'il faisait et m'ont dit en privé ce qui se passait.
Je me suis sentie très triste, mais je me suis tout de suite souvenue : « Je suis une pratiquante de Dafa et je ne devrais pas penser et agir comme une personne ordinaire. Ce qu'il a fait est mal, mais je n'ai pas le droit de porter de jugement. Je dois respecter le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance et laisser passer cette affaire. »
Le Maître a dit :
« Mais normalement, quand un conflit surgit, si le cœur humain n’est pas piqué au vif, ça ne compte pas, ça n’a pas d’effet et on ne peut pas en recevoir d’élévation. » (Quatrième leçon, Zhuan Falun)
Lors de la fête de célébration après l'activité sociale réussie, plusieurs dirigeants se sont arrêtés à la table de notre unité, ont tapoté l'épaule de mon collègue et ont dit : « Votre conception de la toile de fond est vraiment bien faite. Nos supérieurs lui ont donné une reconnaissance spéciale. »
Mon collègue a répondu humblement : « Merci à tous pour vos éloges immérités. »
Il n'a pas donné le moindre crédit à mon dur travail ni même un petit indice quant à mon implication. Cela m'a vraiment irrité au plus profond de mon cœur. J'ai immédiatement senti mon cœur brûler de colère et de ressentiment.
Ce n'était pas le moment ni l'endroit pour une colère, alors j'ai gardé un sourire sur mon visage, mais il m'a fallu un énorme effort pour tenir ma langue.
Je me suis fait dans l'amertume une résolution silencieuse : « La façon dont vous vous comportez dans mon dos est impardonnable. Quel culot vous avez de vous étaler devant moi ! À partir de maintenant, je vais refuser toute mission que vous me donnez... »
Quand je suis rentrée à la maison, je me suis finalement calmée. J'ai pensé aux paroles du Maître :
« Dans notre école de Loi on cultive et on pratique sans s’isoler de la société des gens ordinaires, on n’évite pas les conflits, on ne fuit pas devant les conflits ; dans l’environnement compliqué des gens ordinaires, vous avez l’esprit lucide, vous perdez en toute connaissance et en toute conscience dès qu’il s’agit de questions d’intérêt ; quand on s’approprie vos avantages, vous ne vous lancez pas dans des rivalités ou des bagarres comme les autres ; au milieu de toutes les perturbations qui défient le xinxing, vous êtes toujours celui dont on profite ; c’est dans cet environnement si difficile que vous forgez votre volonté grâce aux démons, que vous élevez votre xinxing, et malgré l’influence de pensées néfastes de toutes sortes venant des gens ordinaires, vous arrivez à émerger de tout cela. » (Huitième leçon, Zhuan Falun)
J'ai sincèrement réfléchi : « Ces paroles ne sont-elles pas prononcées juste pour moi ? Ne devrais-je pas m'élever à un niveau supérieur ? Pourquoi suis-je si préoccupée par la réputation et la renommée des gens ordinaires ? Par ailleurs, je n'ai pas bien fait en termes de tolérance en restant silencieuse. C'était simplement par soucis humain et non parce que j'avais effectivement réussi à l'abandonner. »
J'ai lentement commencé à regarder mes pensées et mes actions au travail pour m'assurer que je suive les exigences de Dafa. J'ai consciencieusement retiré de mon cœur toutes les notions de réputation et de renommée, ainsi que les sentiments d'injustice et de jalousie, de sorte que je n'ai plus eu de ressentiment envers mon collègue.
J'ai finalement surmonté cet obstacle et passé ce test de xinxing.
La moitié des ménages dans notre complexe d'appartement sont entrés dans Dafa
Mes parents et moi formons une petite unité et avons mis en place un site de production de documents familial. Nous avons acheté plusieurs machines. Nous avons produit et mis en réserve des DVD de Shen Yun, des livrets des Neuf commentaires sur le Parti communiste et des CD-ROM, ainsi que toutes sortes de dépliants d'information sur Dafa, des brochures, des autocollants et ainsi de suite.
Lorsque nous ne savions pas comment faire ce qui était nécessaire, nous apprenions comment le faire.
Nous avons partagé ces documents chaque semaine avec les autres pratiquants qui n'étaient pas en mesure de produire eux-mêmes les documents.
Les voisins tout autour de notre complexe d'appartements étaient bien conscients que notre famille pratiquait le Falun Dafa. Mais, puisque la quasi-totalité d'entre eux avait été trompés par les mensonges et la propagande du PCC, il était de notre devoir de leur faire savoir la vérité.
Mes parents ont continué sans relâche à leur parler des faits sur le Falun Dafa et de la vérité derrière la persécution. Lorsque j'y étais, soit je les rejoignais pour valider Dafa ou je me tenais à l'écart et émettais la pensée droite.
Une fois, un voisin au-dessus avait quelques problèmes avec son ordinateur et m'a demandé de l'aide. J'ai demandé à ma mère de venir avec moi à son appartement.
Alors que je travaillais sur son ordinateur, ma mère a commencé à lui clarifier la vérité, lui disant comment toute notre famille avait bénéficié physiquement et mentalement de la pratique du Falun Dafa, comment le PCC avait calomnié le Falun Dafa pour justifier sa persécution, ainsi que la façon dont les incidents sur la place Tiananmen et d'autres incidents avaient tous été fabriqués et ainsi de suite.
Pendant ce temps, l'ordinateur du voisin continuait de présenter des problèmes. Nous savions que c'était un arrangement compatissant du Maître. Je suis allé à sa maison à plusieurs reprises pour réparer son ordinateur et ma mère est venue à chaque fois avec moi, pour parler, expliquer et répondre aux questions. Finalement, ce voisin est entré dans la cultivation et pratique dans Dafa.
L'un après l'autre, plusieurs de nos voisins dans notre complexe d'appartements sont parvenus à comprendre la beauté du Falun Dafa et à accepter la vérité. Ils ont volontiers renoncé au PCC et se sont retirés de ses organisations affiliées.
Quatre familles sont entrées dans la cultivation et pratique du Falun Dafa. Il y a des pratiquants dans au moins la moitié des ménages qui ont contribué à diriger les membres de leurs famille, parents et amis à comprendre et à accepter les faits.
Ma mère et moi avons plus tard enseigné aux nouveaux pratiquants comment utiliser la messagerie vocale pour clarifier la vérité afin qu'ils puissent également joindre progressivement leurs forces pour commencer à sauver leurs propres êtres.
Une nuit, tout en émettant la pensée droite, un bel univers s'est déployé devant moi. En un instant, l'univers est devenu un Falun qui émettait des rayons d'or. Ensuite, le Falun en rotation s'est transformé en un univers bleu. Bientôt, l'univers a changé en un Falun...
Ce cycle s'est passé quatre fois. Dans le même temps, une voix a retenti dans mon esprit : « Chaque Falun est un univers. »
Le Maître a dit :
« Cette image représentant le Falun est l’univers en miniature et dans tous les autres espaces aussi, il a ses formes d’existence et ses processus d’évolution, c’est pourquoi je dis que c'est un monde. » (Cinquième leçon, Zhuan Falun)
Je savais que le Maître m'avait montré cette scène pour m'encourager.
Surmonter les obstacles d'un mauvais mariage pour marcher sur le chemin des divinités
Pendant ce temps, mon état civil est devenu une préoccupation croissante chez mes parents, amis, collègues et même pour le chef de mon unité de travail. Beaucoup ont essayé de me mettre en couple.
Mes parents ont progressivement commencé à penser de ce point de vue et j'ai aussi lentement commencé à engendrer ce désir d'avoir une bonne vie en ayant un partenaire et un compagnon de vie.
Je ne voulais pas d'une personne ordinaire comme copain, mais j'espérais me lier avec un compagnon de cultivation, ainsi nous pourrions nous aider mutuellement à grandir dans le Fa.
Bientôt, on m'a présenté un pratiquant dont le père venait de mourir d'une maladie six mois plus tôt et dont la mère venait d'être arrêtée. D'autres pratiquants et ma famille ont rejoint leurs efforts pour la secourir, mais elle a néanmoins été condamnée aux travaux forcés pendant un an et trois mois.
Lentement, durant ses jours de difficulté et d'anxiété, lorsque nous avons fini par passer un peu de temps ensemble, en dehors de ma sympathie et de ses besoins, nos sentiments l'un envers l'autre ont grandi.
Nous avons finalement obtenu le consentement de sa mère et avons fait une demande en mariage, avec l'intention de ne pas tenir la cérémonie de mariage avant que sa mère ne soit libérée.
Je n'avais jamais pensé que lorsque sa mère rentrerait à la maison, elle ne cessserait de me blâmer et d'être hostile. Elle a même giflé son fils à côté de sa bouche lors de notre nuit de noces en face de tous mes parents.
Même si j'étais bouleversée, je ne suis pas entrée en conflit avec elle. J'ai essayé de regarder à l'intérieur pour comprendre ce qui était à l'origine de son comportement. J'ai essayé de trouver dans mon cœur si j'avais vraiment regardé les choses sous son angle pour comprendre son point de vue.
Je pensais que puisque nous étions toutes les deux pratiquantes, peut-être nous devrions passer plus de temps ensemble à étudier le Fa, alors je l'ai invitée à participer à notre groupe d'étude du Fa, mais elle n'est venue qu'une fois et a refusé d'y revenir.
J'ai essayé de faire de mon mieux pour être bonne envers elle, pour lui montrer de la bonté et de la considération, mais elle a fini par être pire et son hostilité semblait s'intensifier.
J'ai commencé à percevoir sa dépendance anormale à l'égard du soutien affectif de son fils. Les facteurs pervers derrière elle prenaient totalement contrôle d'elle. Je savais que je devais rectifier son état d'esprit incorrect, mais peu importait mes efforts, je ne pouvais pas lui parler.
J'ai également été mise à rude épreuve par mes multiples attachements humains. Son fils, mon mari, ne faisait rien, à l'exception de me demander de céder et de céder encore plus. Mais, quand je prenais un pas de recul, elle prenait un pas d’avance. Je ne pouvais tout simplement pas trouver de moyen pour m'en sortir.
J'ai commencé par faire de mon mieux pour la calmer, ensuite faire en sorte que mon cœur ne soit pas affecté, puis j'ai lentement développé du ressentiment et finalement j'ai perdu patience et eu de la rancune.
Sept mois après mon mariage, je me sentais poussée à bout. Ma mère a dit que j'étais une personne différente avec un très mauvais caractère et une irritabilité instantanée.
J'étais encore très jeune, mais des cheveux blancs commençaient à se montrer le long de mes tempes. Lorsque je n'ai plus été capable de gérer mes tribulations, mon cœur est devenu très lourd et douloureux. J'étais remplie de griefs amers et de ressentiment désespéré.
Avec les provocations constantes de sa mère, je ne pouvais tout simplement plus étudier le Fa ni faire les exercices. Ma relation avec mon mari est devenue précaire et même mes parents sont devenus profondément affectés.
Je ne cessais de penser : pourquoi ?
Du point de vue d'une personne ordinaire, le fait qu'elle me trouvait des fautes était simplement une manifestation à la surface. En réalité, sa dépendance affective faisait en sorte qu'elle ne voulait pas que son fils se marie en espérant qu'il veuille toujours rester avec elle et prendre soin d'elle. De son point de vue, je lui avais volé la dévotion et l'affection de son fils.
Du point de vue d'un pratiquant, elle venait de sortir du camp de travail avec de mauvaises choses derrière elle. Les mauvaises choses n'ont pas seulement interféré avec sa cultivation, mais ont également essayé de tirer son fils vers le bas avec elle, grâce à son attachement tordu à la sentimentalité envers lui. Dans le même temps, ils ont essayé de me glisser vers le bas par le biais de mon attachement à la sentimentalité envers son fils et même d'essayer de faire glisser mes parents vers le bas à travers leur attachement à la sentimentalité envers moi.
La perversité prenait avantage de chacun de nos attachements à différents types de sentimentalité pour nous détruire, en commençant par notre sentiment d'intimité et d'affection envers les compagnons de cultivation.
Je savais que je devais abandonner mes attachements à la luxure, à la haine et au ressentiment, mais je n'avais pas essayé de les éliminer assez fort. Je me suis dit que si je pouvais abandonner ces attachements, peu importe comment mes efforts pouvaient être déchirants, je me séparerais de ma nature humaine et remplacerait mon humanité avec quelque chose de divin. Je me suis rappelé ce que cela ferait si je choisissais de marcher sur le chemin des divinités.
Donc, j'ai étudié le Fa davantage et avec plus de diligence. J'ai placé ma confiance totale en Dafa, sachant que seul Dafa avait le pouvoir de tout changer.
Lentement, peu à peu, en dépit des défaillances occasionnelles, je me suis rendu compte que les choses allaient de mieux en mieux. J'ai progressivement trouvé que je ne nourrissais plus de ressentiment envers ma belle-mère ni mon mari. À la place, je commençais à sentir de la compassion envers eux et leur voulait vraiment du bien.
Quand j'ai finalement abandonné mon attachement à la sentimentalité, j'ai senti qu'un lourd fardeau était tombé de mes épaules. Je me suis sentie renaître. Je me sentais détendue.
Le Maître m'a éveillée dans un rêve. Je me trouvais en dessous d'un siège dans un château. L'endroit n'avait aucune marque de plaisir ni de divertissement. Je cherchais une porte, mais n'en ai pas trouvé. Je suis ensuite allée sur le toit. Il y avait une montagne de serpents. Je me suis dit d'être prudente et de ne pas marcher dessus.
Soudain, un serpent s'est précipité vers moi. J'ai esquivé son chemin. Puis un autre est venu vers moi. Je me suis échappé juste à temps. J'ai vu alors un chemin droit devant. Juste à ce moment a grandi derrière moi une petite paire d'ailes d'ange. Je saisis une vigne et avec l'aide des ailes, j'ai glissé en toute sécurité sur la route.
J'ai donc finalement pu m'échapper du siège de mon propre mariage après avoir pleinement réalisé que lorsque je ne pouvais pas abandonner mes attachements ou lorsque je ressentais beaucoup de souffrance, ce n'était pas mon vrai moi. C'était juste des attachements qui devaient être enlevés de mon être.
Le Maître nous a dit :
« On a beau parler de cultivation et pratique
Il faut enlever les attachements dans le cœur
Couper et abandonner ce qui n’est pas soi-même
Mais l’absurdité de l’illusion » (« Enlever les attachements », Hong Yin Vol. II)
Regarder Shen Yun pour comprendre la vraie compassion
Cette année, mes parents et moi avons voyagé en avion jusqu'à Taïwan pour voir le spectacle de Shen Yun sur scène. J'ai vécu de première main la forte énergie qu'il y avait tout autour. Je regardais avec des larmes qui coulaient sur mes joues. L'ensemble de l'auditoire était particulièrement étonné par la pure compassion et la bonté des disciples de Dafa. La scène a fait fondre tous les cœurs.
Je me suis demandé : « Suis-je capable d'être vraiment compatissante avec absolument aucune trace d'ego, de penser totalement aux autres ? »
Je suis habituellement gentille avec les autres personnes, mais ma compassion n'a pas encore atteint l'état pur. Il y a toujours un soupçon de besoin d'être récompensée pour ma bonté. Je suis bonne et gentille avec les autres, mais je veux aussi que les autres soient bons et gentils avec moi.
Donc, mon cœur n'était pas pleinement respectueux envers les autres. Ce peu de considération de soi était l'impureté. Puisque je n'avais pas complètement réussi à me débarrasser du soi, il y avait de l'égoïsme et la compassion à l'état le plus pur ne pouvait pas être atteinte.
Une fois que j'ai réalisé cela, je suis restée vigilante en tout temps pour cultiver, pour me débarrasser de mon ego. Peu importe ce que les autres disaient, je le prenais avec un cœur léger et un sourire.
Je pouvais vraiment sentir que beaucoup de mes mauvaises choses étaient éliminées et que mon xinxing avait fait un grand bond en avant.
Au fil des ans, le Maître a continué de m'accorder sa compassion incommensurable et de prendre soin de moi. Lorsque je glissais et échouais à abandonner mes notions humaines et quand je devenais relâchée et non diligente, le Maître était toujours là pour me rappeler de faire mieux.
Je sens vraiment que le Maître me chérit plus que je me chéris. Je vais écouter le Maître pour bien faire les trois choses, pour que je puisse atteindre la plénitude parfaite et rentrer à mon véritable foyer avec le Maître.
Veuillez m'indiquer tout ce qui est inapproprié, merci.
(Douzième conférence de partage d’expériences par Internet de Minghui pour les disciples de Dafa de Chine continentale)
Traduit de l'anglais au Canada