(Minghui.org) Mon histoire commence en hiver 1975. C'était une période très difficile de ma vie.

J'étais électricien travaillant dans une mine de charbon. Un matin glacial, quand je suis rentré à la maison après un service de nuit, j'ai vu ma femme assise sur le lit, tenant dans ses bras notre fille de deux ans. Elle avait l'air paniquée.

D'un coup d'œil, j'ai vu que les yeux et les lèvres de ma fille étaient devenus noirs. J'ai demandé à ma femme pourquoi elle ne l'avait pas emmenée à l'hôpital. Elle a éclaté en sanglot et dit : « Nous n'avons pas d'argent ! » C'était un cri d'une telle détresse !

C'était vrai, à l'époque, le Parti prônait la pauvreté, nous n'avions rien à consacrer au frais médicaux. Heureusement, les médecins avaient alors encore un sens moral et privilégiaient le sauvetage des vies. J'ai poussé ma femme sur le côté, enveloppé ma fille dans une couette et j'ai couru à l'hôpital qui se trouvait à près de deux kilomètres.

« Votre fille a la rougeole en plus d'une méningite aiguë », a dit le médecin. « Si vous étiez arrivé 20 minutes plus tard, elle serait morte. Il faut l'hospitaliser. » J'étais trempé de sueur et complètement épuisé. Je suis sorti prendre un peu d'air, et m'étant allongé sur une meule en pierre, je m'étais endormi sans m'en apercevoir dans ma doudoune et mon bonnet trempés de sueur. En me réveillant, je ne suis pas parvenu à me lever du premier coup : mes vêtements étaient gelés sur la pierre. Même quand je me suis levé, mon bonnet était figé sur ma tête, comme un casque. À ce moment-là, j'ai senti que tout tournait autour de moi, mon cœur battait à tout rompre et je me suis écroulé. À partir de là, j'ai contracté une cardite rhumatismale. Comme disait ma femme, nous n'avions pas d'argent pour nous soigner, j'ai alors traîné cette affection pendant longtemps.

La grâce salvatrice

En 1987, je me suis mis à mon compte avec mon épouse. Nous avons gagné pas mal d'argent, mais ne pouvions rien épargner, tout partait dans le traitement de ma cardite rhumatismale, mais ni l'hôpital, ni les médecins populaires, ni les remèdes alternatifs ne faisaient effet.

Comme un malheur n'arrivait jamais seul, ma mère a eu une excroissance osseuse des genoux, ma femme a contracté une tumeur de l'utérus, moi-même j'attrapais toutes les maladies qui passaient, fièvre, grippe. Je gardais toujours mes pilules dans ma poche, en prévision d'une crise cardiaque. Les gens trouvaient que je sentais le médicament.

Un jour en 1997, un de mes amis m'a dit : « Le Falun Gong peut guérir des maladies et préserver la santé. Tu devrais essayer. » J'étais alors empoisonné par l'endoctrinement athéiste du Parti communiste. Mais ayant été tourmenté par la maladie pendant toutes ces années, j'ai décidé de tenter le coup.

J'ai emprunté le livre Zhuan Falun à mon ami. J'ai lu le livre en entier je ne sais combien de fois en un mois, je sentais seulement que j'allais de mieux en mieux à chaque lecture. Un jour, je me suis dit, tiens, ça fait longtemps que je n'ai pas eu de crise. Alors j'en ai parlé à ma femme.

Elle m'a dit : « N'est-ce pas une bonne chose ? N'es-tu pas en train de lire le livre ? » Oui, je lisais le livre ! Mais je ne savais même pas encore pratiquer les exercices et j'étais déjà guéri à ce point ? J'étais très agréablement surpris et je me suis dit qu'il fallait que je pratique aussi. C'est alors que j'ai cherché un site de pratique.

Un autre de mes amis m'a emmené chez une pratiquante. En entrant je lui ai dit : « J'ai seulement lu le livre, mais je ne sais pas faire les exercices. Je vous supplie de m'apprendre. »

« Il n'y a pas besoin de supplier », me dit-elle. « Si vous voulez apprendre, je vous montrerai. Mais mes mouvements ne sont pas forcément les plus justes. Il y a encore du monde à venir ce soir, nous regarderons ensemble les vidéos du Maître. » Je lui ai demandé combien cela allait coûter, elle a souri et m'a dit : « C'est gratuit, notre Maître nous demande d'enseigner la pratique de façon bénévole, nous ne touchons pas un centime. »

Je ne connaissais pas le Falun Gong à l'époque, je m'étais dit que c'était trop beau pour être vrai. Mais il en était ainsi.

Une nouvelle vie

L'automne est arrivé, à travers la pratique, j'étais non seulement guéri de ma maladie, mais je me sentais léger. J'habitais une région montagneuse, juillet et août étaient les meilleurs mois pour ramasser des champignons. J'allais souvent à la cueillette en emmenant ma femme sur mon vélo, et c'est comme le Maître a dit, c'est comme si quelqu'un me poussait.

Un jour, dans une côte, je montais aisément avec ma femme sur le porte bagage. Un conducteur de bus m'a crié en me dépassant : « Hé, mec, t'es trop balèze ! Même mon bus dois rétrograder pour monter la côte, toi tu ne ralentis même pas ! » J'étais fou de joie, j'avais envie de voler ! Je lui ai crié en retour : « C'est parce que je pratique le Falun Gong ! » Il a acquiescé de la tête et levé le pouce.

En fait je n'allais pas aux champignons, je voletais par-ci par-là dans toute la montagne, ma femme avait déjà rempli deux paniers que je n'en avais même pas fait le fond d'un seul. Je ne sentais plus du tout la fatigue, je riais toute la journée, je pouvais de nouveau faire toutes les tâches quotidiennes. En voyant les grands changements qui s'opéraient en moi, ma mère de 80 ans et ma femme se sont également mises à la pratique. Peu après, ma mère a jeté les béquilles, elle ne boitait plus, toutes les maladies de ma femme sont guéries, la joie de notre famille est indescriptible.

Je ne sais pas avec quels mots remercier le Maître, je ne peux que bien faire les « trois choses » comme le Maître le demande, pour le remercier de m'avoir sauvé.

Traduit du chinois en France