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Les tortures cruelles infligées aux pratiquantes de Falun Gong dans la prison pour femmes du Jilin

17 décembre 2015 |   Écrit par un correspondant de Minghui de la province du Jilin

(Minghui.org) La prison pour femmes du Jilin est l'une des institutions en Chine où les pratiquantes de Falun Gong sont le plus gravement persécutées.

La prison, située dans la ville de Changchun, a établi une section spéciale en 2002 pour détenir les pratiquantes de Falun Gong. Initialement connue sous le nom de « salle d’éducation », elle a été rebaptisée « salle n° 8 » en novembre 2012, lorsque la prison a été déplacée à un autre endroit dans la même ville.

La salle no 8 est une section indépendante dans un immeuble de quatre étages. Le rez-de-chaussée froid et humide abrite la « division de contrôle strict » où les pratiquantes qui refusent de renoncer à leur foi sont détenues. Elles sont soumises à une torture physique quotidienne et privées de toutes visites familiales.

Des dizaines décédées sous la torture parmi les 600 emprisonnées

Depuis 2002, la section a incarcéré plus de 600 pratiquantes de Falun Gong de toute la province du Jilin, la peine la plus longue étant de 19 ans ; certaines pratiquantes ont entre 70 et 80 ans et certaines sont en mauvaise santé.

Ici, les gardes utilisent toutes sortes de tactiques brutales pour forcer les pratiquantes de Falun Gong à renoncer à leur croyance. Ils incitent des condamnées à mort à torturer les pratiquantes. Motivées par des incitations et des réductions de peine, des détenues criminelles maltraitent, soumettent au lavage de cerveau et torturent physiquement les pratiquantes.

Durant le mandat du responsable de la section, Wu Zeyun, des dizaines de pratiquantes sont décédées sous la torture, dont Mme Sun Xiuxia, Mme Yu Lixin et Mme Deng Shiying.

Mme Sun Xiuxia

Mme Yu Lixin

Mme Deng Shiying

Beaucoup d'autres pratiquantes sont devenues infirmes ou mentalement désorientées sous le lavage de cerveau et la torture intensive. Pendant ce temps, Wu Zeyun a été promu directeur de la prison pour sa performance « remarquable ».

Mesures incitatives et réductions de peine aux détenues

Les autorités pénitentiaires sélectionnent les détenues les plus cruelles et les plus agressives pour surveiller les pratiquantes de Falun Gong dans la salle no 8 et leur attribuent des points en fonction de la façon dont elles font le lavage de cerveau et torturent les pratiquantes de Falun Gong. Ces points sont ensuite pris en compte lorsque leur peine est réévaluée.

Méthodes de torture communément utilisées dans la salle n° 8 de la prison pour femmes du Jilin

La section utilise un système de châtiments corporels à plusieurs niveaux, de la violence verbale, aux coups en passant par des formes plus graves de torture.

« Piloter un avion »


Reconstitution de torture : piloter un avion

Les bras de la victime sont étroitement attachés dans le dos et au cadre supérieur d'un lit superposé. Les jambes sont écartées avec les pieds attachés au cadre inférieur du lit superposé. Son corps ressemble à un avion. La torture est extrêmement douloureuse. En peu de temps, la victime sue abondamment et oscille entre la vie et la mort.

Lier par les quatre membres

Reconstitution de torture : lier par les quatre membres

Les membres de la victime sont étroitement attachés aux quatre pieds d'un lit superposé. Les membres sont étirés de telle sorte que le corps est soulevé. Tout le poids tombe sur les poignets et les chevilles, causant à la victime une douleur et des tourments atroces. Comme si la souffrance ne suffisait pas, les malfaiteurs peuvent aussi ligoter la victime le visage vers le bas, exerçant encore plus de douleur.

Debout immobile pendant de longues périodes

Les pratiquantes sont souvent attachées et forcées à rester debout dans une même position sans bouger pendant de longues périodes.

Reconstitution de torture : debout immobile pendant de longues périodes

Assise sur un « petit tabouret » des heures durant

Parfois, les pratiquantes sont forcées à s'asseoir sans bouger sur un tabouret bas avec une surface rugueuse pendant une longue période. Suite à cela, leurs fesses se retrouvent à vif et infectées.

« Jambes écartées »

Dans la torture des jambes écartées, les malfaiteurs forcent la victime à s'asseoir sur le sol, puis ils lui écartent brutalement les jambes. Ils appuient sur la tête de la victime jusqu'à ce qu'elle touche le sol. Dans le même temps, les bras de la victime sont tordus dans le dos, lui causant une douleur et une souffrance insupportable.

Torture : « écarter les jambes »

Penché contre un mur

Dans cette torture, la victime est forcée à se courber avec les bras poussés contre un mur. C’est une position très douloureuse, surtout lorsque la torture se prolonge.

Reconstitution de torture : Penché contre un mur, les bras poussés vers le haut

Geler

L’hiver dans le nord de la Chine est extrêmement froid, avec des températures moyennes tournant autour de - 26 °C. Les cellules ne sont pas chauffées. Les malfaiteurs ouvrent les fenêtres et versent de l'eau froide sur la literie des pratiquantes. Parfois, elles sont forcées à dormir sur des planches de bois dans des vêtements minces sans aucune literie.

Noyade

« La noyade » est une autre forme de torture. Les malfaiteurs tiennent les bras de la victime et lui pressent la tête dans un grand récipient d'eau froide jusqu'à ce que la victime soit sur le point de s'évanouir.

Reconstitution de torture : la noyade

Avec le mouvement en cours de poursuivre en justice Jiang Zemin, l’ancien chef du Parti communiste chinois qui a lancé la persécution du Falun Gong en juillet 1999, de plus en plus de crimes terrifiants sont mis en lumière. Les voix exigeant que les malfaiteurs soient traduits en justice se font également de plus en plus fortes en Chine.

Traduit de l'anglais en Europe