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Un procureur admet que pratiquer le Falun Gong n'est pas un crime

14 février 2015 |   Écrit par un correspondant de Minghui de la province du Shandong, en Chine

(Minghui.org) Quand Mme Lin Xiaoyan et Mme Liu Xinmei ont été jugées pour avoir accroché des banderoles en public qui dénonçaient la persécution du Falun Gong perpétrée par le régime communiste chinois, le procureur a admis que pratiquer le Falun Gong ne va pas à l'encontre des lois. Il a ensuite accusé les défenderesses de « promouvoir le Falun Gong », mais ne pouvait pas prouver qu'elles avaient commis un crime.

Le procès a pris fin sans verdict au tribunal du district de Lishan à Jinan, province du Shandong, le 3 février 2015.

Lin Xiaoyan, une pratiquante de Falun Gong de la ville de Jinan, province du Shandong, Chine.

Fausses accusations

Les pratiquantes ont été inculpées d'avoir « utilisé une organisation sectaire pour miner l'autorité de la loi », une phrase adoptée régulièrement par l'État pour condamner les pratiquants de Falun Gong dans le cadre de la campagne de répression du régime communiste. Le procureur n'a pas dit en vertu de quelles lois les pratiquantes avaient « interférées ».

Le procureur a également présenté des preuves provenant des domiciles des pratiquantes, qui démontraient seulement qu'elles pratiquaient le Falun Gong. Le procureur a donné son assentiment à l'effet que pratiquer le Falun Gong n'est pas contre la loi.

Pendant la présentation des arguments de la défense, le tribunal a fait sortir plusieurs fois chaque défenderesse pour les empêcher d'entendre le témoignage de l'autre. Les avocats de la défense se sont objectés à cette pratique.

Pendant le procès, des policiers en civil ont encerclé le beau-fils de Mme Liu Xinmei. Lorsque Mme Liu a été libérée sous caution après le procès, son beau-fils a révélé que la police l'avait menacé. En conséquence, il a menacé sa femme de divorcer si elle continuait de soutenir la pratique du Falun Gong de sa mère. Il a ensuite menacé sa belle-mère et sa femme avec un couteau.

Pendant le procès, Mme Liu a dit au juge que la police l'avait forcée à signer un document contre son gré. Son avocat a aussi été menacé par plusieurs agents du Bureau 610 immédiatement avant le procès.

Mesures de sécurité inhabituelles

Le matin avant le procès, vingt policiers ont entouré le palais de justice. Le procès a été officiellement ouvert au public, mais le tribunal n'a autorisé que deux membres de famille de chaque pratiquante à y assister. La fille et le cousin de Mme Lin et le beau-fils de Mme Liu ont été autorisés à entrer dans la salle d'audience.

Des policiers en civil, certains utilisant leurs téléphones cellulaires, occupaient la plupart des sièges dans la salle d'audience. On avait cependant enlevé les téléphones aux membres de famille.

Historique

Mme Lin Xiaoyan, Mme Liu Xinmei et deux autres pratiquants ont accroché plusieurs banderoles dans des lieux publics au cours de la nuit du 31 décembre 2013. Sur les banderoles on pouvait lire : « Falun Dafa est bon ; Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon », « Démissionner du Parti communiste » et « Traduisez Jiang Zemin en justice ». Ils ont été enregistrés par des caméras de surveillance et ont tous été arrêtés le 18 janvier 2014.

La police a essayé par deux fois de déposer une plainte contre les pratiquants, mais le Parquet les a toujours rejetées. Sous les ordres du Bureau 610 provincial, la police a déposé la cause pour une troisième fois le 21 novembre 2014. Le 30 décembre, un procureur a déposé la cause contre Mme Lin et Mme Liu devant le tribunal du district de Licheng.

Traduit de l'anglais au Canada