Falun Dafa Minghui.org www.minghui.org IMPRIMER

Le manque de base légale pour accuser les pratiquants confond le juge

11 février 2015 |   Écrit par un correspondant de Minghui de la province du Sichuan

(Minghui.org) Le 3 décembre 2014, le juge a conclu lors du procès des pratiquants de Falun Gong M. Huang Shengkui, Liu Jianping et Mme Liu Cuirong, du canton de Weiyuan de la province du Sichuan : « Je ne peux pas dire si vous avez commis un crime. Je vais laisser les fonctionnaires de la ville décider. » La décision devait être rendue le 8 février.

Comme aucune décision n'a été rendue, la cour a annoncé que la décision viendrait avant le 7 mai, à la date demandée par le Parquet.

Les trois pratiquants ont été arrêtés en juillet 2014 et sont depuis détenus au centre de détention.

La cour du canton de Weiyuan les a jugés en secret en novembre 2014, puis à nouveau le 3 décembre, lors d'un procès public.

Le deuxième procès a duré plus de trois heures. Les pratiquants ont insisté au cours du procès que la production de documents d'information sur le Falun Gong était légale, car la loi chinoise ne contient rien déterminant que la pratique est illégale.

La fille de M. Huang a souligné au cours du procès que bien que le Falun Gong figurait sur la liste des sectes, les organismes qui mettent à jour la liste ne sont pas des organes législatifs et n'ont aucune autorité légale pour dicter ce qui est, ou non, une secte. Même les explications émises par le Parquet suprême et la cour suprême, au début de la persécution pour incriminer le Falun Gong, ont évité de mentionner le nom du Falun Gong.

Le juge ne savait pas quoi dire à la fin du procès et a dit aux pratiquants qu'il devait s'en référer aux fonctionnaires de la ville.

Article relié en anglais : 

Traduit de l’anglais au Canada