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Une femme ayant eu une attaque est laissée sans surveillance pendant 30 minutes ; ramenée en détention 8 heures après une visite aux urgences

13 février 2015

(Minghui.org) Le troisième procès d'une femme de Holingol, Mongolie intérieure, pour sa pratique du Falun Gong a échoué avant qu'il ne commence.

Mme Jia Haiying a eu une attaque environ 30 minutes avant le procès, mais la police et le tribunal l'ont laissée sans surveillance jusqu'à ce que sa fille les exhorte à l'envoyer aux urgences.

Alors qu'elle était encore dans un état grave, la police l'a ramenée de force au centre de détention moins de huit heures après avoir été admise à l'hôpital.

Laissée sans surveillance pendant environ 30 minutes

Le procès de Mme Jia était prévu pour 8h30 le 28 janvier, mais il n'avait toujours pas commencé à 9 heures. Quand sa famille s'est renseignée sur ce retard inattendu, le personnel du tribunal n'avait aucune réponse à offrir.

Un greffier a surgi à la recherche du mari de Mme Jia, mais il a refusé de révéler ce qui était arrivé. Lorsque la famille l'a suivi à l'intérieur, ils ont été bouleversés par ce qu'ils ont vu :

Mme Jia était couchée sur un banc et du sang suintait de sa bouche. Son corps entier était secoué, et elle avait une respiration irrégulière. Les juges, la police et les huissiers de justice, cependant, étaient là tout simplement, à la regarder souffrir en raison de l'attaque.

La fille de Mme Jia les a réprimandés : « Il est 9 heures ! Ma mère a sans doute cette attaque depuis environ une demi-heure. Chaque minute compte ! Envoyez-la aux urgences MAINTENANT ! »

Quelques infirmières sont venues avec un brancard, mais aucun policier ne s'est dirigé vers Mme Jia pour la soulever. Sa fille leur a crié : « Vous avez maintenant peur de prendre la responsabilité ? Ma mère était en parfaite santé avant son arrestation. Maintenant regardez-la ! Vous allez payer pour ce que vous lui avez fait ! »

Un greffier a crié à la police de soulever Mme Jia, mais aucun n'a bougé.

La fille de Mme Jia est sortie chercher plus de membres de la famille et ensemble, ils ont transporté sa mère dans l'ambulance. Il était 9h03 à ce moment-là.

La police interfère avec les sauveteurs

Mme Jia avait encore des convulsions aux urgences, et les infirmières avaient du mal à trouver sa veine. Plus de 10 policiers ont envahi la salle déjà bondée et ont refusé de sortir malgré les avertissements répétés des infirmières et des médecins.

Le médecin qui présidait a finalement réussi à parler à la plupart des policiers, par contre un huissier de justice est resté pour tout filmer.

Mme Jia a été sortie des urgences environ 40 minutes plus tard et transférée dans une salle de soins intensifs pour observation. Elle est restée inconsciente pendant tout le processus. Cinq policiers se sont relayés pour surveiller la salle, tandis qu'une personne continuait de la filmer.

Ramenée au centre de détention

Aux environs de 16h50, un autre groupe de huit policiers se sont présentés avec un chariot plat. Ils ont affirmé que le président de l'hôpital considérait Mme Jia normale maintenant et qu'ils étaient prêts à la ramener au centre de détention.

Sa fille a tenté en vain d'empêcher que l'on emmène sa mère. Elle ne pouvait que regarder le fourgon de police partir à toute vitesse, sirènes hurlantes.

Traduit de l'anglais au Canada