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Parler aux gens de la persécution dans un centre de détention

1 février 2015 |   Écrit par une pratiquante en Chine

(Minghui.org) Il y a quelques années, trois pratiquantes et moi avons été arrêtées parce que nous pratiquons le Falun Gong. Après que nous ayons été emmenées au centre de détention, cinq autres pratiquantes ont été mises dans notre cellule. Nous avons donc commencé à réciter le Fa, faire les exercices et émettre la pensée droite ensemble.

Nous avons parlé de la persécution à tous les gens que nous rencontrions, y compris les gardes et les policiers.

Influencer tout le monde

Les personnes qui étaient détenues avec nous avaient été arrêtées pour des raisons différentes. Certaines avaient été arrêtées parce qu'elles avaient fait appel pour les droits de l'homme, d'autres étaient des réfugiés du Vietnam. Les réfugiées vietnamiennes étaient particulièrement misérables. Elles étaient détenues depuis des années et ne savaient pas quand elles seraient renvoyées. Elles n'avaient pas d'argent ni de manteaux d’hiver.

Nous avons décidé de leur fournir des fonds après notre libération. Elles ont été très reconnaissantes et ont dit : « Les pratiquants de Falun Gong sont si bons. Nous allons commencer la pratique quand nous rentrerons chez nous. » L'une d'elles a même dit : « Je veux apprendre maintenant. » Une autre a demandé : « J'étais membre d'une organisation communiste. Pourriez-vous m'aider à en démissionner ? »

Un matin, quelqu'un a dit : « Les pratiquants de Falun Gong sont formidables ! » Un autre a dit : « Leurs exercices sont si beaux. Je veux pratiquer avec eux. Au début, je pensais que le temps passerait lentement parce que ma famille et mes enfants me manqueraient. Être avec les pratiquants de Falun Gong m'a fait me sentir beaucoup mieux. J'aime être avec eux. »

Des soins inconditionnels

Une jeune femme m'a demandé de chanter une chanson écrite par un pratiquant de Dafa. Elle s'était battue avec son petit ami et avait perdu son bébé. Dans sa famille, personne ne savait qu'elle avait été arrêtée, il n'y avait personne pour s'occuper d’elle. Certaines personnes la méprisaient, parce que son petit ami était un homme marié, mais j'ai pris soin d'elle comme si elle était ma propre fille.

Quand il faisait froid dans la cellule, je lui ai donné ma couette et j'ai demandé à une garde de lui en donner une autre. Au départ, la garde a refusé. Je l’ai dit : « Nous sommes toutes des femmes. Quelle que soit votre position, vous devriez tout d'abord être une bonne personne. » La garde lui a donc donné une couette supplémentaire et la jeune fille a été très touchée.

Elle m'a rendue visite après sa libération. Sa mère m’a également appelée pour me remercier. La jeune femme a dit : « Les quatre membres de ma famille ont démissionné du PCC et de ses organisations affiliés. Je vais être une bonne personne à l'avenir et je vais marier une bonne personne. »

Quelques autres jeunes filles avaient été arrêtées parce qu'elles avaient fait appel après avoir été injustement traitées. Seulement une d'entre elle a refusé de démissionner du PCC et de ses organisations affiliés.

Un jour, je les ai vues dans une salle de bain sans moniteur, alors j'ai décidé de leur parler. « Vous savez qu'il est dur de faire appel lorsque vous êtes traitées injustement. » J'ai dit : « Vous savez aussi que nous, les pratiquants de Falun Gong, sommes tous de bonnes personnes, mais nous avons été également arrêtés. Le PCC est sur le point de tomber. Si vous l’avez rejoint il y a des années, vous en faites toujours partie. Vous ne serez hors de danger que si vous en démissionnez. »

Deux d'entre elles ont immédiatement démissionné. Quand une autre est entrée et que je lui ai demandé aussi de démissionner, l'une d'elles qui venait tout juste de démissionner a dit : « Écoute-la. Nous avons tous démissionné. Le PCC est tellement mauvais qu'il ne durera pas longtemps. »

Des arrangements parfaits

Il y avait toujours des nouvelles personnes qui venaient dans notre cellule et nous avons réalisé que le Maître avait arrangé qu'elles soient sauvées. Une autre pratiquante et moi laissions toujours la nouvelle personne dormir dans le meilleur lit, qui était aussi le plus proche du chauffage. Nous le faisions même si c'était l'hiver et qu'il faisait très froid dans la cellule. Les nouvelles détenues étaient toutes bouleversées, parce que personne dans les autres cellules ne ferait cela. Nous leur avons dit que nous étions des pratiquants de Falun Gong et que nous pensions d'abord aux autres.

Tout le monde dans notre cellule a démissionné du PCC. Pendant les 15 jours que nous étions là, plus de 20 personnes ont démissionné. Beaucoup de gens nous saluaient quand ils nous voyaient. Nous avons dit à tout le monde de se rappeler que le Falun Dafa est bon.

Lorsque nous avons été libérées, tous ont ouvert leurs fenêtres pour nous dire adieu. Elles souriaient, parce qu'elles savaient qu'elles avaient été sauvées.

Traduit de l’anglais au Canada