(Minghui.org) Bonjour Maître ! Bonjour compagnons de cultivation !
J'ai été arrêté en juillet 2006 et incarcéré dans un centre de détention local. Puisque je refusais d'abandonner ma croyance dans le Falun Dafa, j'ai été condamné à l'emprisonnement.
Tendre la main aux gens dans un centre de détention
J'ai été tabassé par des forçats le premier jour dans le centre de détention. Ils m'ont forcé à passer la serpillière une centaine de fois. Je me suis demandé comment je pouvais sauver les gens dans un tel environnement quand l'enseignement du Maître m'est apparu à l'esprit :
« Utiliser la raison pour valider le Fa, utiliser la sagesse pour clarifier la vérité, utiliser la compassion pour que le Fa soit immensément répandu et pour apporter le salut aux gens de ce monde, cela est justement pour un éveillé établir sa vertu majestueuse. » (« Rationalité »dans Points essentiels pour avancer avec diligence II)
Puisque j'avais un tel souhait de sauver les gens, le Maître a changé mon environnement. Le chef de la cellule s'est approché de moi et m'a demandé d'où je venais. Nous avons constaté que nous étions de la même ville. Il est devenu plus gentil envers moi et m'a permis de dormir sur un grand lit.
Deux jeunes hommes partageaient le lit avec moi. Je leur ai dit ce qu'est vraiment le Falun Dafa et les ai encouragés à réciter « Falun Dafa est bon ; Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon ». Ils ont tous deux décidé de retirer leur adhésion aux organisations de jeunesse du Parti communiste chinois (PCC). L'un d'eux, qui n'avait pas encore 18 ans, m'a dit : « Si j'avais connu le Falun Dafa, je n'aurais pas fini ici. Ici, dans le centre de détention, j'ai battu un pratiquant de Falun Dafa. C'était tellement mal de ma part. » Je lui ai répondu : « Maintenant tu es sauvé puisque tu connais la vérité et que tu as démissionné du PCC. »
Le chef du centre de détention ne pouvait pas accepter le fait que je m'entendais bien avec les détenus. Alors il m'a transféré dans une cellule avec des assassins. Beaucoup d'entre eux portaient des fers aux pieds et avaient tous l'air effrayant. Donc, j'ai émis intensément la pensée droite.
Beaucoup de détenus ne disposaient pas de suffisamment de nourriture, alors j'ai partagé mon pain avec l'un d'eux chaque jour. Il était reconnaissant. Je lui ai parlé du Falun Dafa et à quel point les pratiquants s'efforcent d'être de bonnes personnes. Il écoutait attentivement et a finalement décidé de démissionner du PCC. J'ai parlé à d'autres détenus et je m'entendais assez bien avec eux. Certains jeunes condamnés m'appelaient respectueusement « oncle ».
Quelques mois plus tard, on m'a transféré dans une cellule pour les personnes malades. Je leur ai clarifié la vérité sur la persécution du Falun Dafa là-bas et j'ai convaincu quelques-uns de démissionner du PCC. Un jeune homme m'a dit qu'il avait fait un rêve après avoir démissionné du PCC, dans lequel il voyait un Bouddha doré géant qui le regardait. Je lui ai dit : « Tu as une affinité prédestinée avec Bouddha. Tu auras un bel avenir si tu cultives le Falun Dafa. Tu devrais le faire, si tu en as la chance. » Il a accepté avec joie.
Je m'entendais assez bien avec le chef des détenus. Mais un jour, il a signalé au chef du centre que ma maladie avait disparu et que je devrais être transféré dans une cellule ordinaire. Aussitôt, ils m'ont envoyé dans une cellule différente. Au début, je ne comprenais pas pourquoi il voulait que je parte. Plus tard, je me suis rendu compte que c'était l'arrangement du Maître, pour que je puisse atteindre davantage de gens.
Dans la nouvelle cellule, je persistais dans l'émission de la pensée droite. Ensuite, j'ai clarifié sur Dafa au chef des détenus dans cette cellule. Je lui ai expliqué en détail les enseignements du principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance et j'ai transcrit Lunyu pour lui. Je l'ai aussi convaincu de démissionner du PCC. Ainsi, j'ai créé un bon environnement pour clarifier la vérité dans cette cellule. Plus tard, la plupart des détenus ont démissionné du PCC.
Globalement, dans ce centre de détention, j'ai convaincu plus de 30 personnes de démissionner des organisations du Parti.
Modifier l'environnement hostile dans la prison
Un an plus tard, j'ai été transféré dans une prison. Le soir de mon arrivée, la prison a eu une réunion pour tous les criminels emprisonnés là-bas, dont le thème était que personne n'était autorisé à m'adresser la parole et que celui qui enfreindrait cette règle serait puni.
Il y avait un autre pratiquant détenu dans cette prison. La prison avait peur que nous allions nous parler, de sorte qu'ils ont affecté quatre personnes à ma surveillance 24 heures sur 24. Je n'étais autorisé à parler à personne.
J'ai commencé à émettre une forte pensée droite. Puis, certains criminels ont commencé à m'approcher pour me parler. Après un certain temps, alors que nous nous connaissions un peu mieux, j'ai commencé à leur parler de Dafa. Je leur ai dit comment j'avais obtenu une meilleure santé et le bien-être spirituel de la pratique du Falun Dafa.
Je les ai aussi aidés financièrement et leur ai souvent prêté de l'argent ou de la nourriture. Certains détenus m'ont dit de ne pas faire ainsi, car je ne serais jamais en mesure de récupérer l'argent. J'ai dit : « Pas de problème ! Toute personne peut avoir des difficultés financières. » Quand ma famille m'apportait des aliments, je les partageais avec les détenus. Ils étaient reconnaissants. Plus tard, certains parmi eux étaient prêts à partager la nourriture avec moi. Nous avons discuté davantage et ils sont devenus de plus en plus intéressés par ce que j'avais à dire.
Un jour, l'un des détenus affectés à ma surveillance a demandé : « As-tu le nouvel article du Maître ? Si oui, pourquoi ne pas en faire une copie et la donner à l'autre pratiquant ? » J'ai transcrit l'article et il a aidé à le remettre à l'autre pratiquant. Puisque j'avais clarifié la vérité à tous les détenus affectés à ma surveillance et les avais convaincus de démissionner du PCC ou de ses organismes associés, mon environnement s'était beaucoup amélioré.
J'approchais activement les nouveaux arrivants et essayais de les aider de différentes façons. Puis je les informais que les histoires du Parti communiste médiatisées pour attaquer le Falun Gong étaient des impostures et je les convainquais de démissionner du PCC.
Un vétéran militaire bavardait souvent avec moi. Je lui ai dit que le Falun Gong est pratiqué dans plus de 100 pays. Je lui ai également clarifié les faits des prélèvements d'organes sur des pratiquants de Falun Gong autorisés par l'État en particulier dans les hôpitaux militaires. Il a été outré par l'injustice. Je lui ai aussi donné quelques articles et poèmes du Maître. Il les a appréciés et m'a demandé de l'aider à publier l'annonce de sa démission du PCC.
Il y avait un autre joueur d'échecs assidu dans la cellule. Il était bizarre et ne tenait compagnie à personne. Je me suis approché et lui ai demandé de me montrer comment jouer aux échecs. Après un moment, je lui ai parlé de Dafa. Il a dit : « Les pratiquants de Falun Gong sont gentils. Il y a tellement de mauvaises gens de nos jours. Ces gens ne sont pas dignes de confiance. »
Alors qu'il était sur le point d'être libéré, il a manqué de nourriture. J'ai partagé mes aliments avec lui. Il a dit : « Je ne peux pas les prendre, car très probablement, je ne vais pas avoir l'occasion de vous rembourser. » Je lui ai dit de ne pas s'en inquiéter. Il s'est écrié : « Vous, les pratiquants de Falun Gong, êtes vraiment des gens sympathiques ! »
Un jour, j'ai donné mon tabouret à un nouveau venu et en ai pris un qui était cassé pour moi. Il était reconnaissant. Je lui ai clarifié la vérité. Il a dit : « J'en ai déjà un peu entendu parler. Mon cousin pratiquait le Falun Gong auparavant, mais il a abandonné après que la persécution a commencé. » Je l'ai convaincu de démissionner du PCC. Plus tard, quand il me croisait, dans le couloir ou dans la cour, il criait : « Falun Dafa est bon ! » Quelqu'un lui a demandé d'être prudent. Il a dit : « Alors quoi ? Je veux juste crier 'Falun Dafa est bon. Falun Dafa est vraiment bon'. »
Sachant que je parlais à beaucoup de personnes, la prison ne me permettait pas de sortir de l'édifice pendant la récréation. Comment pouvais-je parler à plus de détenus emprisonnés dans d'autres divisions ? J'ai dit au directeur de la prison : « Je dois sortir. Je souffre d'un mal de tête et j'ai besoin d'air frais. » Alors il a donné l'autorisation.
Pendant la pause à l'extérieur, j'ai croisé un compagnon de cultivation qui était emprisonné dans la même prison, mais dans une autre division. Je lui ai demandé s'il avait essayé de clarifier la vérité. Il a dit qu'il ne l'avait pas fait. Alors, j'ai partagé mes expériences et ma compréhension avec lui. Je lui ai dit : « Nous devons prendre toutes les chances pour sauver les gens. Puisque nous sommes déjà ici, nous devrions utiliser cet environnement pour sauver les êtres. » La prochaine fois que je l'ai vu, il m'a dit qu'il avait également convaincu un certain nombre de personnes à démissionner du PCC.
Un mois avant ma libération, un pratiquant a été envoyé dans cette prison. Puisqu'il avait commencé une grève de la faim, quelques détenus ont été envoyés par la prison pour procéder à un gavage de force. J'avais clarifié à ces détenus auparavant et ils avaient tous démissionné du PCC. Alors je leur ai dit : « Vous savez déjà que le Falun Dafa est bon. Vous ne pouvez pas torturer ce pratiquant. » Ils ont répondu qu'ils devaient faire tout ce qui leur était demandé, mais qu'ils allaient essayer de trouver un moyen pour contourner cela.
L'un d'eux a dit, plus tard, à ce pratiquant nouvellement emprisonné : « Je connais un autre pratiquant (se référant à moi), qui est sur le point de rentrer à la maison. Dis-moi comment il peut t'aider et je vais lui transmettre ton message. » Ce pratiquant m'a demandé de faire un appel téléphonique à sa famille, car ils n'avaient pas été informés ni de son arrestation ni de son emprisonnement. Le détenu m'a donné son numéro de téléphone et j'ai fait l'appel téléphonique une fois rentré chez moi.
Juste avant ma libération, j'ai parlé au directeur de la prison. Je lui ai dit que le Falun Dafa est bon et que le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon. Je lui ai parlé des mensonges du PCC, de la façon dont les pratiquants étaient torturés sévèrement dans de nombreuses prisons et sur les prélèvements d'organes. Il a été choqué.
« Toutes ces choses sont-elles vraies ? » a-t-il demandé. J'ai répondu : « Il y a des preuves solides pour tout cela. La communauté internationale est bien au courant. Dans un avenir proche, toutes ces preuves seront diffusées également en Chine. Tout le monde va être au courant de la persécution. »
Bien qu'il n'ait pas démissionné du PCC, il savait bien que le Falun Dafa est bon.
J'ai été emprisonné pendant trois ans. Outre ceux avec qui j'ai parlé dans le centre de détention, j'ai convaincu 120 personnes de démissionner du PCC et de ses organisations affiliées. J'ai apporté la liste des noms avec moi, avec l'aide du Maître, et l'ai publiée sur le site Internet où toutes les déclarations de démissions du PCC sont affichées.
Cela fait six ans depuis que j'ai quitté la prison. Alors que j'essayais d'écrire, certains de mes souvenirs ont commencé à s'effacer. Il s'agissait peut-être d'interférences. Comparé à ce que d'autres pratiquants ont fait pour sauver les gens, mon effort est très minime. Encouragé par les compagnons de cultivation, j'ai écrit mes expériences pour cette conférence de partage en ligne.
Merci Maître ! Merci, compagnons de cultivation !
(Douzième conférence de partage d’expériences par Internet de Minghui pour les disciples de Dafa de Chine continentale)
Traduit de l'anglais au Canada