(Minghui.org) Dans « Enseignement de la Loi à la Conférence de Loi de la grande région de New York 2009 », le Maître a parlé de la terrible épreuve de la solitude :
« Mais cultiver en silence dans une solitude désespérée, sans apercevoir d’espoir, c’est en réalité ça le plus difficile. Dans n’importe quelle méthode de cultivation et pratique on doit passer par ce genre d’épreuve, on doit marcher sur ce genre de chemin. Pouvoir rester persévérant, avancer diligemment sans cesse, c’est ça la vraie diligence. »
Depuis lors, le Maître a souvent mentionné la terrible épreuve de la solitude. Je me suis demandé : « Dois-je faire face à cette terrible solitude ? » Ma réponse a toujours été, non. « Le Maître doit savoir que je ne suis pas prêt à le supporter », pensais-je.
Je ne vis pas à New York, mais pendant plusieurs années j'y passais plusieurs mois, travaillant pour un média. Un pratiquant de New York avait l'habitude de dire que je me plaisais à venir y travailler parce que je me sentais seul à la maison. Ma réponse a toujours été : « Seul ? Je ne suis pas seul… »
Mais j’ai récemment découvert un attachement tenace à la peur de la solitude. Non seulement la peur, mais un refus de faire face à la solitude. Dès qu’un tout petit peu de solitude se glisse dans mon cœur, cette mentalité saute dans mon esprit pour me dire d’aller manger, aller consulter mes e-mails, regarder la télévision ou lire quelques sujets d'informations auxquelles je suis attaché. Pendant des années, j’ai lutté contre ce qui semblait une recherche incessante de sentiment.
J'ai lutté contre mon désir d'être estimé par les autres (en particulier les pratiquants) et j'ai découvert bien profondément en moi que je craignais que je ne vaille rien. Rationnellement, je savais que c'était juste un attachement, mais pendant des années, j'ai été incapable d'en découvrir la racine.
Dès que j'ai vu cette crainte, il semblait que tous mes attachements étaient enracinés dans ma tentative d'échapper à la solitude. N'était-ce pas pour cela que je cherchais à être estimé ? Très profondément, je craignais de perdre l'affection et l'attention des autres.
À ce moment-là, il me semblait que toute la société humaine était construite sur ce désir d'échapper à la solitude.
Le Maître a dit :
« Pourquoi un être humain peut-il être un être humain ? Précisément parce que les êtres humains ont des émotions. Les êtres humains ne vivent que pour ces émotions : les liens familiaux, l’amour entre un homme et une femme, l’amour filial, l’affection, l’amitié, les égards, tout est affaire de sentimentalité, dans aucun domaine les gens ne parviennent à se séparer de leurs émotions ; vouloir faire quelque chose, ne pas vouloir faire quelque chose, être content, ne pas être content, aimer, détester, tout sans exception dans toute la société humaine provient des émotions. » (Quatrième leçon, Zhuan Falun)
Ceci est seulement ma compréhension à mon niveau limité.
Traduit de l'anglais au Canada