(Minghui.org) J'ai eu la chance de commencer à pratiquer le Falun Dafa en 1998. Bien que j'aie eu pas mal de tribulations pour aider le Maître dans la rectification de Fa, je n'ai jamais été pessimiste ou passif. Quand je rencontrais des difficultés, je ne renonçais pas.
Pendant le réveillon du Nouvel An chinois en 2013, je suis allé dans un village éloigné pour distribuer des documents d'information à propos du Falun Dafa. Il faisait sombre et j'ai été pris dans une tempête de neige, alors j'ai dû allumer ma lampe de poche. Quelqu'un m'a vu et s'est mis à venir vers moi. J'ai éteint la lampe de poche et j'ai déposé rapidement un dépliant et un CD des Neuf commentaires sur le Parti communiste à chaque porte avant de me dépêcher de quitter le village.
La personne était à une centaine de mètres de moi quand j'ai quitté le village. Il y avait environ soixante centimètres de neige. La personne a suivi mes empreintes dans la neige. Je n'avais pas peur. J'ai émis la pensée droite et demandé l'aide du Maître. La personne a arrêté de me suivre, mais à la place, elle a essayé de m'intercepter en prenant un autre chemin.
Quand je suis arrivé au sommet d'une crête, j'ai vu deux véhicules de police qui se précipitaient dans ma direction. À ma droite, il y avait une autre personne avec une lampe de poche qui essayait de me barrer le chemin. C'était le lever du jour. J'ai trouvé un sentier, l'ai suivi et me suis trouvé hors de danger. Je suis rentré à la maison en toute sécurité. Ma famille venait juste de finir le petit déjeuner et craignait que je ne revienne pas. Sous la protection du Maître, la situation dangereuse s'est transformée en aventure.
J'ai marché environ septante kilomètres (70 km) ce jour-là pour sauver les êtres. La plupart des gens trouvent que ce n'est pas possible qu'une personne de septante ans puisse faire cela et distancer un jeune homme. Mais j'avais l'impression que c'était naturel, parce que je suivais le chemin arrangé par le Maître !
Dans le passé, ma famille a fait appel au nom du Falun Dafa à Pékin. La police a décidé que nous étions des personnes clés et des cibles pour la surveillance. J'ai été illégalement détenu quatre fois. En saccageant ma maison récemment, la police a filmé ma maison, détruit mes affiches et a emporté le portrait du Maître. Je n'étais pas à la maison à ce moment-là. Quand on m'a raconté ce qui c'était passé, je suis parti pour huit jours afin d'éviter davantage de persécution.
Ensuite, j'ai accordé à mes actions une seconde pensée. Je me suis souvenu des paroles du Maître :
« Si tu abandonnes la vie et la mort, tu es une divinité ; si tu ne peux pas y renoncer, tu es un être humain. Voilà la différence. » (« Enseignement de la Loi à New York » dans Enseignement du Fa aux Conférences de Fa aux États-Unis )
Ma femme avait besoin de moi à la maison et il fallait travailler dans les champs, donc je suis rentré chez moi. Mais très vite, j'ai été arrêté et emmené dans un centre de lavage de cerveau.
En allant au centre de lavage de cerveau, j'ai dit au Maître dans mon cœur : « Je dois marcher sur mon chemin de rectification de Fa avec droiture, montrer l'image positive d'un disciple de Dafa, et je ne veux absolument pas coopérer avec la perversité. »
Quatre collaborateurs m'ont entouré et ont essayé de me faire un lavage de cerveau. Ils ont partagé avec moi leurs expériences, leurs tribulations et les visions qu'ils prétendaient avoir vues avec leur troisième oeil. Certains ont essayé de gagner ma confiance en m'aidant. Certains prétendaient prendre soin de ma famille en offrant de présenter des femmes à mon fils pour le mariage.
Quand ils n'ont rien trouvé qui puisse m'influencer, ils ont changé leur stratégie. Ils ont essayé de déformer le sens des enseignements de Dafa en utilisant des termes du bouddhisme et ont essayé de m'intimider en me menaçant de punition si je n'écrivais pas une déclaration de garantie comme quoi je renonçais à pratiquer le Falun Dafa.
Je leur ai dit : « Je cultive et pratique depuis plus de 10 ans et ma foi est inébranlable. Vous n'aurez aucune influence sur moi. »
Lorsque plusieurs dirigeants du Bureau 610 sont venus inspecter l'établissement, ils m'ont demandé mon âge. Quand je leur ai dit que j'avais 72 ans, ils ont été surpris. Ils m'ont demandé quels médicaments je prenais. Je leur ai répondu : « Je cultive et pratique depuis plus de 10 ans et je n'ai jamais pris une seule pilule ni eu une seule injection... »
En cinq jours seulement j'ai été libéré et suis retourné chez moi en toute sécurité sous la protection du Maître.
Traduit de l'anglais en Suisse