(Minghui.org) Vivant dans le monde ordinaire, nous pensons à des moyens de nous conformer le plus possible à la société ordinaire alors que nous faisons la promotion de Shen Yun chaque année. Cependant, j’ai observé que nous avions tendance à insister sur les analyses de marché et à négliger l’aspect le plus important – la cultivation.

La première fois que j’ai été impliqué dans la promotion de Shen Yun, j’étais un nouveau pratiquant et je n’avais aucune idée concernant la publicité, le fait de cibler le courant principal de la société ou d’autres moyens de promotions commerciales.

Le coordinateur m’a emmené partout : dans des centres commerciaux, à diverses cérémonies de Noël, dans des églises et des bâtiments résidentiels. Même si nos moyens de promotion n’étaient pas très professionnels, le résultat n’était pas mauvais. Je pensais que notre cœur pur pour sauver les gens nous permettrait d’obtenir l’encouragement et l’aide du Maître.

Mais d’une année à l’autre les choses ont changé. Alors que notre cultivation s’améliore, le critère augmente aussi. C’est comme passer un test – le contenu ne sera pas le même l’année suivante. Le niveau du test pourrait correspondre à celui du baccalauréat la première fois. Puis pourrait s’élever l’année suivante au niveau de la maitrise, et l’année suivante à un niveau encore plus élevé.

Puisque tout ce que nous faisons est lié à notre cultivation, pourquoi ne réfléchissons-nous pas sur cette base : que devrions-nous faire pour améliorer notre cultivation et mieux mener nos tâches ?

Après m’être engagé dans la cultivation, j’ai réalisé quels que soient les accomplissements qu’on atteint, il ne faut jamais s’emballer, parce que tout est accordé par le divin. C'est encore plus le cas pour un pratiquant.

Le Maître nous a dit dans le Zhuan Falun :

« La cultivation dépend de soi et le gong dépend du maître. »

Peu importe ce que nous accomplissons, c’est parce que le Maître le valide et nous soutient. Alors que devrions-nous faire pour être à la hauteur du soutien et de la validation du Maître ?

Le Maître nous a demandé à répétition de bien faire les trois choses. J’ai appris que ce sont nos exigences quotidiennes élémentaires pour véritablement obtenir le Tao et maintenir le cap vers la divinité.

Je ne comprenais pas complètement la signification de bien faire les trois choses, mais j’ai pu continuer à le faire assez diligemment au quotidien. Lorsque j’ai commencé à courir d’un endroit à l’autre pour promouvoir Shen Yun, mon programme n’a pas tardé à être perturbé.

La fatigue et la somnolence l’ont emporté sur ma volonté : je ne pouvais plus entendre la sonnerie de réveil, j’oubliais de pratiquer les exercices et m’endormais lors de l’étude du Fa et de l’émission de la pensée droite. J’utilisais la promotion de Shen Yun comme une excuse pour manquer à mes exigences quotidiennes.

Une sérieuse tribulation est finalement arrivée : ma douleur au cou d’abord apparue lors de la saison Shen Yun 2012 a empiré. Maintenant, elle irradiait vers mon dos et me rendait agité. La pratique des mouvements était affectée au point que je ne pouvais plus lever mes bras.

Étant le seul à promouvoir Shen Yun à plein temps dans notre région, j’étais épuisé par la charge de travail mélangée à l’élimination du karma de maladie. Je m’apitoyais sur mon sort et un jour, alors que je pratiquais l’exercice debout, j’ai commencé à pleurer.

Alors que je faisais le troisième exercice, j’ai senti comme un faisceau de lumière me frapper d’au-dessus : ma douleur au dos s’est accrue. Je ne pouvais plus m’accroupir du tout pour le quatrième exercice. Je me suis soudain éveillé suite à cet avertissement. Je suis un pratiquant. Peu importe le style d’interférence, je ne pouvais pas échapper à mes exigences quotidiennes et à la promotion de Shen Yun.

J’ai repris la pratique régulière des exercices en temps et durée. Mes articulations et mes doigts étaient enflés et raides en me levant le matin. Mais après deux heures d’exercices, mes canaux d’énergie étaient tous ouverts ; mes articulations étaient souples et détendues comme si elles venaient juste d’être lubrifiées. J’étais plein d’énergie et totalement rechargé.

Mon moment le plus efficace était le matin : je lisais attentivement un chapitre du Zhuan Falun, j'émettais la pensée droite et j'appelais les gens en Chine pour clarifier les faits pendant deux heures.

Lorsque je quittais la maison pour promouvoir Shen Yun, j’étais dans un état totalement différent. Guidé par le Maître, tout se faisait en douceur. Je ne ressentais aucune douleur ou fatigue.

J’ai réalisé que peu importe ce que nous faisons ou rencontrons, tant que notre xinxing atteint l’état d’un pratiquant, le Maître nous soutiendra et nous confirmera. Ces deux dernières années, j’ai maintenu l’habitude d’accomplir les trois choses avant de sortir.

Je pensais qu’il était impossible d’en faire autant sur une base quotidienne, mais mon expérience m’a appris que c’était possible si je faisais bien les trois choses. Lorsque je suis capable de persister dans les trois choses, je sens que je suis sur le bon chemin de la cultivation.

En plus de bien faire les trois choses, je veux aussi mentionner les exercices. Certains compagnons de pratique pensent que faire les trois choses inclut l’étude du Fa, émettre la pensée droite et clarifier les faits. Les exercices n’étant pas mentionnés, ils tendent à les négliger.

Le Maître nous a enseigné dans le Zhuan Falun :

« Le Falun Dafa est aussi une méthode de cultivation conjointe de l’esprit et du corps, et cela doit se pratiquer par des mouvements. D’une part ces mouvements servent à renforcer les pouvoirs de gong. Que veut dire renforcer ? Cela veut dire fortifier vos pouvoirs de gong en utilisant votre puissante force de gong, les rendre de plus en plus forts ; d’autre part, dans votre corps vont encore se développer un grand nombre d’entités vivantes. À un niveau élevé de la cultivation et de la pratique, on parle dans l’école taoïste de « naissance de l’Enfant originel », et dans l’école de Bouddha de « Corps incorruptible de Diamant » ; il faut encore développer une multitude de choses liées à des techniques prodigieuses. Toutes ces choses vont se développer grâce à la pratique de techniques et c’est à cela que les mouvements sont destinés. Une méthode complète qui a pour but de cultiver l’esprit et le corps nécessite à la fois la cultivation et la pratique. »

Je comprends que la cultivation et la pratique sont inséparables. Le livre entier du Zhuan Falun nous enseigne comment cultiver, comment faire grandir le gong, et comment nous élever et nous améliorer dans le but de transformer la vertu en gong. Nos exigences quotidiennes incluent de bien faire les trois choses et de pratiquer les exercices.

Le Maître a aussi mentionné dans le Zhuan Falun :

« Vous ne pratiquez pas le gong à minuit, le gong agit sur vous ; si vous ne pratiquez pas le gong à l’aube, le gong agit aussi sur vous ; quand vous dormez, le gong agit aussi sur vous ; quand vous marchez, le gong agit aussi sur vous ; au travail, le gong agit encore sur vous. »

Puisque le gong nous cultive constamment, certains compagnons de pratique pensent que nous n’avons pas besoin de pratiquer les exercices quotidiennement. Comment un pratiquant peut-il avoir un tel attachement à la dépendance ? Le Maître est compatissant et comprend ce que nous traversons, mais comment pouvons-nous prendre cela pour acquis ?

Le chemin de chaque pratiquant est différent, mais bien faire les trois choses est une exigence basique. Cela ne devrait pas être négligé simplement parce que nous avons d’autres choses à faire. Si nous avons de meilleurs moyens d’effectuer les tâches, c’est bien, mais vous devriez aussi prêter particulièrement attention à bien faire les trois choses. Sans cela, comment pouvez-vous vous dire pratiquant ?

Dans « Enseignement de Fa à la conférence internationale de Fa dans la capitale américaine 2012 », le Maître dit encore :

« Surtout n'oubliez pas que vous êtes une personne qui cultive et pratique, c'est avec cette base de cultivation et pratique que vous pouvez aller sauver les gens, c'est avec cette base de cultivation et pratique, avec une pensée droite renforcée, que vous pouvez réussir à sauver les gens, que vous pouvez accomplir cette tâche, en conséquence ne négligez pas votre xiulian personnel, cela est vrai tout du long. »

Et dans « Les disciples de Dafa doivent impérativement étudier le Fa » :

« Si vous n’avez pas fait une chose en vous basant sur le Fa, s’il n’y a pas la puissance du Fa, si vous n’avez pas bien cultivé, alors vous ne pourrez pas bien faire cette chose-là. Il se peut que vous ayez fait cette chose-là, mais elle n’a toujours pas d’effets, elle ne peut toujours pas sauver les gens, car vous n’exercez aucun effet sur la désintégration des facteurs pervers. »

Le fossé entre les êtres humains et les divinités est immense et non quelque chose que nous pouvons réaliser avec l’intelligence humaine. Le Maître ne veut que notre cœur pur pour une cultivation authentique. La clé n’est pas de savoir si nous sommes intelligents avec nos méthodes humaines, mais plutôt si notre état d’esprit correspond à celui d’un pratiquant et si nos pensées sont droites et divines.

Aider le Maître à rectifier le Fa est notre souhait longtemps chéri. Nous devrions saisir le temps et ne laisser aucun regret. Rappelons-nous les uns aux autres de bien faire quotidiennement les trois choses, de maintenir notre état de xiulian, d’accomplir notre mission historique et de rentrer avec le Maître.

Traduit de l'anglais en Europe